Parfois la télé réalité a du bon. Surtout quand elle permet à une série médicale intelligente, totalement décalée avec un personnage principal antipathique, exécrable et accro aux analgésiques d'arriver première en audience chaque mardi soir depuis que le programme la précédant est
American Idol (équivalent de
La Nouvelle Star).
Lorsque
House est lancée en novembre dernier, elle est précédée d'un programme de télé réalité dont les audiences étaient désastreuses; au point que
House avait de meilleurs résultats, ce qui n'est jamais le but d'une programmation.
Tout le monde attendait donc de voir les résultats de
House précédé d'
American Idol car ce programme est réputé pour être une véritable locomotive.
Depuis quelques semaines entre 22 et 27 millions de téléspectateurs allument leur télé pour regarder
American Idol. Sur ce nombre, environ la moitié reste pour
House qui a pratiquement décuplé son audience depuis décembre dernier.
Les chiffres sont tellement bons que la Fox a commandé 4 épisodes supplémentaires pour
House.
Dr. House (Hugh Laurie) est un neurologue réputé... Réputé pour ne jamais voir ses patients, réputé pour son franc-parler et réputé pour ne jamais s'arrêter à des petites broutilles comme le refus d'un patient d'être soigné. Il est entouré de trois jeunes docteurs : Dr. Foreman (Omar Epps) rentrant dans le quota "noir" de Dr. House et qui remet toujours les diagnostics de House en question, Dr. Cameron (Jennifer Morrison) qui semble particulièrement sensible à la mort et Dr. Chase, un anglais. House a malheureusement un patron, Dr. Cuddy (Lisa Edelstein), qui lui mène la vie dure mais il a aussi un allié le Dr. Wilson (Robert Sean Leonard).
House est décalée par son approche ultra réaliste du milieu de la médecine, n'ayant pas peur de mettre en exergue des sujets passés souvent sous silence dans d'autres séries, voire même dans la réalité, décalée aussi par son attachement aux références culturelles et des dialogues particulièrement intelligents, extrêmement drôles ou cyniques.