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Pretty Little Liars - Avis sur le premier épisode de la série à mystères pour ados

Pretty Little Liars: I Know What You Did Last Summer, Bitches !

Par Ju, le 10 juin 2010
Par Ju
Publié le
10 juin 2010
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Ah, l’été ! [1] La période télévisuelle idéale pour rattraper son retard sur les séries laissées de côté par manque de temps durant la saison. Pour d’autres, c’est le moment choisi pour se refaire une intégrale de vieilles séries (très réussies) avec des acteurs moches (et Mary McCormack). Pour moi, c’est encore autre chose.

En effet, en ce qui me concerne, l’été c’est l’époque rêvée pour découvrir de nouvelles séries (daubesques) avec des actrices mignonnes. Ça ne fait aucun doute, les séries télévisées ont vraiment fait de gros progrès depuis 15 ans en termes de racisme des moches.

Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est une petite présentation rapide et fraîche de Pretty Little Liars, la nouvelle série diffusée par ABC Family depuis mardi dernier.

Qu’est ce que c’est ?

Pour ceux d’entre vous qui auraient une mémoire lamentable et ne se souviendraient déjà plus de ce qu’ils viennent de lire, Pretty Little Liar est une nouvelle série estivale produite par ABC Family.

Comme vous le savez, ABC Family est la chaine qui il y a deux ans nous a proposé simultanément The Middleman et The Secret Life of the American Teenager. Autant dire qu’on est en droit de s’attendre à tout.

Dernière chose remarquable, Pretty Little Liar est tirée d’une série de livres écrits par une certaine Sara Shepard, et apparemment adaptée chez nous sous le titre « Les Menteuses ». Mais là, je ne peux pas vraiment vous en dire plus. Car je ne les aie pas lus.

Pas parce que je ne suis pas une ado de 14 ans, non, mais parce que lire me donne mal à la tête.

C’est avec qui ?

Je croyais que c’était avec Alexis Denisof. Mais j’ai dû me tromper.

À la place, on retrouve plusieurs têtes plus ou moins connues parmi la myriade de personnages introduits dans ce premier épisode. Sans être exhaustif, on y croise Lucy Hale (la jumelle niaise de Privileged), Holly Marie Combs (la sœur Halliwell coincée de Charmed), Laura Leighton (Melrose Place !), Bianca Lawson (Kendra de Buffy, qui à 31 ans joue une lycéenne de 16 ans hyper convaincante), et Troian Bellisario (la fille de Donald P. Bellisario, vue dans Népotisme ! Le Film).

De quoi ça parle ?

C’est là que ça devient intéressant. Pretty Little Liars est une mixte de Gossip Girl, Desperate Housewives, et Souviens-toi l’été dernier, à la sauce adolescente gentillette habituelle de ABC Family.

Le pompage ne pourrait pas être plus évident. En effet, la série raconte l’histoire de quatre lycéennes qui sont hantées par leurs Plus Gros Secrets, envoyés (par SMS) par le fantôme de leur meilleure amie (morte dans de mystérieuses circonstances). En plus de ça, elles partagent toutes un autre Plus Gros Secret sur une mésaventure très grave qui s’est déroulée l’été précédent, qui concerne une autre lycéenne (aveugle et potentiellement maléfique), et qui pourrait être liée (ou pas) avec la disparition de leur amie.

Au cœur de ce récit, un groupe de Meilleures Amies du Monde dont je n’ai pas pris la peine de retenir le nom, mais que j’arrive quand même à distinguer grâce à un moyen mnémotechnique redoutable. Il y a l’intello, la garce, la minorité visible, et l’héroïne dépourvue de personnalité.

Pas content d’introduire simplement cette trame mystérieuse complètement originale, le pilote de Pretty Little Liars génère aussi toute une série de petites intrigues absolument formidables. On a donc quatre BFFs un peu fâchées, une ado qui a subit un makeover de cinéma, une relation amoureuse entre élève et professeur, une lesbienne secrète, une grosse secrète, une relation extraconjugale, une lycéenne qui drague le petit ami de sa sœur ainée, et Laura Leighton qui couche avec un flic pour effacer l’arrestation de sa fille (qui avait volé une paire de lunettes de soleil).

Et c’est bien ?

La dernière fois que j’ai donné mon avis sur une série lycéenne mystérieuse en me basant uniquement sur son pilote, j’ai plus ou moins qualifié de « daubesque » une certaine Veronica Mars.

On ne m’y reprendra plus.

À la place, je ne peux que vous encourager à relire le résumé écrit plus haut, et vous faire votre propre opinion. En ce qui me concerne, tout ce que je peux vous dire c’est que Pretty Little Liars pourrait être une très bonne série. Ou une très mauvaise série. Ou tomber n’importe où entre ces deux extrêmes. Ou encore peut-être autre chose. Je ne sais pas.

Je peux vous dire aussi sans trop m’avancer que la série sera diffusée sur ABC Family. Plusieurs épisodes plairont à certaines personnes, et moins à d’autres. Des gens regarderont, d’autres non. Globalement, et j’ose le déclarer ici et maintenant, la qualité de la série sera jugée en fonction des goûts et des affinités de chacun, et aucun consensus ne sera atteint.

Les épisodes dureront sans doute une quarantaine de minutes.

...

Donc oui.

C’était une bonne grosse daube.

Ju
Notes

[1Entre juin et septembre, la charte éditoriale de pErDUSA oblige tous les rédacteurs à commencer leurs textes par ces trois mots.