PREVIEW - Mes chères études
Par Dominique Montay • 12 janvier 2010
Adapté du livre-témoignage « Mes chères études, étudiante, 19 ans, job alimentaire : prostituée » de Laura D., cet unitaire de 90’ va débarquer sur CANAL + ce lundi 18 janvier. Adaptation d’une histoire sulfureuse et beau casting font de ce téléfilm un évènement de ce début d’année.

On pourrait se dire que ça commence à faire beaucoup, que la répétition donne à penser qu’il s’agit moins d’un hasard de programmation que d’une vraie ligne éditoriale. « Mes chères études » traite à nouveau du sexe. Mais cette fois-ci, sous un angle moins volontairement « naïf » que « Pigalle, la nuit », où toutes les filles semblaient heureuses de leur condition.

Ici, ce sera dur psychologiquement, du moins on nous le promet. « Mes chères études » se veut l’analyse d’un fait de société important [1] et assez méconnu. Déborah François y joue Laura, jeune étudiante en galère d’argent et qui décide de répondre à l’annonce d’un quinquagénaire, Joe, qui recherche des « moments tendres ». La motivation principale de l’histoire étant de savoir si Laura va céder à l’argent facile que cette profession permet ou si elle va respecter son envie de faire ça « une fois, pas plus ».

Au niveau du traitement, si l’image est volontairement esthétique, c’est peut-être pour atténuer la dureté du propos. Après tout, Canal ou pas Canal, ça reste diffusé à 20h50. De « Mes chères études », au Village, nous n’avons vu aucune image ni lu le livre, cette diffusion sera, comme pour vous, une découverte.

Retrouvez , sur le site de Canal+, la page dédiée du programme, qui sera diffusé pour la première fois lundi 18 janvier à 20h50 sur Canal + Prémium, puis en multidiffusion.

Post Scriptum

«  Mes chères études  »
Produit par François Kraus et Denis Pineau-Valencienne
Diffusé sur Canal +
Un film d’Emmanuelle Bercot
Avec Déborah François (Laura), Alain Cauchi (Joe), Mathieu Demy (Benjamin), Benjamin Siskou (Manu)

Dernière mise à jour
le 17 janvier 2010 à 21h12

Notes

[1Important... selon le dossier de presse. On a aussi le droit de penser qu’on est dans la quasi-légende urbaine et face à une hyper-exposition peu rationnelle de cas très particuliers, dans le même ordre d’idée que le débat sur la Burqua — Note de Sullivan.