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Ma Saison à Moi - Critique de l'épisode La de la saison La

Saison à Gizz: Le Beau Guide du Bon Goût

Par Gizz, le 31 août 2009
Par Gizz
Publié le
31 août 2009
Saison La
Episode La
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Puisqu’il faut une introduction, je vous annonce au sein de ma chronique, une foultitude de titres en latin, en onomatopées et en chansons, très peu d’aigreur, beaucoup de The Shield, Moi, de l’antipodisme et de la télé-réalité. De quoi vous achever...

Ma Saison à Moi fut encore un peu décalée de la masse. Encore beaucoup de retard sur les séries favorites de la rédac (Mad Men, Breaking Bad, Big Love, In Treatment et compagnie attendent toujours que je daigne y jeter un oeil) et du reste du monde (Heroes, Lost, les séries de geeks et les rip-offs de The Office UK). Mais j’ai tout de même rattrapé mon retard sur des séries phares, et passé de bons moments devant ma télévision. Je vous épargne la plupart de mes déceptions, et m’en vais vous conter mes plus beaux souvenirs de l’année (avec quelques coups de gueule en interlude, c’est dans mon contrat).

Mea Culpa

Parfois dans la vie, on se sent un peu idiot. Certains plus souvent que d’autres, mais ça arrive même aux meilleurs. Et avec The Shield, je me suis senti très très idiot.

Tout simplement parce que j’ai refusé de regarder la série pendant plusieurs années. La faute à un pitch de départ qui ne m’intéressait guère, et à ce qui m’avait repoussé dans ce que j’avais pu apercevoir de la réalisation. Pour moi The Shield était une série violente, où les policiers sont méchants et où la caméra bouge beaucoup. Et c’est tout.
Eh bien non, ce n’est pas tout, pauvre de moi. Si je devais résumer aujourd’hui The Shield en une phrase lyrique, je dirais plutôt que c’est une valse magistralement orchestrée, où les personnages dansent en se tenant mutuellement par les c***lles.

The Shield, la série où les hommes ont les mains dans leurs poches de pantalon

Je pense que mon goût pour la série se résume assez bien dans l’évocation de mon personnage préféré (et de loin) : Dutch. N’ayant pas suivi la série en même temps que tout le monde, je ne sais pas s’il est des chouchous des fans, mais il est pour moi le personnage le plus intéressant de la série, avec les meilleures intrigues. Ce sont ses longues séances d’interrogatoire, joutes mentales tantôt brillamment gagnées et parfois honteusement perdues, qui sont pour moi le plus grand atout de la série. Son côté lâche face à Vic, sa conviction d’être le meilleur flic de la ville, sa relation avec Claudette sont autant de facettes réalistes qui font la richesse des épisodes, entre deux malversations de Vic pour se sortir du merdier dans lequel il s’est lui même fourré, et dans lequel il s’enfonce encore un peu plus à chaque saison.

Notons d’ailleurs que je n’ai même pas encore terminé de regarder la dernière saison. D’abord parce que je me l’interdis avant d’avoir terminé d’écrire Ma Saison à Moi en guise de motivation, et ensuite, parce que comme pour The Wire (que je n’ai pas terminé non plus), j’ai peur du vide qu’il y aura après.

Et après ce long passage sur The Shield et moi, en voilà encore un autre.

Réalisation

En plus de tous les moments intenses que The Shield a pu me faire vivre, la série m’a aussi permis de faire une belle rencontre, (non je n’ai pas rencontré ma future femme à une soirée costumée où j’étais déguisé en Vic MacKey) Scott Brazil. Je n’ai bien entendu pas rencontré l’énergumène, mais au détour d’un bonus DVD de la cinquième saison, sur le tournage d’un épisode, j’ai vu ce qu’un vrai réalisateur de télévision peut apporter à une série.

Il est de bon ton de dire que le cinéma est le royaume des réalisateurs, tandis que la télévision est celui des scénaristes, et c’est d’ailleurs la plus grande fierté et le plus gros atout du medium. Les réalisateurs sont généralement considérés par les spectateurs (dont moi) comme des exécutants, tout juste chargés de coller au plus près des désirs des scénaristes sans trahir leur propos. Et c’est certainement vrai. Mais par ce mini-documentaire, on peut se rendre compte de ce qu’un bon réalisateur de télévision peut apporter au récit d’un épisode d’une série bien écrite comme l’est The Shield.

Pour en revenir au sujet, Scott Brazil, ce monsieur est donc un réalisateur plus que régulier de The Shield. Sans être l’homme à l’origine de toute l’identité de la série (il n’est pas le réalisateur du pilote), ses camarades le présentent comme celui qui lui a donné son âme. Tant est si bien qu’il est devenu producteur exécutif aux côtés de Shawn Ryan à partir de la deuxième saison, et est chargé de réaliser la plupart des season premiere et finale.

Je ne vais pas ici vous raconter tout ce qu’on peut comprendre de son métier quand on l’entend en parler ou qu’on le voit l’opérer, le mieux pour ça est de voir le bonus en question (et donc d’acheter les DVDs concernés), mais c’est fort impressionnant à voir. Arrivant pour gérer une équipe déjà constituée et qui travaille tous les jours ensemble, il est fascinant de voir la manière dont il dirige la scène et les acteurs, en discutant avec chacun des motivations et de l’état d’esprit de leur personnage. C’est d’ailleurs ce qui m’avait attiré dans The Shield avant même d’en voir ces coulisses : la finesse de l’écriture, de la réalisation et du jeu d’acteur qui fait que chacun semble agir selon son but et son caractère, sans que les seconds rôles aient besoin de jouer les girouettes au nom de l’avancement de l’intrigue. Les jeux de pouvoir, de manipulation et de chantage sont ce qui rend la série magistrale. Le tout est assez beau à voir, avec en plus un homme attachant et qu’on ne peut s’empêcher d’écouter attentivement parler.

Après avoir ingurgité les 5 premières saisons et avoir vu ce bonus, je n’avais qu’une envie, enchaîner sur la saison suivante pour pouvoir observer son travail avec un peu plus d’attention. Tout ça pour voir au sein du premier épisode, écrit en blanc sur fond noir : “In memory of Scott Brazil”. Puisqu’il avait eu la bonne idée de mourir pendant la pré-production de la sixième saison, en 2006.

Et j’avoue, j’ai pleuré.

Les scénaristes sont des idiots, ou des gens normaux (en 140 caractères)

Heureusement, tous les gens de télévision ne sont pas aussi doués que ceux qui travaillent sur The Shield, et parfois mon petit coeur peut se durcir pour mieux détester les crétins qui peuplent les coulisses de la télévision.

Mon coup de gueule de l’année : les références “dans l’air du temps” dans les séries. Cette année, après Facebook, c’est donc au tour de Twitter de peupler les tirades de nos personnages favoris, qui perdent du coup toute sympathie. Le grand classique de cette année était la question existentielle qui consistait à se demander si “to twitter” était un verbe, que m’auront servi dans la même semaine Royal Pains et Psych, pour parler seulement de ce que ma mémoire me permet d’emmagasiner, c’est à dire environ 20 jours de télévision. Tous ces gimmicks sont de plus en plus présents et de plus en plus énervants. Comme si à pErDUSA on passait notre temps à se moquer des fans de BSG et à utiliser des vers de chansons comme titre de paragraphe, vous imaginez ?

Heureusement, Twitter est aussi le fruit de ma nouvelle passion : suivre la vie de mes scénaristes préférés, et me dire qu’aussi géniaux qu’ils soient, ils ont parfois une vie aussi banale que nous autres mortels (excepté qu’ils postent des photos d’eux avec Joss Whedon).

Paw Pow, Pawawowawow...

Encore une session de rattrapage au menu de Ma Saison à Moi, puisque j’ai visionné l’intégrale de Boston Legal en quelques semaines. Et c’était bien. Pas grand chose à y dire, si ce n’est que James Spader est vraiment un immense acteur, que Julie Bowen et Rhona Mitra furent deux des 43 coups de foudre de mon année télévisuelle, et que rien ne vaut un procès d’Alan Shore contre le reste du Monde pour se assouvir son envie de lapider du capitaliste.

Band Meeting !

Quelle douce joie d’avoir retrouvé mes deux néozélandais préférés (j’en connais trois). La deuxième saison n’avait rien à envier à la première, et comportait même le meilleur épisode de la série, qui plus est mon épisode de comédie favori de l’année : Unnatural Love, l’épisode de Michel Gondry. Et puisque Ma Saison à Moi comporte le mot “Moi”, avec une majuscule, je ne me gênerai pas pour frimer un peu en vous disant que Moi, j’étais au concert du groupe à New-York, au Radio City Music Hall. Chose que Conundrum ne m’a pas encore pardonnée.

Devant : Bret et Jemaine. Derrière : 6000 personnes

En ce qui concerne la série, on peut regretter son arrêt, mais on ne peut que le comprendre quand on voit qu’ils ont épuisé plus de 10 ans de leur répertoire en l’espace de deux courtes saisons. Le tout était proche de la perfection, sans épisodes vraiment faibles et sans superflu. J’espère énormément les revoir à la télévision, mais il est dur de les imaginer dans un autre rôle que celui de Bret et Jemaine (sauf si c’est dans une nouvelle trilogie du Seigneur des Anneaux).

Ma saison à MOI

Veni vidi...

Fut une brève période d’un temps reculé où j’écrivais sur Heroes pour le site. Et un jour, mon chien a mangé mon cahier alors je n’ai pas pu rendre mes devoirs.

En réalité, malgré tout le plaisir que j’avais à en dire du mal, je me suis malheureusement retrouvé un jour dans l’impossibilité de regarder l’épisode suivant pour une raison qui vous paraîtra sans doute idiote : cette bouse était tout simplement irregardable.
J’aurais aimé tenir jusqu’à la fin du contrat de Kristen Bell et m’attrister en la voyant mourir, mais c’était au dessus de mes forces. Pour regarder le bon côté des choses, je pense maintenant avoir acquis (en plus de connaissances poussées de Photoshop) un certain respect auprès de mes collègues, qui m’admirent comme on admire le camarade de beuverie qui a réussi à marcher sur le mur du cimetière avant de se rétamer lamentablement à mi-chemin.

I live in a land down under...

Et parce que je ne serais pas Moi si je ne parlais pas de séries qui viennent de pays bizarres où les gens parlent anglais tout en roulant à gauche, me revoilà avec une série australienne dont Feyrtys vous a déjà parlé au détour d’une Semaine à Nous : Hollowmen.
Comme elle l’a si bien présenté, c’est un mélange de The Office pour la forme, et de The West Wing pour le fond. Tourné sous la fameuse forme maintenant surexploitée (et généralement mal exécutée, je pense à toi, Parks & Recreation) du pseudo-documentaire.

Etrangement, malgré l’orientation totalement comique de la série, on a presque l’impression de voir fonctionner un vrai cabinet de conseil (celui du Premier Ministre Australien). L’incompétence hiérarchique et le brassage de vent sont de mise, et toute l’énergie de ce bureau est passée à faire remonter la cote de popularité du patron (jamais aperçu dans la série) en tendant soigneusement de masquer le manque d’idées politiques. Il y a peu de séries qui peuvent se vanter de me voir les regarder (quelle mise en abyme) d’un oeil et de deux oreilles très attentives, tout en essayant de comprendre la politique australienne via Wikipedia de l’autre oeil.

Pour vous donner une idée du pourquoi : Quand l’un des personnages, en organisant la visite du Premier Ministre Australien en Antarctique, se demande s’il ne serait pas le premier de son rang à y poser le pied, son collègue lui rétorque qu’Harold Holt y est peut-être passé.
Je vous met au défi de savoir qu’Holt est un ancien Premier Ministre qui a disparu pendant une baignade sur une plage de Melbourne dans les années 60.

C’est certainement un des plus beaux fou-rires à retardement de ma vie.

Bref, si vous voulez tout savoir du système Westminster tout en rigolant un bon coup, jetez-vous sur Hollowmen en laissant tourner votre navigateur internet à côté, vous vous sentirez beaucoup plus intelligents qu’en regardant The Office.

Hollowmen m’a aussi amené à faire la connaissance de la meilleure émission d’improvisation (et peut-être la seule fondamentalement drôle) de la télévision. Thank God You’re Here.
Le principe est simple : un invité de marque (pour nous : un acteur australien totalement inconnu) est déguisé et plongé dans une scène au milieu d’acteurs dotés d’un script et d’une fâcheuse tendance à lui poser des questions pour tester ses capacités d’improvisation. La première phrase qu’il entend en entrant est “Thank God You’re Here”, et le reste va d’une scène historique entre pirates à une réunion parents-professeur. Si le principe est simple et peut vite mener à une succession de sketches sans intérêt, le choix des invités fait que les scènes sont très souvent à mourir de rire. Je vous conseille notamment une session de visionnage Youtube des épisodes de Hamish Blake (inconnu à mon bataillon, mais le meilleur dans la discipline), de Merrick Watts (acteur de Hollowmen), et pour avoir au moins un visage familier, Rhys Darby (Murray de Flight Of The Conchords).

Ma Honte Annuelle à Moi

Après avoir cédé l’an dernier à l’appel de The Search for the Next Elle Woods, je suis retombé cette année (en secret) dans l’abysse de la télé-réalité. Et cette fois c’est un chef anglais, Gordon Ramsay qui m’a traîné vers les tréfonds de la télévision.
Tombé par hasard sur Kitchen Nightmares (Cauchemar en cuisine) sur une chaîne de la TNT, j’avoue volontiers être resté scotché sur le programme dont le principe se rapproche de beaucoup d’émissions de télé racoleuses dont j’aime d’habitude souligner la médiocrité : un chef à la grande gueule se pointe dans des restaurants mal en point pour leur mettre un coup de pied au cul et réorganiser leur joyeux bordel.
Oui, c’est très proche de tous ces programmes où des présentateurs au quart d’heure de gloire passé ou qui tarde à venir viennent montrer aux petites gens comment reprendre leur vie en main à coups de peinture rose et de rouge à lèvres. Oui, le montage est parfois douteux, focalisant selon les besoins sur là où ça fait mal ou sur là où tout va bien. Oui.
Mais non, malgré tout ça, je ne peux m’empêcher de trouver une qualité et un intérêt dans ce programme où Ramsay a l’air de prendre vraiment à coeur de prouver à des cuisiniers paresseux et à des gérants ingérants tout l’intérêt de travailler dans un restaurant où la cuisine est bonne et où le service est impeccable. Le garçon n’a pas sa langue dans sa poche et n’hésite pas à mettre les fautifs face à leurs travers, parfois très violemment, qui plus est devant une caméra, mais jamais gratuitement.

Si toutes les émissions du genre pouvaient ressembler à celle là, peut-être que mes camarades pErDUSiens pourraient me forcer à regarder Survivor.

Ou pas, allez au diable...

C’était nul, et pis paf, wow...

Un titre au jeu de mot plus qu’approximatif, ça faisait presque longtemps. Mais quelle série ne mérite pas plus l’approximation que Dollhouse ?

J’ai assez peu donné mon avis sur la série cette saison, principalement parce que j’avais l’impression d’en penser la même chose toutes les semaines, mais en pire. Je ne sais même pas comment j’ai pu arriver au bout de la diffusion, mais la série doit certainement son salut à la présence d’Alan Tudyk dans ses rangs. Puis c’était terminé, et venait la question de ma présence devant la série à la rentrée.
Et voilà le pilote rejeté qui arrive sur nos écrans... Véritable preuve de l’incompétence des dirigeants de la chaîne et de l’incompréhension que notre showrunner préféré a dû affronter.
C’est peut-être facile à dire rétroactivement, et après avoir vu toute la saison, mais je ne comprends absolument pas comment les responsables de la Fox ont pu trouver cet épisode ’trop compliqué’, tant l’épisode était plus clair, plus dense et plus aguicheur que la version finale.

"L’épisode n’est pas assez léger, retirez-lui un peu de vêtements et de scènes importantes" Fox

Ensuite est arrivé Epitaph One. Tout ce qu’il y avait à dire sur l’épisode a déjà été dit sur le forum et tout le monde s’accorde à dire qu’il est une vraie réussite. Reste à se poser la question des conséquences sur l’intrigue, qui aux derniers dires des scénaristes seront pleinement assumées et intégrées, ainsi que celle de l’identité visuelle de la série :
Epitaph One, en plus d’avoir été tourné avec un budget minime (la moitié d’un épisode classique), était aussi un test pour l’avenir de Dollhouse. Tourné en vidéo, il donne un tout autre ton à la série, et comme Epitaph One était doté d’une ambiance et d’une photographie très particulière, il faudra voir comment ce changement majeur impactera sur la série quand elle retrouvera son équipe classique (Epitaph One a été tourné en partie avec une équipe venant de 24, l’équipe habituelle travaillant au même moment sur Omega) et ses épisodes et ses scènes habituels. J’avoue appréhender beaucoup ce retour, tant mon aversion pour la vidéo est forte (vous pouvez remercier en grande partie Michael Mann pour ça), mais Epitaph One aura au moins pu me redonner un peu d’espoir en la série et en la famille Whedon.

Texas For Another Season

Finissons sur une note entièrement positive : la troisième saison de Friday Night Lights. Je n’ai pas grand chose à y redire, les départs ont été admirablement négociés, et tout ce qui tournait autour de la famille McCoy s’est intégré parfaitement à la petite ville de Dillon. On peut regretter que la suite de la série n’ait pas été un peu plus doucement amenée, avec un peu plus de nouveaux personnages, mais cette transition se fera certainement pendant les premiers épisode la saison à venir, puisque j’ose imaginer que nos anciens amis ne vont pas tous disparaître mystérieusement pendant la pause estivale.

J’avoue aussi mon incapacité totale à imaginer ce à quoi pourra ressembler la série avec le Coach Taylor au sein d’un nouveau lycée. Même si je ne pense pas que les relations mari-coach/femme-proviseur de Tami et Eric soient aussi intéressantes qu’au sein du même établissement, il va sans dire que les scénaristes sauront en tirer une nouvelle dynamique intéressante.

Vive la rentrée

C’est la première fois depuis plusieurs saisons que je suis emballé à l’idée de la rentrée télévisuelle. Car cette année, les futurs succès (puisque déjà en plein buzz) ont l’air moins crétins que d’habitude. Je trépigne bizarrement d’impatience à l’idée de voir V toutes les semaines (bizarre parce que je n’ai aucune sympathie pour la série originale, que les remakes ont su me faire déchanter au fil des ans et que la science-fiction est de loin le genre qui me rebute le plus). La série paraît intelligente, avec un discours de fond (les dangers de l’adoration aveugle), et comporte les mots magiques Morena et Baccarin au générique.
Dans le même sac, le trailer de Flash Forward a lui aussi attisé ma curiosité, ainsi que plusieurs comédies de la rentrée dont j’ai déjà oublié le nom mais que dont je ne manquerai pas de crier au génie à la rentrée.

Gizz
P.S. C’est beau une Saison à Moi qui finit sur tant d’espoir et de bonheur, non ? C’est agréable d’avoir vraiment envie de regarder la télé, et j’aurai peut-être même envie d’en parler.