1er novembre 2013
Episode Octobre
Sans déconner, quatre moments du mois, quatre séries de CBS.
Mais en octobre, on a parlé d’autres chaines, on a écrit sur d’autres séries. Par exemple, d’une comédie pas drôle sur HBO, d’un drama overzetop sur ABC, d’une série portenawak sur FOX, de méchants vampires sur The CW et... d’une série des années 70... sur CBS.
Jéjé !
Et non, on n’a toujours rien écrit sur Agents of S.H.I.E.L.D., mais il y a une bonne raison pour ça. Blackie s’est bien assise devant la série, pleine d’enthousiasme, et ça fait trois semaines qu’on essaie de la réveiller.
1 The Big Bang Theory

24 octobre / I want to go to there
Par Iris
Si on m’avait dit il y a deux mois que The Big Bang Theory donnerait un de mes épisodes de sitcom préférés, j’aurais probablement ri au nez de celui qui me disait ça. Mais j’ai recommencé à regarder la série avec sa septième saison, et j’ai été forcée d’admettre que la série était redevenue drôle depuis la saison 3 qui me l’avait faite arrêter.
Et pourtant, l’épisode 6 de cette septième saison est allé encore plus loin que tout ce que je pouvais en attendre. Pour fêter l’anniversaire de sa rencontre avec Bernadette, Howard décide de lui écrire une chanson. Et quelle chanson. En un peu plus de trois minutes, c’est tout l’amour qu’il a pour elle qui ressort de la plus jolie façon qui soit, et ça donne probablement une des plus belles déclarations que j’ai vu dans une sitcom. Truffée de références geeks, et interprétée à merveille par tout le groupe d’amis, elle est un touchant hommage à à quel point quelqu’un peut rendre meilleure la vie de ceux qui le connaissent. On se retrouve face à quelque chose de crédible et d’extrêmement humain.
Et rien que pour ces 3 minutes et demie, je suis on ne peut plus reconnaissante envers tous ceux qui m’ont fait me remettre à la série.
2 Person of Interest

15 octobre / Girls Gone Wild
Par Jéjé
Person of Interest n’a peut-être pas sur le papier les personnages les plus subtils de la télévision, mais elle compense ce petit défaut avec l’une des distributions les plus solides du moment, particulièrement en ce qui concerne les femmes (Taraji P. Henson, Sarah Sahi, Amy Acker et Paige Turco).
Formidablement incarnés, les personnages féminins de la série passent peu de temps ensemble. Alors quand Person of Interest s’amuse et décide d’envoyer trois d’entre eux comme appât d’un bellâtre dans une boîte de nuit, on a l’un des moments les plus réjouissants d’octobre.
3 Elementary

3 octobre / Sherlock est un chic type quand même
Par Conundrum
Elementary propose des histoires toujours aussi solides cette saison. C’est un procedural intelligent au dénouement toujours aussi imprévisible. Mais ce n’est pas ici que réside l’intérêt de la série. La relation Joan-Sherlock était devenue très casse gueule sur le papier lorsque les producteurs ont changé le sexe de Watson. C’est donc une très agréable surprise que de constater qu’il s’agit de l’aspect le mieux traité de la série.
Avec un personnage principal aussi brillant que Sherlock, Watson a souvent été la porte d’entrée du téléspectateur en saison une pour découvrir l’univers si particulier d’Elementary. Même si graduellement, Holmes a accordé plus de respect à Watson, la saison 1 n’est pas arrivée à un parfait équilibre entre les deux protagonistes. Dans ce second épisode de la saison, on s’intéresse au passé "made in CBS" de Joan où Holmes est presque relégué au second plan.
Voir Holmes demander à Watson s’il pouvait l’accompagner la prochaine qu’elle irait se recueillir sur la tombe du patient qu’elle a tué était très touchant. C’est une courte scène qui continue à donner de l’importance à un passé de Watson qui peut difficilement rivaliser avec celui d’un Holmes qui implique Irene Adler et Moriarty. C’est touchant, efficace et d’une justesse remarquable. Cette respectueuse et forte amitié est l’aspect que j’apprécie le plus de la série. C’est l’excellente surprise d’Elementary et quelque chose que je n’avais vraiment pas vu venir.
4 The Good Wife

27 octobre / "Document everything"
Par Feyrtys
Si je mets de côté The Good Wife, le meilleur moment que m’ait offert une série au cours des derniers jours a été l’instant où je me suis demandé, devant The Millers, comment Will Arnett pouvait être aussi orange sans être radioactif. En finissant "Hitting the Fan", je savais que même s’il lui poussait un bras, il ne pourrait surpasser ce que je venais de voir.
Tout le monde sait que The Good Wife est une excellente série. On l’a dit et répété, on a mis la série en haut du tableau à de nombreuses reprises (même quand elle a offert des intrigues bancales à ses personnages secondaires, non je n’oublierai pas le mari de Kalinda), on offre les coffrets de la série à Noël dans la famille, c’est dire si l’on aime, la Bonne Épouse.
Des épisodes jubilatoires, la série en a également offert un bon nombre. Mais ce qu’on ignorait, c’est que la série nous donnerait un jour un épisode aussi magistral, à couper le souffle, un épisode dans lequel aucune ligne de dialogue n’est à jeter, aucune intrigue ne vient déranger l’équilibre, et dans lequel notre fidélité de spectateur est récompensée au centuple.
Il s’agit du genre d’épisode qu’on a envie de revoir, tout de suite. Celui qui nous fait prendre notre téléphone pour envoyer des SMS à tous nos amis qui suivent la série en direct pour dire des choses aussi intelligentes que "Ju !!! The Good Wife !! Ju !"
Mais finalement, qu’a-t-il de spécial, « Hitting the Fan » ? Il ne s’agit pourtant pas d’un épisode de sweep (ça existe encore seulement ?), ni d’un season finale, encore moins d’un series finale. Il n’y a pas non plus de perruque rouge, pas de mère morte sur un canapé, pas de "Thirteen !", pas de pré-éclampsie, pas de panne de moteur au milieu de l’espace, pas de match dans la boue.
Non, à la place, nous avons un groupe d’avocats qui décide de quitter la firme qui les emploie depuis quelques années et d’emporter avec eux les clients qui voudront bien les suivre. On parle de confisquer des téléphones, de contourner des pare-feux, de faire les yeux doux à des clients et on cite Judas. Rien ne très palpitant en somme, sur le papier. Et pourtant…
À la fin de l’épisode 5.04, tout le monde se doutait que la série allait prendre un tournant décisif et que "Hitting the Fan" allait être mémorable. Tout le monde savait qu’il y aurait des conséquences, mais personne ne les imaginait. Pas comme ça en tout, pas avec cette force, ces enjeux, cette tension qui vous donne envie de bondir de votre canapé.
L’épisode a réussi à me surprendre tout en coulant de source. Chaque réaction, aussi excessive ait-elle pu être, a trouvé une explication. Chaque coup bas, chaque regard entendu, chaque scène dans laquelle Alicia fait face, droite comme un i, aux avocats de Lockhart/Gardner, était une source de jubilation telle que j’en ai rarement connu devant une série. Tant pis si l’épisode suivant est moins fort, moins prenant, le souvenir de celui-ci suffira à porter la série jusqu’au bout.
J’ai eu de la peine pour Will. Puis je lui en ai voulu. J’ai exulté avec Alicia quand elle lui tient tête. Je lui en ai également voulu de ne pas voir en quoi l’intervention de son mari était injustifiée. Puis à nouveau, j’ai eu de la peine pour Cary, j’en ai voulu à Kalinda, à Diane, puis dans les dernières secondes de l’épisode, j’ai espéré et espère toujours qu’elle se venge de Peter. Parce qu’ils sont tous un peu hypocrite, tous un peu blessé, un peu salaud, un peu égoïste, un peu lâche, qu’ils font tous preuve d’une certaine mauvaise foi, on ne peut qu’aimer inconditionnellement les personnages de The Good Wife. Surtout quand ils nous offrent des répliques comme celle-ci :
"We’re coming after you. All your clients. Every single one we worked to make happy while you’d swept in at the last minute to take credit. We’re taking them. And then you know what you’ll have ? A very nice suite of offices."
5 It’s Always Sunny in Philadelphia

27 octobre / BOUH !
Par Ju
Pas la peine de me remercier.