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Petits Couacs Entre Amis
Titre original : Mama Spent Money When She Had None
Saison 5 - Episode 14 | N° dans la série : 102 | N° de Production : 514
1ère Diffusion (Originale) : 08/02/2009 - (Française) : 14/05/2009

Résumé

Alors que Lynette est obligée de vendre la voiture de collection de Tom suite à leurs problèmes d’argent, Bree s’achète une nouvelle voiture grâce au succès de son livre. Quand elle apprend les soucis de Lynette, Bree veut lui donner un chèque mais Lynette lui propose plutôt d’investir cet argent en devenant actionnaire de la pizzeria. Mais leur collaboration va se révéler compliquée.
De son côté, Susan veut inscrire M.J. dans la meilleure école de la ville, mais ses revenus ne le lui permettent pas. Elle pense avoir trouvé la solution à son problème lorsqu’elle découvre un collier de perles offert par Mike à Katherine.


Synopsis de l'épisode

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Distribution & Production principale
Scénariste(s) : Jason Ganzel

Réalisateur(s) : David Warren

Acteurs présents : Ricardo Antonio Chavira (Carlos Solis), Marcia Cross (Bree Van De Kamp Hodge), Dana Delany (Katherine Mayfair), Jamie Denton (Mike Delfino), Teri Hatcher (Susan Mayer Delfino), Felicity Huffman (Lynette Scavo), Eva Longoria (Gabrielle Marquez Solis Lang), Kyle MacLachlan (Orson Hodge), Neal McDonough (Dave Williams), Doug Savant (Tom Scavo), Nicolette Sheridan (Edie Britt)

Guest Star(s) Récurents : Joshua Logan Moore (Parker Scavo) [x11], Kevin Rahm (Lee McDermott) [x27], John Rubinstein (Principal Hobson) [x7], Tuc Watkins (Bob Hunter) [x24]

Guest Star(s) : Brian Chenoweth (Walter), Patrika Darbo (Jean), Carol Kiernan (Bernice), Sarah Mikel (Cindy), T.J. Ramini (Yaniv)

Notes de production

* Notes :
- Le titre donné est celui de Canal+, celui de M6 est "On Ne Parle Pas d'Argent".
- Dans cet épisode, il est question de la crise économique. Les nouveaux épisodes se déroulant 5 ans après les derniers, la crise économique serait encore présente en 2014, l’année où est censée se dérouler la nouvelle saison de la série.
- Patrika Darbo (Jean) est bien connue pour son rôle de Penny Baker dans la série Notre Belle Famille (1992-1993) et pour celui de Nancy Wesley dans la série Des Jours et Des Vies (1998 à 2004) où elle a refait des apparitions en 2004 et 2005. Elle est mariée au réalisateur Rolf Darbo depuis 1973.
- Lorsque Susan sort son sac poubelle, elle le met dans la poubelle de Bob et de Lee et non dans la sienne.
- On peut voir, sur le chèque que Lynette donne à Bree, que le code postal de Wisteria Lane est 00057.
- Dates des diffusions internationales :
● Amérique Latine : le 6 mai 2009 sur Sony Entertainment Television (Canal Sony).
● Australie : le 18 mai 2009 sur Seven.
● Les Pays-Bas : le 18 août 2009 sur Net5.
● Allemagne : le 16 septembre 2009 sur ProSieben.

* Allusions :
- Le titre de l’épisode en version originale, “Mama Spent Money When She Had None”, est une phrase de la chanson Children and Art qui fait partie de la comédie musicale de Stephen Sondheim datant de 1984 et qui s’intitule Sunday in the park with George.
- Lynette déclare à Bree : « Le parmesan c’est le quatrième fromage sur les quatre fromages. C’est le Ringo Starr des fromages ! »
Ringo Starr (de son vrai nom Richard Starkey), né le 7 juillet 1940, est connu en tant que batteur du groupe The Beatles, qui étaient quatre : John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr. Il entre le dernier dans la formation le 16 août 1962 (remplaçant Pete Best) jusqu’à la séparation du groupe en1970.

* Citations :
Mary Alice (en voix d’ouverture) :
- On ne parle pas d’argent dans les banlieues chics. Surtout, parce que ce n’est pas nécessaire. Ceux qui en ont vous le font savoir en renouvelant fréquemment leur garde-robe, en investissant dans l’électro ménager dernier cri et en accordant le plus grand soin à leur pelouse. Et ceux qui n’en ont pas, cela se devine à un barbecue qui aurait besoin d’être remplacé, des murs qui auraient besoin d’être repeints et une voiture de collection qui a besoin d’être vendue. (Lynette vend la voiture de collection de Tom et Bree présente sa nouvelle voiture.) Non, On ne parle pas d’argent dans les banlieues chics. Parce que lorsque certains se le permettent, d’autres sont très contrariés.

Katherine : - Où va ce type avec la voiture de Tom et qui c’est ?
Lynette : - Ce type c’est Walter Broadsky et il l’a payé.
Katherine : - Tom l’adorait. Vous l’avez vendue ? Quelle idée !
Lynette : - C’est triste mais mon mari et son démon de midi commence à coûter cher.

Bree : - Alors Mesdames, qu’en pensez-vous ?
Katherine : - Tu as changé de voiture ?
Bree : - Mon livre est dans les best Sellers du Times, on envisage la collection en trois volumes. Alors, voilà, j’ai eu envie de me faire plaisir. Et regardez ce qui est venu se plaquer contre mon pare-brise au stop tout à l’heure (elle leur montre un billet). Oh, la vie est belle !

Mary Alice (en voix d’ouverture) :
- Chaque fois qu’un habitant de Wisteria Lane s’offre une nouvelle voiture, nous assistons à un petit rituel très simple. (Bree montre sa nouvelle voiture à Edie, Gaby et Katherine) Mais ce jour-là, une amie de l’heureuse propriétaire refusa de participer au rituel. Et, fait encore plus surprenant, l’heureuse propriétaire en question ne semblait pas l’avoir remarqué.

Katherine : - Apparemment, Lynette et Tom rencontrent quelques difficultés financières. D’ailleurs, ils ont dû vendre la voiture de collection.
Edie : - Oh, je comprends pourquoi elle va au centre de recyclage. C’est pour l’argent des consignes de bouteille.
Gabrielle : - Beurk, c’est presque comme vendre ses ovaires sur internet.

Susan : - Voilà, je crois savoir, aux rumeurs qui circulent, qu’il y aurait une place pour un nouvel élève dans l’école.
Mr Hobson : - Vous faites certainement allusion à l’expulsion du petit Henderson ?
Susan : - C’est ça. Il a frappé la maîtresse. Ils ont eu le même problème avec le plus grand, Tobby. C’est une famille de frappeur.

Susan (à Mr Hobson) : - J’ai trop insisté. Oh, je vous en prie, ne lui en tenez pas rigueur, c’est un enfant brillant. (A M.J.) Dis une phrase en espagnol.
M.J. : - Je m’ennuie.
Susan : - Et bien ennuies-toi en espagnol.

Carlos : - C’est gagné, j’ai eu mon bonus.
Gabrielle (sautant dans les bras de Carlos) : - Oh, mais c’est génial. Pourquoi tu n’as rien dit quand tu me suppliais de faire l’amour ce matin ? Tu aurais pu avoir un autre bonus. (Carlos rigole.) Oh, on redevient riche, alléluia !
Carlos : - On n’est pas riche au point d’allumer des cigares avec des billets de 5 dollars mais disons que c’est en bonne voie.
Gabrielle : - Oh, chéri, on va redevenir ce qu’on était. Le Carlos et la Gaby d’autrefois (Carlos rigole). Tu sais quoi, je vais mettre la robe que je portais quand tu m’as demandé de t’épouser.
Carlos (rigolant) : - Tu rentres encore dedans (regard furieux de Gaby) ? On redevient riche, alléluia !

Gabrielle : - Tu n’as même pas remarqué tous les efforts que je fais pour perdre du poids ? J’ai pratiquement retrouvé ma taille de jeune mariée.
Carlos : - Ce n’est pas ce que je voulais dire. Et pourquoi porter une vieille robe ? Je préfère t’en acheter une neuve.
Gabrielle : - Non, non. Ce sera beaucoup plus romantique. Je ne suis plus qu’à quelques lavements de la Gaby que tu as épousé.
Carlos : - Je préviendrai le restaurant. Ils l’écriront sur le gâteau.

Bob : - Désolé, on sait combien tu tenais à cette voiture.
Tom (montrant le chiffon avec lequel il a nettoyé la tâche d’huile) : - C’est tout ce que j’ai comme souvenirs. Je l’appelais Foxy. Vous voulez savoir pourquoi ?
Lee : - Non.

Jean : - Il faut accepter l’idée que vous avez eu deux enfants et qu’après ça vous n’avez plus le même corps. Moi, je l’ai bien accepté, regardez.
Gabrielle : - Jean, c’est clair que vous l’avez accepté de la tête aux pieds. On dirait un thon !

Edie : - Oh, je vois que Jean est de retour.
Gabrielle : - Oh oui, la vie redevient belle.
Edie : - Pas pour elle.
Gabrielle : - J’ai appris par Mme McCluskey que tu es capable de perdre plus de deux kilos en une journée. Comment tu fais ?
Edie : - Je me soûle au whisky et je vomis sur sa pelouse.

Mike : - Quoi, ça c’est les frais de scolarité ? On va pas dépenser tout l’argent de ses études dès le primaire ?
Susan : - Je sais, je sais. On sera surement obliger de renoncer à des petits plaisirs.
Mike : - Ouais, comme la nourriture, le chauffage…

(Bree tend une enveloppe à Lynette.)
Lynette : - Qu’est-ce que c’est ?
Bree : - Un chèque. Je sais que ces temps-ci, Tom et toi êtes un peu gênés financièrement.
Lynette : - Oh, non. Je te remercie mais je ne peux pas accepter (elle repousse l’enveloppe vers Bree). Quoique (elle reprend l’enveloppe), j’ai bien envie de savoir de combien je me prive (elle ouvre l’enveloppe). 20 000 dollars ! Combien de bouquins de cuisine tu as vendu, ma belle ?

L’instructeur : - Certains trouvent bizarre que pour un cours de gym, on leur fasse signer un contrat. Mais je veux que mes élèves comprennent l’investissement que je leur demande. Il m’est arrivé par le passé…
Gabrielle (signant le contrat et le rendant à l’instructeur) : - Voilà. J’ai tout signé.
L’instructeur : - Vous ne l’avez pas lu.
Gabrielle : - Oh non, je suis partante pour tout. Sauf que j’ai fait une manucure alors rien qu’y puisse m’abîmer un ongle.
L’instructeur : - Mme Solis, je vais vous dire ce que j’ai appris en Israël, dans l’armée. Un groupe où il n’y a pas de cohésion est voué à l’échec. Dans mon groupe du matin, les femmes s’investissent. Et je commence à me dire que peut-être, vous n’êtes pas assez forte.
Gabrielle : - Je ne suis pas assez forte ? Eh monsieur le sergent de l’armée irakienne, écoutez bien.
L’instructeur : - Israélienne.
Gabrielle : - Peu importe. J’étais mannequin avant et croyez-moi la guerre on ne sait pas ce que c’est tant que l’on n’a pas fréquenté les salons d’essayages où les filles s’entretuent. Je suis plus que forte.
L’instructeur : - Je n’en suis pas sûr.
Gabrielle : - Eh, je connais certaines femmes qui fréquentent votre cours. Le seul exercice qu’elles savent faire, c’est couper un gâteau.
L’instructeur : - Un gage pour ça.
Gabrielle : - Je vous demande pardon.
L’instructeur (brandissant le contrat) : - C’est dans le contrat. Il y a certains mots qui, avec moi, sont interdits : gâteau, fatiguer, trop dur, crêpe, beignet. Quand une élève prononce un de ces mots, c’est un gage immédiat.
Gabrielle : - C’est un cours de gym, pourquoi est-ce qu’on parlerait de beignets ?
L’instructeur : - Un gage supplémentaire.
Gabrielle : - Attendez (reprenant le contrat), je ferais peut-être mieux d’y jeter un œil.

Lee (en parlant de Katherine) : - Elle en a de la chance. Mike est un gars génial.
Susan : - Quoi ? Mike… Mike lui a offert des perles ?
Lee (faisant oui de la tête) : - Un type super. (Voyant le regard de Susan.) Oh, c’est vrai, toi… toi, tu n’as pas été capable de a garder. (Susan s’en va.) Oh, Susan…

Mary Alice (en voix off) :
- Susan Mayer savait qu’elle ne pouvait pas offrir à son enfant tout ce qu’elle aurait souhaité. Mais en voyant les frais de scolarité de M.J. autour du cou de Katherine Mayfair, elle eut le sentiment que l’on avait volé quelque chose à son fils. Et elle ne tarda pas à décider du moyen qu’elle allait employer pour récupérer son dû.

(Susan vole les perles de Katherine qui la poursuit dans la rue, vêtue juste d’une serviette.)
Katherine : - Susan Mayer, reviens ici tout de suite (elle attrape Susan par le bras). Rends-moi mon collier de perles.
Susan (attrapant un morceau de la serviette) : - Les perles ou la serviette, à toi de décider ?
Katherine : - Tu oserais faire ça ?
Susan : - Je me suis retrouvée nue un jour dans cette rue. J’aimerais que l’on se moque de quelqu’un d’autre que moi.
Katherine : - Non, mais tu es malade.

Edie : - Si tu ne nous rejoins pas tout de suite, dis-toi que c’est sur nous qu’il va se venger.
Gabrielle : - Il y en a qui en ont bien besoin. Moi, j’y suis allée pour me raffermir un peu. Dans le groupe, la plupart sont irrécupérables.
Edie : - Waouh, tu n’es qu’une sale gamine égoïste et pourrie.

Gabrielle (en parlant de l’instructeur) : - Quand je pense qu’il les a obligées à venir en courant jusqu’ici.
Edie : - Il ne nous a pas obligé à venir, c’est nous qui l’avons voulu.
Gabrielle : - Pour quoi faire ?
Edie : - Parce que tu nous a dis qu’il était important pour toi de pouvoir entrer dans cette robe. Si on est venu c’est pour toi. (Se dirigeant vers la porte.) Tu voulais redevenir Gabrielle ? Félicitations, tu l’es. Egocentrique, imbuvable, écœurante. Personnellement, c’est la Gaby pauvre et rondelette que je préférais. Elle était humble, elle au moins.

Bree : - Je crois savoir que ton chef et toi avaient l’intention de servir ma pizza quatre fromages, ce soir.
Lynette : - Ah, oui. Justement, j’ajoute le parmesan.
Bree (s’apercevant que le parmesan est en bocal) : - Mais c’est le parmesan que l’on trouve dans le commerce.
Lynette : - Et alors ?
Bree : - C’est comme la sciure que l’on retrouve éparpillée sur le sol là où l’on fabrique le vrai fromage.
Lynette : - Oh non, on l’utilise tout le temps, il est très bien.
Bree : - Toi, tu l’utilises mais dans mes recettes, c’est bien spécifier “fraîchement râpé”.
Lynette : - Bree, personne ne s’en doutera. Le parmesan c’est le quatrième fromage sur les quatre fromages. C’est le Ringo Starr des fromages !

Edie : - Entre ton mariage avec elle et ton mariage avec moi, quelle est la plus grosse différence ?
Dave : - Honnêtement ? Notre mariage est plus vrai.
Edie : - Ah oui ? (Elle se blottie contre lui.) Et pourquoi plus vrai ?
Dave : - Avec elle c’était… un conte de fées. Je pensais que ça durerait toujours. Et non. Mais mon histoire avec toi est plus vraie parce que je sais qu’elle ne durera pas éternellement. Quand je te serre dans mes bras, quand je t’embrasse aussi, j’essaie de me rappeler que je dois apprécier cet instant précieux parce qu’il n’y aura peut-être pas de lendemain. L’amour est une chose éphémère. Un conte de fées ne s’achève que si… la vie s’arrête. (Il embrasse Edie sur le front.)
Edie (se relevant) : - Mon instinct me disait de… de demander plutôt si elle était plus belle que moi. J’aurais dû suivre mon instinct.

Susan (à Mr Hobson) :
- Ecoutez, j’ai eu tort de vous faire croire que M.J. était un bon élève parce qu’en vérité, il fait partie de ces enfants qui ont besoin de beaucoup d’attention. Dans son école, les classes sont malheureusement complètement surchargées et j’ai bien senti qu’il était perdu dans la masse. S’il est perdu maintenant… Mon ex-mari fait tout son possible pour gagner plus d’argent et je souhaiterai faire le maximum, moi aussi. Un poste à la cantine ou un poste de gardienne, je prends tout. Mais l’avenir de mon fils est trop important pour que je renonce.

Mr Hobson (tendant la main à Susan) : - Félicitations, vous entrez dans notre équipe.
Susan (serrant la main de Mr Hobson) : - Félicitation, vous avez réussi à me faire sortir de votre bureau.

Mary Alice (en voix de clôture) :
- L’argent permet de faire énormément de choses : de passer une bonne soirée en ville, d’offrir à ses enfants la meilleure éducation qui soit, de donner une preuve d’affection. Mais ce qu’il faut à tout prix éviter avec l’argent c’est de s’en servir comme d’une arme. Le risque est trop grand de blesser l’autre profondément.
Membres additionnels de la production

Producteur exécutif : Matt Berry (II), Marc Cherry, Alexandra Cunningham, Bob Daily, David Grossman, Joey Murphy, John Pardee, George W. Perkins, Larry Shaw, Sabrina Wind
Co-producteur exécutif : Dave Flebotte, Lori Kirkland Baker
Producteur : Stephanie Hagen, Charles Skouras III
Producteur superviseur : Jamie Gorenberg
Producteur consultant : Jeff Greenstein, Joe Keenan
Musique : Steve Jablonsky
Montage : Jonathan Posell
Directeur de la photographie : Lowell Peterson
Création des décors : P. Erik Carlson
Producteur associé / délégué : Dana N. Wilson
Analyse du scénario : Jordon Nardino

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Ajoutée le : 27/02/2009 à 22:28 -Mise à jour le : 20/06/2015 à 16:36