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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°23: Semaine du 26 février au 04 mars 2007

Par la Rédaction, le 4 mars 2007
Publié le
4 mars 2007
Saison Semaine
Episode Semaine
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Joma revient sur la fin de The O.C. (on pourrait vous jurer que c’est la dernière fois qu’on en parle, mais en fait, même pas) ; Jéjé se demande comment la Fox peut produire des jeux aussi nuls que Are You Smarter than a 5th Grader ? et Ju fait des adieux déchirants (littéralement) à Scrubs. Heureusement, Heroes et son épisode spécial de la semaine l’ont remis de bonne humeur, tout comme les nouveaux The Amazing Race et America’s Next Top Model ont réussi à faire oublier le désastre de cette saison de Survivor pour Jéjé. Feyrtys, quant à elle, ressort ses DVD d’Arrested Development parce que rien ne la fait plus rire que la famille Bluth, dont Michaël est à l’honneur cette semaine. En bonus, Joma vous donne des liens pour redécouvrir ses coups de coeur. C’est la semaine N°23 et on ne sait toujours pas si Friday Night Lights sera renouvelé ! Aïe Aïe Aïe !

#1. Moi aussi j’aime The O.C.
Joma rend hommage à The O.C. avec un peu de retard (mais c’est pas de sa faute)

Pour la chronique de la semaine N°22 centrée sur le 22/02/07... (damn it on l’a fait 5 ans trop tard...) Bref, ce n’était pas mon tour cette semaine-là. Il n’empêche, je veux moi aussi exprimer (encore) mon amour retrouvé pour The O.C.
Pendant un bon moment, lorsque la seconde saison commençait son travail de sape sur les plus fervents admirateurs de la série, je tentais de la défendre envers et contre tout, mais même pour moi, l’intérêt a fini par s’effriter au fil des épisodes.
Et puis la saison 4 a commencé.
Je ne sais pas si Josh Schwartz s’est plus investi cette saison que les deux dernières, mais on a retrouvé ce côté second degré qui avait fait les délices de la première saison.
Je ne sais pas si la disparition de Marissa a enlevé une épine du pied aux scénaristes, ne les obligeant plus à chercher des storylines dramatiques/tragiques/bouleversantes/chiantes (cocher les mentions inutiles) pour la grande sœur Cooper.
Je ne sais pas si l’agrandissement de la famille Atwood-Cooper-Cohen avec l’arrivée des tornades Kaitlin et Taylor (ok techniquement en saison 3 mais au générique seulement cette année) a permis d’apporter du sang neuf à des histoires et des personnages qui avaient pour la plupart perdu tout intérêt.

Ce que je sais par contre, c’est le pied intégral que j’ai pris à suivre cette saison. Et Blackie le dit joliment dans la dernière chronique, cette fin inspirée par 6FU boucle parfaitement l’histoire de Ryan. Il n’en reste pas moins que l’ado fan de la série qui crie au fond de ma conscience d’adulte, aurait préféré pouvoir profiter encore d’au moins six épisodes.
Cette saison 4 l’a prouvé, si un créateur a perdu le contrôle de sa série en tombant dans la facilité, il peut toujours réussir à convaincre de nouveau ceux qui l’ont lâché à revenir et à l’aimer... Ryan Murphy, si tu nous entends, c’est le moment de faire marcher ton cerveau, si c’est encore possible.
Ce que je sais aussi, c’est que j’attends désormais avec impatience le prochain projet de Josh Schwartz et Stephanie Savage : Gossip Girl. Comme quoi, les come-back, ça a du bon.

Goodbye to the O.C., bitch. ©Blackie


#2. Are you smarter than a 5th grader ?
Jéjé recommande un programme contraceptif très innovant sur la Fox

Vous êtes en totalement adoration devant April (la fille de Luke) dans Gilmore Girls ?
Vous êtes un fan absolu de Haley Joel Osment, période post Sixième Sens dite du « j’ai-11-ans-et-je-connais-tout-de-la-vie » ?
Vous adorez Qui veut gagnez des millions ?
Ce sont trois conditions nécessaires pour garder en état votre santé mentale et votre télévision si vous décidez de regarder le nouveau jeu de la FOX.

C’est ce que j’ai vu de plus lamentable à la télé depuis bien longtemps. Et pourtant j’ai vu récemment deux épisodes de The War at Home. (Drum et Feyrtys peuvent confirmer la référence que constitue cette sitcom !)
Donc, dans Are you Machin, les candidats doivent répondre à une série de questions niveau école primaire. Ils peuvent se faire aider par cinq « élèves » de 10 ans qui répondent de leur côté aux mêmes questions.
Ce n’est pas un point de départ plus déshonorant que celui de Show Me The Money.
Sauf que William Shatner n’était pas entouré de ce qui se fait de pire dans la catégorie « les enfants selon Hollywood ». On a le droit à cinq petits trucs arrogants qui passent leur temps à ricaner ou essayer de faire de l’esprit. Leur rôle est clair : humilier les adultes venus participer.
Tenez-vous bien, en 22 minutes d’émission, seules cinq questions en tout et pour tout ont été posées ! Cinq ! Le reste du temps, c’est April Jr. qui montre fièrement ses réponses avec un regard de dédain pour le candidat ou Bouboule à lunettes (c’est pas bien de se moquer du physique des enfants, mais ils n’ont pas qu’à passer sur FOX) qui pense être Jerry Seinfeld.
Horrible, horrible, horrible !
Le plus triste, c’est que c’est une production de mon ami Mark Burnett (mais si, Mark, le créateur de Survivor et de The Apprentice !). (Je sens que Joma est en train de sourire...) Non, le plus triste, c’est que l’émission a cartonné : elle a gardé quasiment tout le public d’American Idol !
Horrible, horrible, horrible !


#3. My Clip Show
Ju dit (enfin) au revoir à Scrubs

Jusqu’à jeudi, j’étais l’un des derniers défenseurs de Scrubs. Alors que mes collègues se plaignent depuis des mois, j’ai réussi à me marrer devant la moitié des épisodes de cette sixième saison. C’est peu, mais ça fait quand même deux fois plus d’épisodes que Jéjé et Drum réunis.
Jusqu’à jeudi, je gardais foi en la série et Bill Lawrence, j’espérais que le petit coup de mou n’était que temporaire, mais c’est fini. Finie la bonne volonté, finies les excuses, terminées les secondes chances : il faut annuler Scrubs, et vite.

La raison de cet énervement n’est pas la nouvelle coiffure de Cox (s’il ressembler à un gigantesque bébé psychopathe, c’est son problème), non, si j’ai envie de voir la série mourir très très vite, c’est à cause de la pitoyable merde qu’ils ont osé faire passer pour un épisode inédit cette semaine.

Au début, je n’y croyais pas.
Quand JD lance une petite vanne sur les clip-shows, ces « épisodes dans les mauvaises sitcoms où les scénaristes sont trop paresseux pour trouver une nouvelle intrigue », j’ai cru qu’à la façon de My Life in Four Cameras en saison 4, ils allaient se jouer du procédé, et nous sortir quelque chose d’original.
Raté, l’épisode est un clip-show. Ce qui fait que non seulement les scénaristes sont effectivement de trop grosses feignasses pour faire le boulot pour lequel ils sont payés, mais en plus ils se permettent d’être condescendants.

Plus grave que le fait de devoir assister à une succession de scénettes qu’on a déjà vues, imposée par des scénaristes qui insultent leurs téléspectateurs, l’épisode est un mauvais clip-show. Les montages n’ont aucun rythme, aucun intérêt, rien ne semble les relier entre eux. L’épisode est fait sans talent, et sans envie autre que d’enchaîner chutes et délires qui, s’ils sont drôles quand ils apparaissent au milieu d’une intrigue, perdent tout intérêt dans ce format. Pire que tout, la seule chose qu’ils arrivent effectivement à faire, c’est de nous rappeler à quelle point la série était drôle à une époque.
Je doute vraiment que ce soit le meilleur moyen de faire rester les gens pour le reste de la saison qui n’a déjà plus rien à dire alors qu’on n’en a vu que la moitié.


#4. Arrested Development with... Club Sauce
Feyrtys fait un tour du côté des séries dont l’annulation provoquent des pics dans la consommation d’antidépresseurs

C’est la troisième fois que je me regarde les trois saisons d’Arrested Development, depuis l’arrêt de la série début 2006. Chaque jour, deux à trois épisodes, c’est une bonne moyenne, et au moins, je suis sûre de rigoler. On ne peut pas en dire autant des comédies actuellement à l’écran (à part 30 Rock et The Office bien sûr, et My Name is Earl d’une certaine manière, même si j’ai du mal à me souvenir des épisodes après les avoir vus).

Eh bien, au bout du troisième visionnage, je n’en revenais pas moi-même, la série se révèle être encore meilleure qu’au premier... L’auto-référence constante, les allusions à des scènes et à des épisodes passés sont si parfaitement maîtrisées qu’il est encore possible de découvrir des gags qui nous avaient complètement échappé.
Du jeu de mots en passant par la comédie physique, jusqu’à la moquerie à peine cachée de la politique américaine, Arrested Development est LA comédie à voir, et à revoir, et à re-revoir. Il est impossible de ne pas succomber au charme de Michaël Bluth (merci Jason Bateman) et de sa famille... éclectique.
Arrested Development est une de ces comédies que l’on ne peut se lasser de voir et revoir. A la différence de The Office, son charme ne provient pas de ses personnages attachants, mais de ses personnages égoïstes, narcissiques et nombrilistes (oui, tout ça en même temps !).
Alors, si comme Ju, vous en avez assez de ne pas rire devant Scrubs, mettez-vous immédiatement à Arrested Development !


#5. La magie de YouTube et d’Internet
Joma est un newbie !

J’ai beau être rédacteur sur un site Internet, maîtriser certaines applications informatiques, je passe complètement à côté de choses essentielles. Il a fallu que Blackie et Conundrum fassent leur dossier sur MADTv pour que je me dise que j’étais vraiment un idiot de n’avoir pas utilisé cet outil bien plus tôt pour soutenir quelques-unes de mes bafouilles. Ouais je m’auto-promo parce que je m’aime et que je le vaux bien !
Je me décide donc à rattraper le coup :

Durant la semaine N°8, j’avais parlé de Keith Olbermann, journaliste sur MSNBC pourfendeur de la politique de Bush. Quelqu’un de bien attentionné a mis ses moments les plus marquants à disponibilité du monde... Le monde lui dit merci.

Et dans la semaine N°21 je rendais hommage aux senior correspondent du Daily Show et je parlais de trois sketchs de Jason Jones ; les voilà rien que pour vous :

The real laguna beach

Les républicains ont droit aussi à la St Valentin.

Voilà, promis juré, j’arrête de vous embetter avec mes vrais et faux journalistes, ainsi qu’avec The O.C.


#6. Shoot the Cheerleader, Save the Sweeps
Ju aurait sûrement "nuké" Mr Moggles, lui

Au milieu d’une saison télé plutôt molle, il ne faut pas être surpris lorsque les sweeps de février ne nous offre pas grand-chose d’exceptionnel. On a bien sûr eu le droit à un lot d’épisodes réussis, mais à part une ou deux morts de personnages secondaires (un procédé choc qui de toute façon se généralise de plus en plus), rien qui n’ait vraiment la saveur toute particulière des sweeps.
Alors, quand la semaine dernière Heroes sort un peu de son schéma habituel pour nous offrir son meilleur épisode jusque là, ça ne peut que faire très plaisir. Peu de personnages, peu de décors, mais de bonnes idées, des acteurs au mieux de leur forme, des révélations, une utilisation intelligente des flashbacks, des effets spéciaux magnifiques, et une conclusion déchirante.
Hayden Panettiere et Jack Coleman, les sweeps de février vous disent merci !


#7. Petite Semaine
Feyrtys a bien eu besoin d’une intraveineuse d’Arrested Development

Pas de The Office, pas de Boston Legal, pas de Rome... Le dernier Friday Night Lights avant on ne sait pas quand (peut-être jamais !), un épisode de conclusion pour le dernier arc de Veronica Mars plutôt décevant (en ce qui me concerne), un épisode pathétique de Survivor et me voilà en pleine déprime télévisuelle !! Le très bon Heroes et le plutôt bon Battlestar Galactica ne m’ont pas redonné le moral. Cette fin du mois de février et ce début de mars ne laisseront guère de traces...
Pour la peine, j’me casse, je prends mon sac à dos et je pars dans les terres-lointaines-et-sauvages-retrouver-la-nature. Et si le dieu de la télé le veut, je reviendrais à temps pour célébrer le renouvelement pour trois saisons de Friday Night Lights, l’annulation de Lost, l’arrivée dans Heroes de Joss Whedon, la fin définitive de 24, CSI, et toutes les mauvaises séries qui font de l’audience, on ne sait même pas comment. Je peux toujours y croire non ?


#8. It’s feels like a repeat !
Jéjé se console de cette petite semaine avec de la bonne real-tv des chaumières

Quand on ne peut plus compter que sur les bouseux de Dillon, Texas et sur le deuxième Steven Carrington* pour apporter un peu de peps aux séries télé pendant les sweeps, il est temps d’envisager une valeur sûre : la real-tv de compétition !
On met Survivor de côté pour l’instant (c’est le plus mauvais début de saison de toute son histoire) et on regarde du côté de The Amazing Race, la première émission à bénéficier vraiment de l’effet All Stars. Mis à part un bonus publicitaire, ce genre d’édition n’avait - au mieux - rien apporté ni à Big Brother ni à Survivor. Sûrement parce qu’elles tirent une partie de leur intérêt des interactions qui se tissent entre des personnes qui se ne connaissaient pas auparavant. Dans The Amazing Race, la socialisation entre les équipes est anecdotique. C’est pourquoi voir les meilleures équipes des saisons passées s’affronter dans le tour du monde version CBS fonctionne plutôt pas mal. Et en plus mes deux équipes favorites mènent la danse dans les deux premières épisodes : Go Rob & Amber (évidemment) ! Go Oswald & Danny (des gays qu’on n’a pas envie d’exécuter sur place dans la real-tv, c’est rare ! Oui, ils arrivent à coordonner leurs mouvements et ils n’ont la larme à l’oeil que lorsqu’’ils sont émus par les paysages lunaires et grandioses du Chili et pas parce qu’ils nous racontent comment que c’était trop dur d’être rejetés à l’école ) !
Que demande le peuple ?
Que Tyra Banks se calme ?
Sûrement pas. La fille cachée d’Oprah Winfrey (merci Amanda**) et de Donald Trump reste l’attraction numéro une d’America’s Next Top Model ! Avec également les crises de larmes des gamines anorexiques, qui se produisent à peu près toutes les trois minutes !
La seule chose qu’on pourrait lui demander, c’est de faire moins d’audience. Parce que franchement, avoir plus de téléspectateurs que Friday Night Lights, c’est vulgaire !
Blackie, tu voulais dire un mot de Girls Next Door ? Ca ne commence que ce soir ? Tu en parleras la semaine prochaine ? Ca marche !

* Franchement... D’abord Wendie Malick, et maintenant Steven Carrington ?
** C’est la voisine américaine de pErDUSA !

la Rédaction