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Ma Semaine à nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°120: Sponsorisée par les dimensions parallèles

Par la Rédaction, le 8 février 2010
Publié le
8 février 2010
Saison Semaine
Episode Semaine
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Cette semaine, l’inspiration vient à 50% de mauvaises séries, à 25% d’une excellente série qui nous déçoit un tout petit peu et à 25% d’une ancienne catastrophe ambulante qui semble bien repartie. Drum nous parle de Fringe, Tom de Smallville, Blackie de FNL et Iris de Scrubs. Dans un univers parallèle, Fringe est écrite par des gens qui ont un cerveau, Friday Night Lights n’a jamais eu de saison 2, Smallville n’a jamais vu le jour et Scrubs a été annulée en fin de saison 3. Mais il faut bien faire avec ce qu’on a.
Parce qu’il est tout de même le meilleur nouvel élément de PasScrubs, Michael Mosley est à l’affiche cette semaine.

Pacey et la dimension où on ne sait pas écrire Manhattan
Drum se moque, et oui, c’est facile.

Et ouais, avec la Clio Double Decker, c’était la plus grosse surprise d’un des épisodes le plus important de la seconde saison de Fringe : dans l’autre dimension, le célèbre quartier de New York ne prend qu’un T ! C’est des moments comme celui ci qui m’empêchent d’oublier que la série a été co-développée par les scénaristes de Transformers.

Après 15 épisodes, il serait peut être temps que la saison deux de Fringe passe la seconde, là. Le fait que la série prenne son temps pourrait ne pas être si handicapant si les épisodes non liés à l’arc principal n’étaient pas aussi faibles. Et inversement, si les épisodes mythologiques étaient vraiment réussis, on pourrait pardonner plus facilement l’inégalité de Fringe.

Pour son dernier épisode avant une longue pause, cette semaine, Fringe aurait du être beaucoup plus explosif. L’épisode passe le plus clair de son temps à nous ressasser de vielles révélations : Walter a fait des expériences sur Olivia gamine ! SCOOP ! Olivia est ‘spéciale’ ! SCOOP ! Pacey et Olivia aimeraient se faire des bisous ! SCOOP ! Bref, un épisode aussi excitant qu’un clip show de Survivor : il y a beau y avoir de nouvelles images, le tout sent bien fort le déjà vu.

Mais, Messieurs les scénaristes de Transfomers, aidés cette saison par le type qui a écrit Lost In Space : le film, et showrunné par le gars qui a pourri Alias, savent quand même que, qui dit Winter Finale, dit, obligatoirement cliffhanger. Et c’est là où le bas blesse, parce que le cliffhanger on le devine dès que Walter explique qu’Olivia est capable de détecter ce qui vient de l’autre dimension. Bref, même pour Fringe, cet épisode fait mal.

Au final, l’exemple à suivre serait probablement celui de Torchwood, la série dérivée de Dr Who. Incapable de fournir une saison réussie, la saison 3 ne comporte qu’une poignée d’épisodes qui rivalisent en qualité avec la série mère. Ce serait une bonne chose que Fringe suive ce schéma, parce que je dois avouer que je ne suis pas sur de pouvoir supporter la série encore très longtemps.

Des vendredis moins lumineux
Blackie a comme un affreux pressentiment

Cela me fait mal d’écrire cela, mais je ne suis plus aussi enthousiaste qu’avant de retrouver Friday Night Lights chaque semaine. C’est toujours une excellente série que j’aime beaucoup, mais elle me fait un peu l’effet de Dollhouse en saison 2 : je n’ai plus l’impression d’être tout à fait devant le même sujet.

Gizz a souligné le côté trop intense des intrigues sur le forum, qui s’enchaînent de façon trop rapide. Je suis assez d’accord. Mais ce qui m’embête le plus cette saison, c’est la trop grande volonté de lier tout le monde. Lorsque Becky et Luke se sont croisés dans la supérette et ont décidé de passer la soirée ensemble, comme ça, sans raison, cela m’a un peu embêtée. Parce que Tim avait voulu les caser ensemble et que j’espérais que cela n’arrive pas. On n’a que quatre nouveaux personnages cette saison pour pallier aux départs des anciens, dont deux déjà liés pour former un triangle amoureux avec Landry. Pourquoi pas. Mais rapprocher les deux restants me paraissait beaucoup trop gros. Et c’est malheureusement ce qu’on nous a servi en faisant tomber Becky enceinte de Luke, d’une manière tombée de nulle part.

Je trouve que lier ces deux-là n’était pas du tout nécessaire. Becky aurait pu tomber enceinte de n’importe quel autre mec, puisqu’apparemment elle a eu sa première expérience sexuelle avec le premier qui passait, un soir où elle n’allait pas bien. Après tout, toutes les filles de mère-ados ne réfléchissent pas comme Rory Gilmore. Donc son intrigue serait restée la même, avec un jeune acteur secondaire de plus. Tami aurait également pu conseiller n’importe quelle autre adolescente et subit les mêmes conséquences. Luke a principalement sa hanche comme souci, ce ne sont pas ses trois scènes avec Becky qui lui auraient enlevé beaucoup de matière, et lui-même aurait pu mettre une autre ado enceinte. Pour revenir à Becky, ce qui me chagrine le plus est que sa relation avec Tim me suffisait déjà largement comme raison d’avoir créé ce personnage.

Tout cela pour dire que je trouve cela dommage de vouloir absolument faire une seule intrigue avec la moitié du cast principal, comme s’il n’y avait que dix habitants à Dillon. Qu’ils se connaissent, se croisent à l’église et aux matchs, c’est plausible. Mais que leurs drames personnels s’entrecroisent à ce point, surtout qu’ils ne sont pas bénins, paraît trop énorme. Ajoutons à cela les histoires de gangs qui se tirent dessus en permanence ou encore un mec de 19 ans qui arrive à s’acheter un terrain, et le sentiment de petite ville banale avec des habitants aux soucis communs s’estompe. Ce ne sont certes pas des éléments du type du meurtre en saison 2, mais il y en a beaucoup d’un seul coup.

Auparavant les enjeux des personnages venaient principalement du football et c’était ce qui les liait. Je retrouve un peu cela avec Jess la cheerleader qui sort avec un joueur et a papa ancienne star : c’est du réchauffé de Lyla, mais cela me paraît banal pour Dillon. Il n’empêche que l’ensemble manque de football.
Avec tous les départs des anciens, de tout le côté Panthers (je pense surtout aux McCoy) et le peu de sang neuf (on ne connait que deux joueurs des Lions et un autre a de temps en temps une phrase à dire), les scénaristes ont du croire qu’il fallait tout condenser pour qu’on s’intéresse encore à la série. Le résultat c’est qu’ils finissent par se rapprocher de n’importe quel drama, pas de Friday Night Lights. Moi cela me rend triste.

I can read you like the back of a dvd case.
Iris retrouve de bonnes habitudes

Dernièrement, j’ai retrouvé des vieux potes.
Outre le fait que j’aie recommencé à regarder Friday Night Lights, qui m’avait quand même beaucoup manqué, j’ai été agréablement surprise par le retour en force d’une série dont je n’attendais plus rien : Scrubs.

La transition entre les anciens et les nouveaux personnages aura été très douloureuse, mais j’ai enfin l’impression que la série a su donner à chacun des Petits Nouveaux le rôle qui lui convenait, et la personnalité qui va avec.

PasJamesFranco, sur lequel j’avais pourtant de gros doutes en début de saison, son personnage de fils à papa stupide pouvant rapidement devenir terriblement agaçant, est celui qui m’a le plus fait rire sur les deux derniers épisodes diffusés, et qui du coup gagne mon affection. Il a eu plusieurs répliques excellentes, et sa reprise d’une chanson de Nickelback était tout simplement magnifique.
L’acteur arrive à lui donner une certaine sympathie derrière son attitude un peu arrogante, et il me prouve ainsi qu’un personnage que je n’aimais vraiment pas à la base peut ne pas souffrir du Syndrome du Todd et devenir de plus en plus lourd, pour peu qu’on lui en donne les moyens.

Les relations du groupe en cours de formation me font vraiment espérer le meilleur pour la suite, le côté un peu paternel-bienveillant de Drew apportant quelque chose à la série qu’on ne lui avait pas forcément vu par le passé, et les couples de cette saison semblent tous avoir une bonne dynamique, qui fait plaisir à voir.
Même Lucy ne m’énerve pas autant qu’avant, et me donne envie de découvrir ce que les scénaristes pourraient en faire, si son personnage ne nous refait pas l’évolution qu’Elliott a connu quand elle a pris de l’assurance.
Ses pyjamas et son amour des chevaux ne m’amusent pas forcément, mais ils ont le mérite de ne pas m’ennuyer à mourir.

Du côté des anciens, Turk et Elliott sont plutôt à leur place, au point que je leur pardonne les allusions à JD qu’ils peuvent faire, et on peut en dire autant des autres, même si je ne comprends toujours pas pourquoi ils continuent à accepter de donner du texte à Kelso. Cox gagne également en sympathie au travers de certaines de ses interactions avec Drew, et c’est un gros progrès que je n’aie plus envie de lui éclater la tête à chaque fois qu’il montre des dents en croisant les bras.

Seule la discrétion de l’Australienne Canon reste à déplorer.

Je n’aurais pas cru ça possible la saison passée, et pourtant, cette année quand Scrubs sera annulée à cause de ses audiences, je le regretterai vraiment.
Heureusement qu’elle est increvable et qu’on la retrouvera de toute façon la saison prochaine. Il le faut !

Prenez toujours le bon côté de la Life
Tomemoria se moque aussi, mais il y a vraiment de quoi

C’est pas terrible ces derniers temps. Il fait froid, la review de Lost a mis un temps fou à venir et la plupart des épisodes qu’on nous propose sont décevants. Il n’y avait bien qu’une réunion entre perdusiens à Spamalot pour remonter le moral.

Ce n’est pas le dimanche après-midi passé chez Blackie qui l’aurait permis. Même si ses crêpes étaient délicieuses et que c’est toujours très douillet chez elle, il a fallu qu’on s’inflige le téléfilm de Smallville et le dernier épisode de Supernatural. Tous deux merdiques.

A Smallville, rien de nouveau me direz-vous. Mais nous espérions pouvoir nous marrer au moins autant que la dernière fois. Pas de chance, le téléfilm d’1h30 passait presque aussi mal que les huitres de Noël. D’une lenteur improbable, sans le moindre enjeu et bourré de scènes où les personnages fouillent dans des archives. Rarement vu des Smallville aussi chiants.

Pour Supernatural, si l’épisode n’était pas aussi désastreux qu’Abandon of All Hope, on s’est quand même bien fait chier devant la destruction complète de personnages comme Anna et devant la facilité scénaristique aussi honteuse que prévisible : l’amnésie. Cette saison 5 est probablement la plus mauvaise depuis longtemps. Peut-être même la pire saison. Depuis le début, la série n’avait fait qu’aller en s’améliorant pour finalement se dégonfler au moment où elle aurait du être la plus intense. On attend toujours la Mort depuis trois épisodes.

Bref, je crois que la prochaine fois, Blackie et moi nous réunirons pour regarder des valeurs sûres comme The Vampire Diaries. Mais avec le bol qu’on a, on tombera forcément sur les pires épisodes.

Tout ça, c’est sans doute parce qu’on s’est éclaté comme des fous devant une comédie musicale. Connard de Karma.

la Rédaction