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Mon Vilain Secret
Titre original : My Dirty Secret
Saison 3 - Episode 9 | N° dans la série : 55 | N° de Production : 303
1ère Diffusion (Originale) : 11/12/2003 - (Française) : 17/07/2004

Résumé

Elliot a des difficultés à prononcer les termes cliniques des parties intimes de ses patients résultat d’une enfance refoulée. Elle se sent encore plus gênée suite à un orgasme d’une de ses patientes lors d’un examen gynécologique. De son côté, le Dr Cox se retrouve à dormir chez J.D. et Turk suite à un mauvais conseil de J.D. sur sa relation avec Jordan.
Quant à Carla, elle suggère à Turk de ne plus faire l’amour jusqu’à leur nuit de noce trouvant cette idée romantique.


Synopsis de l'épisode

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Distribution & Production principale
Scénariste(s) : Matt Tarses

Réalisateur(s) : Chris Koch

Acteurs présents : Zach Braff (Dr John "J.D." Dorian), Sarah Chalke (Dr Elliott Reid), Donald Faison (Dr Chris Turk), Neil Flynn (Le Concierge), Ken Jenkins (Dr Bob Kelso), John C. McGinley (Dr Perry Cox), Judy Reyes (Infirmière Carla Espinosa)

Guest Star(s) Récurents : Scott Foley (Sean Kelly) [x12], Johnny Kastl (Doug Murphy) [x51], Christa Miller (Jordan Sullivan) [x88], Mike Schwartz (II) (Lloyd) [x19], Aloma Wright (Infirmière Laverne Roberts) [x80]

Guest Star(s) : Barry Bostwick (M. Randolph), David Platt (III) (Guy), Julie Sanford (Catherine), Carrie Stroup (Mme Cantwell)

Notes de production

* Notes :
- Dans cet épisode, le personnage que joue Barry Bostwick a un problème de prostate. Barry Bostwick s’est réellement fait opéré de la prostate en 1997. Il est connu pour son rôle du Maire Randall Winston dans la série Spin City (1996-2002). Il a ensuite fait des apparitions dans Cold Case : Affaires Classées (2005), Ce que j’aime chez toi (2006), Ugly Betty (2008), Supernatural et Hannah Montana, le film (2009). Il a également fait une apparition dans le premier épisode de la saison 6 de Nip/Tuck.
- Barry Botswick est le quatrième acteur de la série Spin City à apparaître dans Scrubs après Heather Locklear (Julie Keaton), Alan Ruck (M. Bragin) et Richard Kind (Harvey Corman).
- Cet épisode est un peu compliqué car Sean est soudain de retour sans raison et les pensées de J.D. ne l’expliquent pas.
- Au Royaume–Uni et dans quelques autres pays, cet épisode a été diffusé en tant que troisième épisode de la saison 3 sans aucunes modifications dans le monologue de J.D.
- Vers la fin de l’épisode, lorsque le Dr Cox se disputent avec Jordan à l’hôpital, le Dr Cox se tourne vers J.D. et on peut lire sur son tee-shirt « I’m not as think as you drunk I am » ce qui signifie « Je ne suis pas comme vous pensez que je suis ivre ». Cette phrase va être utilisée par J.D. dans l’épisode 21 de la saison 4, “Bouche Cousue”. Cette phrase vient de l’épisode 14 de la saison 2 de M*A*S*H*, “Lèvres en feu s’enflamme” (“Hot Lips and Empty Arms”).
- Cet épisode était initialement prévu pour être diffusé en tant que troisième épisode de la saison 3. La chaîne NBC a changé sa programmation car elle ne voulait pas mettre en concurrence les nouveaux épisodes de Friends et Scrubs avec la finale de la Ligue majeure de baseball (MLB) nord-américaine (appelée les World Series), opposant les Yankees aux Marlins, qui a eu lieue le 16 octobre 2003 et qui a été diffusée sur la Fox. Plutôt que de diffuser cet épisode la semaine suivante, NBC est passée directement à l’épisode 4 de la saison 3, "Ma Baleine Blanche", et diffusé "Mon Vilain Secret" le 11 décembre 2003. De toutes petites modifications au monologue intérieur de J.D. ont été faites pour tenir l’épisode à jour. Par exemple, ai début de l’épisode ; J.D. devait dire : « Le petit ami d’Elliot est de retour pour le week-end tandis que la mienne est absente. » C’est devenu : « Ah Elliot et son petit copain biologiste, ils remettent ça. Mais c’est drôle, ça ne m’ennuie plus du tout. »

* Gaffes :
- Carla fait face à un livreur qu’elle dit être en short. Or, quand il s’en va, on peut voir qu’il est en pantalon.
- Quand Carla propose à Turk d’avoir des relations sexuelles, il dit qu’il va prendre les préservatifs. Cela n’a aucun sens puisque dans l’épisode précédent, Carla dit qu’elle prend la pilule.

* Allusion :
- J.D. dit au Dr Cox « Help me help You » (en VF, « Mettez-moi dans le coup »).
Le “Hep me help you” est une phrase prononcée par Jerry Maguire, titre d’un film réalisé par Cameron Crowe, sorti en 1997 et mettant en scène Tom Cruise.

* Citations :
Pensées de J.D. : - A l’hôpital, chaque matin est porteur de surprises. On peut rencontrer une maladie dont on n’a jamais entendu parler, faire un bon diagnostic qui sauvera la vie d’un patient. Ou jouer au jeu des nouveaux surnoms.
J.D. : - Bonjour jeune baleine blanche.
Turk : - Non.
J.D. : - Non à blanche ou à baleine ?
Turk : - Non, c’est tout.

Le concierge : - Hey crétin ! Ah ah ah, je dis crétin, il se retourne.
J.D. : - Je me retourne parce que vous m’avez déjà fait le coup du crétin le mois dernier.
Le concierge : - Et vous vous étiez retourné ?
J.D. : - Ouais. Vous voulez que je vous dise ? Je crois que vous n’avez plus d’idées pour vous moquer de moi.
Le concierge : - Non, j’en ai encore.
J.D. : - Allez-y, trouvez-en une, là, maintenant (l’homme de l’entretien réfléchit). C’est bien ce que je pensais.

Infirmière Roberts : - Oh des billets pour Sea World. Merci Sean.
Sean : - Vous allez emmener votre famille et vos amis ?
Infirmière Roberts : - Pas du tout, je vais les revendre.

Elliot : - Sean va me faire nager avec les dauphins ce week-end.
J.D. : - Oh c’est vrai, génial mais attention aux morsures.
Sean : - Les dauphins ne sont pas agressifs, n’aies pas peur.
Elliot : - Oh et comment tu t’es fait cette cicatrice géante sur la cuisse, déjà ?
Sean : - Oh c’est une porte d’armoire, elle s’est écroulée sur moi.

Carla : - Tu lui mens déjà ? J’adore ça !
Sean : - C’était pas un dauphin, je ne lui mens pas.
Carla : - C’était quoi ?
Sean : - Une baleine blanche.
Turk : - Présent !
J.D. : - Ouais, je savais que ça allait te plaire.

Elliot : - Mme Cantwell, il faut que je vous fasse un petit examen alors on met ses pieds dans les étriers, on écarte bien et… on ouvre son coquillage !
(La patiente a un orgasme.)
Elliot (sortant de la chambre de la patiente) : - Viens Sean, on y va.
(Elliot bute sur un chariot.)
J.D. : - Tu lui offres même pas un petit café ?

J.D. : - Elliot, fais pas cette tête. Tu n’es pas la première, c’est même assez fréquent que ce genre d’examen provoque un orgasme. C’est pas grave.
Elliot : - Je sais pas. Je suis sure que vous deux, vous pensez plus qu’à ça et vous vous fichez de moi.
Turk : - Elliot, on est des professionnels, n’est-ce pas Dr Dorian ?
(J.D. imagine Elliot avec une patiente à forte poitrine.)
Turk : - J.D. ?
J.D. : - Oh pardon, j’ai un peu perdu le fil, où est-ce qu’on en était?
Elliot : - Génial !
J.D. : - Oh Elliot, qu’est-ce que tu lui as fait ? J’ai jamais entendu crier une femme aussi fort.
Elliot : - Oh oui, ça ne m’étonne pas de ta part.
Turk : - Ah ah ! Tu vois, c’est marrant, ça veut dire que t’as jamais vraiment comblé une femme.
J.D. : - Et ben tu devrais vérifier ça auprès de ta maman, ah ah ah !

Livreur : - Bonjour madame, j’ai une douzaine de bassins à livrer. Quand est-ce que je pourrais récupérer ma médaille ?
Carla : - Pourquoi ?
Livreur : - Celle qui va me récompenser d’avoir déchiffré votre écriture en patte de mouche.
Carla : - Ecoutez, je passe dix-huit heures par jour à courir dans cet hôpital entre des patients qui risquent de mourir et des patients qui vont mourir alors quand je trouve le temps de passer une commande de bassins, je l’écris à toute vitesse donc vous m’excuserez si je n’ai pas la moindre envie d’écouter les remarques d’un type de quarante ans qui porte encore un short pour aller au travail. Maintenant, je vous écoute, vous avez trois mots à dire et trois mots seulement.
Livreur : - Une signature mademoiselle.

Jordan : - Merci encore de m’avoir lâché la porte au nez.
Dr Cox : - Pour ma défense, je ne savais pas que tu étais derrière moi parce que je n’entendais personne me dire que j’étais un type épouvantable.
Jordan : - Tu paies rien pour attendre.
J.D. : - Hey comment vont les jeunes parents ?
Jordan : - Oh très bien, je suis en pleine forme. (Au Dr Cox) Passe une bonne journée et surtout ne rentre pas trop tard pour pouvoir ignorer ton fils et ne pas faire tes corvées.
Dr Cox : - Ça me donne envie d’étrangler tout ce qui bouge autour de moi. Viens Marilyne.
J.D. : - Alors, vous et Jordan, vous avez envie qu’on en parle ?
Dr Cox : - Oh oui mais pas ici parce que je vais probablement me mettre à… pleurer, voilà, ça y est, c’est trop tard. Je m’étais juré de ne pas craquer. Du calme Perry, reprends-toi. Respire à fond, tu vas y arriver, respire, respire, respire, respire, respire, respire, respire… aaghr ! Pauvre crétin.

M. Randolph : - Je t’en prie Catherine, ce n’est pas le moment de faire une scène. Pardonnez-lui docteur, mais elle a beaucoup de mal à se dominer.
Dr Cox : - Vous êtes des puritains n’est-ce pas ?
M. Randolph : - Oui, épiscopaliens, pourquoi ?
(Le Dr Cox lève le pouce.)

Carla : - Tu ne vas tout de même pas exclure la Côte d’Azur de notre voyage de noce à cause des plages de nudistes ?
Turk : - Chérie, tout l’intérêt du mariage c’est que je reste seul à pouvoir regarder tes nénés et tout le reste.

Le concierge : - Stupide !
J.D. : - Vous devenez vraiment ridicule. Prenez un autre souffre douleur.
Le concierge : - C’est pas moi qui les prends, ils viennent à moi.

(Turk jette un papier qui atterrit aux pieds de l’homme de l’entretien.)
Le concierge : - Vous savez, ce genre de débris peut se faire aspirer par les conduits d’air conditionné. Et quand ça se produit, il faut que je passe la journée entière à ramper à l’intérieur des murs et j’ai horreur de ça. Parce que ça provoque des hallucinations. C’est le manque d’oxygène. J’ai passé des heures derrière ce mur à me prendre pour une sirène. Alors voilà, vous jetez vos trucs dans la poubelle et moi, je passerais pas des journées entières à accorder les vœux de pêcheurs et de prince charmant. D’accord ?
Turk : - J’ai pas peur de vous. La vie est trop belle. Je suis indestructible.
Le concierge : - C’est bien ce que j’espérais.

Dr Kelso : - Dr Murphy, commencez donc par nous décrire l’évolution de la maladie dont souffre votre patient, M. Aronson.
Doug : - M. Aronson souffre d’une cardiomyopathie obstructive accompagnée d’une grave hypertension pulmonaire.
Dr Kelso : - Erreur. Il est mort. Encore un qui a avalé son extrait de naissance. Concurrent suivant. Dr Reid.
Elliot : - M. Murdock a été admis pour broncho pneumopathie obstructive, il répond bien aux antibiotiques et aux broncho dilatateurs mais ils ont provoqué une irruption sur ses… parties privées.
Dr Kelso : - Sur quoi ?
Elliot : - Sa bistouquette.
Dr Kelso : - Excusez-moi.
Elliot : - Ses bijoux de famille.
Dr Kelso : - Dr Reid, non seulement vous avez le culot d’abandonner une patiente au beau milieu d’un examen pelvien mais en tant que médecin, je constate que vous êtes incapable de prononcer de simples termes cliniques, des mots tels que pénis ou vagin ou anal.
Elliot : - Anal n’est pas un gros mot, monsieur.
Dr Kelso : - Allez dire ça à ma femme.

Dr Cox : - Oui, la biopsie est revenue et comme je le craignais, elle est positive, il s’agit bien d’un cancer.
M. Randolph : - Zut ! (A Catherine) Excuse ma grossièreté. Et écoute Catherine, je pense que cette conversation sera ponctuée de ce genre de vocabulaire et tu ferais mieux d’attendre dans le couloir.

J.D. : - Ecoutez monsieur, je sais qu’il s’agit d’un cancer mais je ne suis pas vraiment inquiet.
M. Randolph : - Excusez-moi, est-ce que je confonds le cancer et un autre genre de maladie ?
Dr Cox : - Non, pas du tout. Je crois que ce qu’essaie d’exprimer ce jeune garçon c’est plutôt le fait qu’il ne s’est pas encore étendu aux ganglions lymphatiques et qu’il est donc facilement opérable.
J.D. : - Oui et nous avons une place en chirurgie, ce soir. Je me suis arrangé pour vous faire admettre. Je sais que c’est extrêmement rapide et que ça peut vous paraître très angoissant mais je tiens à vous dire que si vous avez la moindre question, je suis là.
M. Randolph : - Vous savez sur quelle chaîne passe l’émission gay ?
Dr Cox : - Vas-y, dis-lui.
J.D. : - Sur Bravo le lundi à 10 heures, à 9 sur Central, 8 sur Mountain.

J.D. : - Vous savez Dr Cox, on se connaît depuis plus de deux ans. Laissez-moi vous aider. Mettez-moi dans le coup, mettez-moi dans le coup, mettez-moi dans le coup !
Dr Cox : - Stop !
J.D. : - Mettez-moi !
Dr Cox : - Blanc bec, laisse-moi te raconter une petite histoire. Elle commence tous les jours à cinq heures du matin, c’est-à-dire à peu près au moment où tu te maquilles pour aller au travail et où je suis brusquement réveillé par un bruit. Est-ce que c’est un chat poignardé par un couteau de chasse ? Non, non, c’est mon fils. Il a faim et sa couche est tellement remplie que j’envisage d’embaucher un garçon d’écurie très prochainement. Mais je me lève et je m’occupe de lui parce que je l’aime ce môme. Et puis, tu me connais, je suis plutôt généreux (il siffle). Je pars pour l’hôpital où je retrouve mon service et toute une bande de jeunes gens avides d’apprendre et dont tu es le parfait exemple. Et une centaine de chambres remplies de malades qui comptent sur moi mais il faut pas se plaindre, on me paye à peu près autant qu’un type qui casse des cailloux sur les routes et je ne suis pas obligé de travailler plus de 200 heures par semaine, alors je me rends compte que je fais parti des privilégiés. Et puis, je rentre chez moi vers onze heures, minuit, je suis accueilli par le parfum exquis de vomi de bébé dans une maison qui, auparavant, sentait le… rien du tout, rien, rien du tout, en fait la maison ne sentait rien du tout et la seule chose dont j’ai envie, avant de me coucher et de reprendre ce merveilleux cycle, c’est de… m’allonger sur le canapé du salon avec une bière et regarder un peu de sport à la télé et si je n’ai pas trop transpiré pendant ma journée de labeur, glisser ma main à l’intérieur de mon pantalon mais… ça ne correspond visiblement pas à la définition de Jordan de la présence du père. Voilà, tu sais tout Superstar. Règle ça !

J.D. : - Mais c’est facile, il suffit d’en parler. Dites-lui tout ce que vous ressentez.
Dr Cox : - Est-ce que je dois lui avouer toutes mes fragilités pour qu’elle comprenne que je suis humain.
J.D. : - Je crois que ça vous ferez pas de mal de laisser tomber votre carapace et de vous montrer enfin tel que vous êtes. Nous aussi, on sera content mais ça c’est une autre histoire. Et puis, vous voulez pas finir comme les Randolph qui sont incapables de communiquer et de dire un mot plus haut que l’autre. (Le Dr Cox ne répond pas.) Vous aimeriez qu’on soit un peu plus comme les Randolph, c’est ça ?
Dr Cox : - Ah ! Si seulement, Dorian, si seulement.

Carla : - Alors, voilà ma surprise. Tu sais qu’on va se marier dans six mois et je trouve que ce serait beaucoup plus… excitant…
Turk : - Ouais.
Carla : - Si on ne faisait plus l’amour jusqu’à notre nuit de noce. Tu imagines, on en aura tellement envie !
Turk : - Ah oui, génial ! Heum… j’ai une autre proposition. Qu’est-ce que tu penserais si… toi tu faisais plus l’amour et que moi, je continue à le faire.
Carla : - Comment ? Avec une autre fille ?
Turk : - Non, je te le ferais une fois que tu seras endormie.
Carla : - Turk, tu ne comprends pas ce que cette idée peut avoir de romantique.
Turk : - Peut-être que tu me confonds avec cet eunuque avec qui t’étais sortie ?

Doug : - Dr Kelso, aucun de mes patients n’est mort aujourd’hui.
Dr Kelso : - Oh, vraiment ! Le cadavre de M. Kops semble prouver le contraire.
Doug : - Oh non !
Dr Kelso : - Oh Dr Reid ! Votre patiente, Mme Block, vient de nous faire une infection urinaire. Il semblerait que ça la brûle et qu’elle souffre à chaque fois qu’elle essaie de changer l’eau du canari.

Turk : - Je vais mourir.
J.D. : - Oh arrête, ça fait que douze heures que t’as pas fait l’amour.
Turk : - C’est bien ce que je dis, c’est une torture.
J.D. : - Pourquoi est-ce que tu… te satisfais pas par toi-même.
Turk : - Tu sais bien que c’est pas mon truc.
J.D. : - Non ?
Turk : - Non. J’ai dû le faire deux fois dans ma vie.
J.D. : - Comme moi.
Pensées de J.D. : - Enfin deux fois chaque jour de ma vie.

Dr Cox : - Oh mon joli petit scoubidoubidou ! Tu sais ton conseil de dire à Jordan tout ce que je pensais c’était absolument génial, merci beaucoup. Maintenant, j’ai plus qu’à m’installer chez vous. Où est la chambre ? Bonne nuit les copains.
J.D. : - Faut qu’on répare cette serrure.
Turk : - La seule serrure que je veux réparer c’est celle qui verrouille la culotte de Carla.

Turk : - Elle a tout fermé, vieux. Là, comme ça. C’est la prison. Personne n’entre, personne ne sort.
Dr Cox : - Ouais, c’est dur.
J.D. : Si vous vous servez pas de mon lit, je peux y aller.
Dr Cox : - Non, tu ne peux pas parce que si Jordan m’a viré et que je suis ici c’est bien de ta faute.
J.D. : - Vous lui dites que s’occuper d’un bébé c’est pas un vrai travail et puis vous vous étonnez qu’elle vous mette à la porte ?
Dr Cox : - Blanc bec, tu m’as dit de lui dire exactement ce que je ressentais et c’est ce que j’ai fait alors tu ne bougeras pas de ta place tant que tu n’auras pas une idée pour me sortir de ce pétrin.
J.D. : - Hey Dr Cox, je sais, je me rends compte que c’est vexant et que ça doit pas être facile à vivre, surtout pour un psychotique dans votre genre. Mais, j’en peux plus, d’accord ? Il est trois heures du matin et il n’y a rien au monde qui m’empêchera d’aller me coucher maintenant (le téléphone se met à sonner).

J.D. : - Je sais que c’est toujours très angoissant d’entendre parler d’une intervention touchant au pénis.
M. Randolph : - Oh oh oh, une petite pause, s’il vous plait docteur. Le couloir Catherine.

J.D. : - Je sais qu’il peut y avoir des effets secondaires. Mais, généralement, l’incontinence disparaît et les dysfonctionnements sexuels peuvent être traités par le viagra ou par une pompe à pénis.
M. Randolph : - Une pompe à pénis ? Ça doit être un peu bizarre.
J.D. : - Non, pas forcément (il s’imagine pompant M. Randolph).
M. Randolph : - Fin de la discussion, jeune home, je refuse de me faire opérer. Encore que ça ne me déplaise pas qu’on m’est rasé le pubis. Proportionnellement, l’organe parait beaucoup plus… imposant.

Carla : - Ecoute, Elliot, il faut que tu sois à l’aise avec, c’est tout, alors on oublie les patients pour l’instant et on commence avec ça (elle lui montre la photo d’une femme nue).
Elliot : - Oh c’est pas vrai ! Elle s’est fait tatouée le tutu, on dirait un gros papillon. C’est d’un triste !
Carla : - Sur le vagin, Elliot, elle a un tatouage sur son beau vagin. Essaie de le dire.
Turk : - Ohhhhhh ! Qu’est-ce que vous faites ? C’est pas juste et c’est ridicule.

Carla (parlant de la photo de la femme nue) :
- C’est vrai que c’est assez triste… comme papillon.

Turk : - Ici, c’est un hôpital. Pourquoi vous passez cette chanson ?
Le concierge : - Oh, vous aimez pas “Il faut que t’enlève tes fringues”, cette merveilleuse chanson classique qui vante l’amour platonique ? M’enfin, c’est inouï.
Turk : - Je sais ce que vous essayez de faire et ça marche pas.
Le concierge : - Bien sur que non, pas avec vous. Vous êtes… comment déjà ? Indestructible. Quelle chance ! Bon, au travail.
(Turk se bouche les Oreilles alors qu’il vient de remettre la chanson.)
Le concierge : - Nouveau cobaye !

Elliot : - Donne à M. Greenway deux grammes de pénicilline.
Carla : - Pourquoi ? Est-ce qu’il a des boutons sur le zizi (elle rigole) ?

Elliot : - Carla, tu as raison, je sais, je suis gênée par les gros mots. Et, autrefois, ça m’aurait mise horriblement mal à l’aise de l’avouer mais là, je vais dominer ce problème tranquillement. Et, tu peux te moquer de moi, ça va, je ne t’en voudrais pas mais j’aimerais comprendre pourquoi les autres n’ont jamais le droit de se moquer de toi ?
Carla : - Y a plein de gens qui se moquent de moi.
Elliot : - Oh, tu parles ! T’as déjà oublié le livreur, hier, le pauvre. Tu l’as carrément rembarré devant tout le monde.
Carla : - Mais c’est pas mon ami. Mes amis peuvent me taquiner chaque fois qu’ils le veulent.
Elliot : - C’est vrai ? Et bien dans ce cas, laisse-moi te dire, mademoiselle Je-sais-tout, qu’on en a tous ras-le-bol que tu nous fasses la leçon.
Carla : - D’accord, je suis un petit peu autoritaire.
Infirmière Roberts : - Un petit peu ? Tu parles ! Si tu rencontrais Jésus Christ en personne, tu pourrais pas t’empêcher de lui dire où il doit garer son âne.
J.D. : - Oh oh oh, je peux jouer moi aussi ? Et quand elle prend son air là « je suis très occupée, on m’attend au bloc ». Ou quand elle est de mauvaise humeur et qu’elle fait « oh Bambi, qu’est-ce que tu veux ? me cherche pas, ça va mal finir ».
Doug (rigolant) : - Oui, c’est tout à fait ça.

J.D. : - M. Randolph !
M. Randolph (parlant de Turk) : - Qu’est-ce qu’il vient faire ici ? Vous savez bien que ces gens-là ne me plaisent pas. (Regard outré de Turk) Les chirurgiens pas les afro américains.
Turk : - Oh, on dit plus ça, on dit les blacks aujourd’hui.

Jordan : - Tu ne pourrais pas faire preuve d’un peu plus de maturité ?
Dr Cox : - La voilà ma maturité : blablablablablablablablabla.
J.D. : - Excusez-moi ?
Jordan et le Dr Cox : - Quoi ?

Pensées de J.D. : - C’est bizarre parce que le sexe a beau être naturel, ça peut quand même vous mettre mal à l’aise.
Elliot : - Toi, tu as un pénis et moi… j’ai un vagin.
Sean : - Oh, tu m’excites !
Pensées de J.D. : - Mais on peut arriver à surmonter cette gêne.

Pensées de J.D. : - Et comprendre que le sexe c’est aussi un réconfort.
Turk : - Hey, Carla, je viens de voir un patient qui m’a fait comprendre le sens du mot romantique. Et si tu veux qu’on reste dans l’abstinence, je suis d’accord à 100%.
Carla : - Tous les gens que je connais ont passé les deux dernières heures à me réciter mes défauts. J’ai envie de faire l’amour. Maintenant !
Turk : - Je prends les préservatifs.

Pensées de J.D. : - Quelquefois, c’est même un bon traitement.
Dr Cox : - Ohohoh, mais dis-moi, pourquoi tu étais si fâchée contre moi ?
Jordan : - Je me le rappelle même pas.
Pensées de J.D. : - Comment je sais tout ça ? Parce que ceux qui n’en profitent pas sont les mieux placés pour en parler.
(J.D. regarde la télé avec Jack.)
J.D. : - Salut, cinéma X ! (Il tourne Jack pour ne pas qu’il voie la télé.)

* Musiques de l’épisode :
- Have You Ever Really Loved A Woman de Bryan Adams
- We Don't Have To Take Our Clothes Off de Jermaine Stewart
- Do It Again de Stroke 9
- Timing's Off de Tart
- Moving de Tart
Membres additionnels de la production

Producteur exécutif : Bill Lawrence (III)
Co-producteur exécutif : Tim Hobert, Matt Tarses , Eric Weinberg
Producteur : Randall Keenan Winston
Co-producteur : Liz Newman, Mike Schwartz (II)
Musique : Jan Stevens
Montage : John Michel
Directeur de la photographie : John Inwood
Création des décors : Cabot McMullen
Producteur associé / délégué : Danny Rose
Analyse du scénario : Angela Nissel
Assistant montage : Timothy Serda
Chargé de Production : Irwin Marcus
Chef accessoiriste : Tim Caprarelli
Chef décorateur : Brian Kasch
Chef opérateur du son : Mike Florimbi
Coiffeur : Scot Williams
Consultant médical : Dr Jonathan Doris, Dr Dolly Klock
Coordinateur de la production : Hillary Simone Hirsch
Costumes / Costumière : Carey Bennett
Distribution des rôles : Brett Benner, Debby Romano
Maquilleur : Darla Albright
Montage de l'histoire : Janae Bakken, Debra Fordham, Mark Stegemann
Premier Assistant Réalisateur : Richard A. Wells
Second Assistant Réalisateur : Franklyn M. Gottbetter
Supervisation du scénario : Denise Karey
Superviseur de la post-production : Nicola Scaramuzzo
Superviseur de la production : Gabrielle Allan, Garrett Donovan, Neil Goldman

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Mise à jour le : 05/01/2014 à 14:31