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Au Revoir les Amis
Titre original : Look Into Their Eyes and You See What They Know (2)
Saison 5 - Episode 19 | N° dans la série : 107 | N° de Production : 519
1ère Diffusion (Originale) : 19/04/2009 - (Française) : 04/06/2009

Résumé

Suite à la mort d’Edie, Dave demande à Susan, Lynette, Bree, Gaby et Mme McCluskey de rendre un dernier service à leur amie. Celles-ci partent alors pour un long trajet pendant lequel elles se remémorent chacune à leur tour un instant passé avec Edie. Susan se souvient de sa première rencontre avec Edie tandis que Lynette se rappelle comment elle l’a soutenu lors de son cancer. Bree repense à Edie au moment où Orson était en prison et Gaby se souvient d’une nuit agitée en sa compagnie. Et Mme McCluskey raconte la visite d’Edie un soir de l’anniversaire de la mort de son fils.

Synopsis de l'épisode

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Distribution & Production principale
Scénariste(s) : Matt Berry (II)

Réalisateur(s) : Larry Shaw

Acteurs présents : Marcia Cross (Bree Van De Kamp Hodge), Dana Delany (Katherine Mayfair), Jamie Denton (Mike Delfino), Teri Hatcher (Susan Mayer Delfino), Felicity Huffman (Lynette Scavo), Eva Longoria (Gabrielle Marquez Solis Lang), Kyle MacLachlan (Orson Hodge), Neal McDonough (Dave Williams), Doug Savant (Tom Scavo), Nicolette Sheridan (Edie Britt)

Guest Star(s) Récurents : Kathryn Joosten (Mme McCluskey) [x6], Kevin Rahm (Lee McDermott) [x27]

Guest Star(s) : Rowly Dennis (Barman du Dance Club), Dot-Marie Jones (Gardienne), Andrew Lockridge (Etudiant), Stephen Lunsford (Travers), Lorin McCraley (Reggie), Deborah Rawlings (Helen), Shawn Woods (Barman du bar de biker)

Notes de production

* Notes :
- Le titre donné est celui de Canal+, celui de M6 est "Les Adieux de Mes Amies".
- Cet épisode ne commence pas par “Précédemment dans Desperate Housewives”.
- Cet épisode est raconté par Nicollette Sheridan en tant qu’Edie Britt.
- C’est le premier épisode où on n’entend pas du tout la voix de Brenda Strong (Mary Alice Young). En effet, dans l’épisode 16 de la saison 3 (“Un Mari Peut en Cacher un Autre”), c’est Steven Culp (Rex Van De Kamp) qui raconte l’épisode mais on entend la voix de Brenda Strong dans le “Précédemment dans Desperate Housewives”.
- Dans cet épisode, Susan et les autres filles se tournent vers Mme McCluskey pour changer la roue car un pneu est à plat. Or, Susan aurait pu le faire elle car dans l’épisode 12 de la saison 1 (“Il Veut Faire un Bébé Tout Seul”), c’est elle qui change la roue d’Edie lorsque celle-ci est victime d’une crevaison alors qu’elles se rendent au lac pour se souvenir de Martha Hubert et y répandre ses cendres.
- Les titres internationaux :
● Italie : “Unica Nel Suo Genere” (One Of a Kind).
● Allemagne : “Die Letzte Ruhestätte” (The Last Resting-Place)
- Dates des diffusions internationales :
● Amérique Latine : le 10 juin 2009 sur Sony Entertainment Television (Canal Sony).
● Australie : le 29 juin 2009 sur Channel Seven/7HD.
● Les Pays-Bas : le 15 septembre 2009 sur Net5.
● Finlande : le 21 septembre 2009 sur Nelonen.
● Allemagne : le 21 octobre 2009 sur ProSieben.

* Gaffes :
- Quand Susan raconte sa première rencontre avec Edie, elle tient un beignet dans sa main qui, au fur et à mesure que la scène se passe, est d’abord beaucoup entamé puis il réapparaît pratiquement intact.
- Quand Bree rend visite à Orson en prison, la salle d’attente et les personnes qui s’y trouvent subissent des changements. En effet, d’abord Bree se trouve en compagnie d’une femme le bureau de la gardienne se trouve à côté d’une chaise. Sur le mur, au-dessus de la femme, il y a un panneau blanc avec des écritures rouge et sur le mur où se trouve Bree, il y a une fenêtre en verre. Dans le plan suivant, un écriteau “No Smoking” est inscrit sur le mur où était le panneau blanc et, à la place où se trouvait Bree, il y a un banc où un vieux monsieur est assis et, sur le mur, il y a un panneau noir avec des écritures blanches. Le bureau de la gardienne semble avoir disparu. Et quand la gardienne rejoint son bureau, la salle d’attente redevient ce qu’elle était au début de la scène.
- A la fin de l’épisode, quand la caméra fait un plan panoramique des maisons, on constate qu’il y a un portique de balançoire mais sans balançoire.

* Allusion :
- Le titre de l’épisode en version originale, “Look Into Their Eyes and You See What They Know”, est tiré de la chanson The Ladies Who Lunch qui fait partie de la comédie musicale datant de 1970, dont l’auteur est Stephen Sondheim et qui porte le titre de Company.

* Citations :
Edie (en voix d’ouverture) :
- J’étais au volant de ma voiture l’autre soir, et devinez ce qui s’est passé. Je suis entrée dans un poteau électrique. Et puis, comme un malheur n’arrive jamais seul, j’ai été électrocutée. Que voulez-vous que je vous dise ? C’était un jour sans. L’accident n’a pas échappé à mes voisins qui ont aussitôt quitté leur bourrito réchauffé au micro-onde, leur pot de crème hydratante hors de prix et leur film porno à la demande, pour se précipiter dans la rue, curieux de voir ce qui avait provoqué tout ce grabuge. Mais quand ils se sont rendu compte que c’était moi, quelque chose de bizarre s’est produit. Pendant un instant, personne n’a bougé ni dit quoi que ce soit. Ils sont tous restés là, le regard fixe. Et puis, ça été la panique générale. (Mike se précipite près d’Edie.) Oui, subitement tout le monde est devenu très inquiet. Ce qui était touchant mais, en fin de compte, inutile. Un peu avant que l’ambulance n’arrive enfin, j’ai entendu quelqu’un chuchoter (Susan parle à l’oreille d’Edie). Han, Susan Mayer, encore tout faux sur ce coup-là. Deux secondes plus tard, c’est arrivé. Entourée de tous mes voisins, j’ai rendu mon dernier soupir. La bonne nouvelle, je suis morte exactement comme j’ai vécu : en attirant toute l’attention sur moi.

Edie (en voix d’ouverture) :
- Deux jours après que j’eus cassé ma pipe, comme on dit, mon mari demanda à mes amies de me rendre un ultime service. Rien qu’à voir leur tête, c’était clair qu’il s’agissait de quelque chose qu’elle n’avait pas envie de faire. Mais, elles acceptèrent malgré tout. Et donc le lendemain, elles s’entassèrent dans une voiture avec deux thermos remplies de café, un panier rempli de gâteaux et une urne funéraire remplis de mes cendres.

Gabrielle : - C’est l’horreur ce genre de mission.
Bree : - Oui, tu détestes ça.
Gabrielle : - C’est vrai, c’est plus une corvée réservée à la famille.
Lynette : - Possible, seulement maintenant, on est déjà en chemin, alors arrête de te plaindre.
Gabrielle (soupirant) : - Peux-tu au moins mettre la radio, dans ce cas ? Si je peux chanter en même temps, je pense que j’aurais pu envie de me plaindre.
Mme McCluskey : - Si vous chantez, je sens que c’est moi qui vais me plaindre. Vous avez envie de ça ?
Gabrielle : - On va se taper quatre heures de route. Pour passer le temps, il va bien falloir qu’on s’occupe.
Susan : - Bon, j’ai une idée. Pourquoi est-ce qu’on ne parlerait pas d’Edie, hein ?
Lynette : - Pour en dire quoi ?
Susan : - Je sais pas mais c’est elle l’unique raison de ce déplacement, alors on pourrait évoquer des souvenirs, raconter des anecdotes.
Lynette : - Mmm. On a qu’à commencer par la fois où elle a séduit ton amoureux comateux. (Les filles rigolent.) C’était super drôle.
Susan : - Là, tu vois, je pensais à des anecdotes qui mettraient en avant les bons côtés d’Edie.
Gabrielle : - Et une fois que ces cinq minutes seront passées, qu’est-ce qu’on fera ?
Susan (brandissant l’urne) : - Cette femme est morte, les filles, d’accord ? Alors, rendons-lui hommage.

Edie (voyant Susan récupérer son beignet dans sa poubelle) : - Oh, c’est dégoûtant.
Susan : - Non, c’est rien. Il a atterri sur le détergent, sur l’emballage.
Edie (cherchant un billet dans sa poche) : - Tenez, allez vous en acheter un autre ou de l’alcool ou du crack, quelque chose qui vous soulage mais circulez.
Susan : - Vous me prenez pour une clocharde. Non, non, non (montrant sa maison), je vis dans cette maison.

Edie : - Ça vous dirait, là, de m’offrir une Margarita ?
Susan : - Que diriez-vous d’un café ? Il est juste entrain de passer.
Edie : - Super ! Oh, vous allez me briffer sur tous les potins du voisinage à commencer par la rouquine d’en face avec son panier de muffins. C’est un robot, j’imagine ?
Susan : - Drôle et friande de potins, je pense qu’on devrait s’entendre.

Susan : - Je t’aurais bien présenté mais c’est très dur d’arrêter Helen quand elle commence à l’ouvrir.
Edie : - Oh oui, c’est ce que Ed m’a dit.
Susan : - Oh, t’as parlé à Ed ?
Edie : - Oh oui. Il se trouve que je le connais… plutôt bien.
Susan : - Ah oui ?
Edie : - Disons que tous les deux, on le fait.
Susan : - Vous faites quoi ?
Edie : - A ton avis ?
Susan : - Ed est marié !
Edie : - Oui, je suis une vilaine fille !
Susan : - Je dirais plutôt immorale. Tu commets un adultère.
Edie : - En réalité, c’est Ed qui commet l’adultère, moi je m’envoie en l’air. Et alors ? Oui, bon, oublie que je t’en ai parlé.
Susan : - J’peux pas oublier un truc pareil. Attends, Helen et moi, on est très amies.
Edie : - Je te signale que tu viens de dire qu’…
Susan : - Helen est soûlante, c’est vrai et je me cache quand elle sonne à ma porte. Mais tout ça ne justifie pas que tu viennes briser son ménage. (Susan s’en va)
Edie : - Bon et là, où tu vas ?
Susan : - Je rentre chez moi.
Edie : - Ah d’accord, tu veux plus qu’on soit amies, alors ?
Susan : - Réflexions faites, non. (Susan se mat à courir.)
Edie : - Je croyais que tu avais horreur de courir ?
Susan : - Tout dépend de quoi on veut s’éloigner.

Edie : - Salut, je suis la pute du bout de la rue. Je viens t’emprunter une poignée de capotes.
Susan : - Juste une poignée ? T’es sure que ça va te suffire ?

Susan : - T’as l’impression que je t’ai jugé et pour te venger, tu essaies de me faire douter de mon mariage.
Edie : - Si j’avais voulu me venger, je me serais jointe à eux pour un plan à trois très sympa.

Edie : - Oh, le coup du j’invite ma secrétaire au resto pour fêter son anniversaire. Mm, bravo, en voilà un qui connaît ses classiques.
Susan : - Oh, comme tu as l’air d’être à fond dans la vertu, pourquoi on ne va pas voir Helen, je te la présente, elle nous invite à entrer boire un thé et vous vous échangerez vos impressions à propos des positions préférées de Ed.
Edie : - Ce que je fais et ce que Brandy fait, c’est carrément le jour et la nuit.
Susan : - Tiens donc !
Edie : - Oui, moi je ne cherche pas à briser le couple de qui que ce soit, c’est pour le plaisir que je fais ça. Pour des invites au restaurant et pour aider un mec malheureux en pleine crise de la quarantaine.
Susan : - Bah, dis donc, tu es d’une générosité !

Edie : - Tu sais, Susan, j’essaie d’aider une voisine, moi, c’est tout. C’est ce qu’il y a de plus vertueux à faire.
Susan (dans la voiture) : - Trois semaines plus tard, je trouvais le soutif de Brandy dans la voiture de Karl, au fond de la boîte à gants. Et vous connaissez la suite.
Gabrielle : - On dira ce qu’on voudra mais Edie, elle connaissait les hommes par cœur.
Mme McCluskey : - Ben heureusement encore ! Après toutes ces années qu’elle a passé à les étudier.

Lynette (elle regarde à l’intérieur de l’urne funéraire) : - On dirait de la litière pour chat.
Susan : - Lynette, arrête de regarder Edie.
Lynette : - Ou je vais être changée en statue de sel ? Elle est toute grumeleuse.

Bree : - Un peu plus de respect pour la défunte serait bienvenu, je trouve.
Lynette : - Oh, je t’en prie, c’est Edie dont on parle. Un peu d’irrespect serait le bienvenu.

(Katherine amène un plateau repas à Lynette.)
Edie : - Beuh, qu’est-ce que c’est que ça ?
Katherine : - Un cocktail à base de riz fermenté, ma chère, et sinon, en entrée aujourd’hui, c’est salade de racines de bardanes, radis et chou chinois.
Edie : - Mm et en dessert, supplice de la baignoire ?

(Edie et Lynette sont dans le bar de biker.)
Lynette : - T’es déjà venu ici ?
Edie : - Oh, deux ou trois fois, tu vas adorer, je le sens. (Tapant sur l’épaule d’un homme.) Salut toi !
Lynette : - Adorer ! J’ai un cancer, je devrais même éviter toutes incursions dans les toilettes dames de ce bar.
Edie : - Oh ben, y a que des toilettes hommes ici, du coup ça devrait régler le problème.

Lynette : - Je suis pas sensée boire de l’alcool.
Edie : - Non et ils sont pas sensés faire des tatouages dans leur cuisine. Mais j’ai un très bel aigle sur la fesse qui dit le contraire.

Edie (s’adressant à Reggie, un copain) : - Reggie, je te croyais en Floride.
Reggie : - Non, c’est un cadavre qu’ils ont pris pour le mien (Edie rigole). Reggie, voici mon amie Lynette. (Lynette fait un signe de la main.) Je lui remonte un petit peu le moral.
Reggie : - Ah, d’accord. (S’adressant à Lynette) Tu viens taper quelques billes (il montre le billard).
Lynette : - Euh, non merci.
Edie (s’adressant à Lynette) : - Oh allez, tu peux le battre les doigts dans le nez.
Lynette : - Non, je sais que non. (S’adressant à Reggie) Regardez (elle montre son crâne chauve). Cancer.
Reggie (approuvant) : - Han, t’inquiète. (Il donne sa queue de billard à son voisin et enlève la prothèse de son bras puis la montre à Susan.) Je jouerais à une main.

Lynette : - Et qu’est-ce que tu attends de moi ?
Edie : - J’attends que tu tapotes tes coussins toute seule. Il est temps que tu combattes cette chose. Secoues-toi.
Lynette : - Je fais ce que je peux dans l’état où je suis.
Edie : - Et ben, on est loin du compte. Nom d’un chien, tu es… tu es la personne la plus forte que je connaisse. Tu es même plus forte que moi. Et ça, ça veut tout dire. Oui, bon, c’était peut-être pas judicieux de t’avoir amenée ici mais tu ne dois pas oublier qui tu es. Tu l’emmerdes ce cancer, tu es Lynette Scavo, d’accord.

Bree (à Lynette) : - Waouh, on dirait qu’elle t’a donné ce dont tu avais besoin. Bravo Edie !
Lynette : - Je risque pas d’oublier ça. (Parlant d’Edie) Elle disait tout le temps que c’était les tequilas qui avaient eu raison du cancer.

Susan : - Oh non, non, pas ici. On a crevé.
Gabrielle : - Ça veut peut-être dire que c’est pas le bon jour pour faire ça.
Bree : - Tu peux toujours rêver.

Mme McCluskey (à Gabrielle) : - Vous me passez la clé en croix dans le coffre.
Gabrielle : - Et vous, vous me dites ce que c’est.
Mme McCluskey : - C’est un machin en forme de croix avec lequel je vais vous cogner si j’attends trop longtemps.

Bree : - C’est drôle, Edie a vécu non loin d’ici après avoir quitté Wisteria Lane.
Mme McCluskey : - Vous voulez dire après que vous l’ayez forcé à partir.
Lynette : - Moins de critiques, plus de cric.

Bree : - C’est donc cela le parloir ?
La gardienne : - Oui, pourquoi ?
Bree : - Vous n’avez pas de salon privé, j’imagine.
La gardienne (refermant la porte du parloir) : - Vous voulez dire un lieu amélioré ?
Avec un genre de canapé et une lumière discrète (elle sourit).
Bree : - Ce serait merveilleux. (La gardienne arrête de sourire.) Oh, vous plaisantiez ?
La gardienne : - Oui, madame. Vous êtes prête ?
Bree : - Euh, non, pas encore, non. Ce n’est pas idiot cette idée de lieu amélioré pour les visites. Je parie que c’est un plus pour lequel beaucoup seraient prêt à payer.
La gardienne : - Madame, c’est une prison. Le seul plus qu’on a à offrir ici c’est une fouille corporelle.

Edie (découvrant Bree derrière sa porte) : - Quelle surprise ? Je peux savoir ce que tu fais ici ?
Bree : - Je voulais te voir.
Edie : - Et tu es venue sans muffins ?
Bree : - C’est une visite d’un autre genre.

Bree : - Qu’est-ce que tu mijotes ?
Edie : - Oh mais je ne mijote rien, espèce de rouquine constipée. C’est à un quart d’heure de chez moi. Et pour être franche, ça me fait de la peine de le savoir là-bas. Après tout, je sais quel effet ça fait d’être loin de sa belle petite banlieue.
Bree : - Ainsi donc, tu… n’as aucune vue sur mon mari ?
Edie : - Orson est en taule. Mes seins sont peut-être impressionnants mais ils ne pourront jamais tordre des barreaux.

Bree : - Si je n’en ai jamais parlé c’est parce que… j’étais morte de honte.
Gabrielle : - Ouais. Edie Britt t’a humilié en se montrant plus charitable que toi, ça c’est super la honte.

Mme McCluskey (regardant l’inscription de l’urne) : - Ah, incinérée ! Je ne m’attendais pas à ça. Je pensais qu’elle aurait voulu qu’on la bourre de produits chimiques pour être conservée.
Lynette : - Dites, c’est pas ce qu’elle a fait ces quinze dernières années (elles rigolent) ?
Bree : - Ma théorie : Edie savait qu’en se faisant enterrée on graverait sa vraie date de naissance sur sa tombe et que, par conséquent, tout le monde saurait.

Gabrielle (parlant de l’endroit où va l’emmener Edie) : - Oh la, la, j’ai de la peine pour toutes les autres filles qui seront là-bas.
Edie (se regardant dans un miroir) : - Mm, moi aussi. Par pure charité, on pourrait peut-être dans le bar à reculons (elle regarde ses fesses). Oh, non, ça changerait rien.
Gabrielle : - A nous deux, on est carrément imbattables.
Edie (faisant la femme sexy devant le miroir) : - On est les plus sexys de Wisteria Lane.
Gabrielle : - Oh, sois pas si dure. Il y a des tas de jolies femmes dans cette rue.
Edie : - Des noms.
Gabrielle : - Je sais pas, Bree.
Edie : - Oh, avec sa couleur de cheveux, tu lui colles un nez rouge et elle se fait direct embaucher au cirque.
Gabrielle : - Lynette est belle, je trouve.
Edie : - Mm, pour une poule pondeuse, oui.
Gabrielle : - Et Susan ?
Edie : - Les plus sexys c’est nous, d’accord ?

Gabrielle : - Faut pas en faire une affaire personnelle. On est différente, c’est tout.
Edie : - T’as raison. Certains préfèrent les grandes blondes et sexys et d’autres préfèrent (regardant Gaby) ça.
Gabrielle : - Allons, allons, Edie, ne soit pas hargneuse. N’oublie pas qu’on est des bombes. Même si, apparemment, je suis plus sexy que toi.
Edie : - Un type a l’air de le penser, oui. Un type qui est, de toute évidence, intimidé par la poitrine opulente d’une vraie femme.
Gabrielle : - Oui, sans doute que la mienne est un peu rikiki. Ça c’est l’inconvénient quand on a de vrais seins.
Edie : - Mais enfin, qu’est-ce que tu racontes, Gaby, ce sont des vrais !
Gabrielle : - Oh arrête, s’il te plait. Quand tu fais des bonds, l’endroit où tu es bouge plus que ta paire d’obus.
Edie (rigolant) : - Oh, j’ai l’impression que quelqu’un a du mal à digérer ça. Je relèverais volontiers l’affront mais j’ai un peu de mal à me baisser vue leur volume.

Edie (parlant de son fils) : - Pour qu’il ait une enfance à peu près normale, il fallait que je l’éloigne de moi.
Mme McCluskey : - Oh, l’excuse bidon. Je crois surtout que vous êtes une drôle d’égoïste.
Edie : - Croyez-moi, Karen, aucune des critiques que vous me ferez ne pourra venir ternir l’image peu flatteuse que j’ai déjà de moi. Mais si pour lui ça peut être une chance, ça valait le coup.
Mme McCluskey : - Vous n’avez pas peur qu’il vous déteste ?
Edie : - Je l’aime assez pour lui permettre de me détester.

Mme McCluskey (passant devant les autres) : - Bop, bop, bop, bop, bop, j’ai réservé la place du mort.
Susan : - Oh, elle est très douée à ce jeu-là.
Gabrielle : - C’est normal, toute petite déjà, elle voyageait assise à côté du cocher de la diligence.

Bree : - J’ai frôlé la crise cardiaque avec ton coup de klaxon.
Mme McCluskey : - Oui, j’ai envie de revoir Edie mais pas ce soir.

Mme McCluskey : - Attendez, fait encore qu’on réfléchisse à l’endroit où on va disperser les cendres. Un endroit qui a bien sur beaucoup compté pour cette pauvre Edie.
Gabrielle : - Une fois elle m’avait raconté qu’elle avait perdu sa virginité dans un grand pâturage. Si on peut trouver le champ où ça s’est passé…
Susan : - On trouvera des centaines de vaches traumatisées aussi.

Edie (en voix de clôture) :
- Et c’est ainsi que Wisteria Lane est devenue ma dernière demeure. Mes cendres ont été dispersées sur une pelouse que j’avais foulée, au pied d’un arbre qui m’avait donné de l’ombre, au-dessus de roses que j’avais admirées et près d’une clôture par-dessus laquelle j’avais échangé des potins. Une fois les adieux de mes amies terminés, un vent s’est levé et a emporté dans les airs ce qui restait de moi. En regardant le monde de là-haut, j’ai commencé à lâcher prise, à quitter les petites clôtures blanches, les voitures dans les allées, les tasses à café et les aspirateurs. J’ai laissé toutes ces choses, apparemment si ordinaires, mais qui mises ensemble constituent une vie. Une vie qui, pour ma part, a vraiment été unique en son genre. Je vais vous dire quelque chose, ce n’est pas dur de mourir quand on sait qu’on a bien vécu. Et j’ai bien vécu, oh ça oui !

Membres additionnels de la production

Producteur exécutif : Matt Berry (II), Marc Cherry, Alexandra Cunningham, Bob Daily, David Grossman, Joey Murphy, John Pardee, George W. Perkins, Larry Shaw, Sabrina Wind
Co-producteur exécutif : Dave Flebotte, Lori Kirkland Baker
Producteur : Stephanie Hagen, Charles Skouras III
Producteur superviseur : Jamie Gorenberg
Producteur consultant : Jeff Greenstein, Jeffrey Richman
Musique : Steve Jablonsky
Montage : Karen Castaneda
Directeur de la photographie : Eric Van Haren Noman
Création des décors : P. Erik Carlson
Producteur associé / délégué : Dana N. Wilson
Analyse du scénario : Jordon Nardino

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Mise à jour le : 20/06/2015 à 16:39