Saison à Ju: Les 10 Meilleurs Épisodes de la Saison (point final)
25 juin 2011
Episode La
Et il avait raison. Moi non plus, ça ne me disait trop rien de ressasser pour la énième fois mes frustrations passées. Dire que The Killing est la pire série de tous les Temps, ça va bien deux minutes. Mais pourtant, au fond de moi, un sentiment naissait. Quelque chose d’étrange. Une sensation inhabituelle. L’envie de dire du bien.
Aujourd’hui, j’ai donc décidé de me concentrer uniquement sur le positif, en vous présentant dans cet article mes dix épisodes préférés de la saison 2010/2011.
Je me suis limité à un épisode par série, pour varier un peu les plaisirs, et je n’ai particulièrement fait attention ni à l’ordre ni à la cohérence de cette liste. Ce que je veux dire par là, c’est qu’elle est bâclée.
Mais qu’elle vient du cœur !
10 But At Last Came A Knock

En un mot : Monica Gallagher rend visite à ses enfants pour la première fois depuis qu’elle les a abandonnés.
Pour être tout à fait honnête, j’aurais certainement pu trouver un autre excellent épisode d’une autre série, qui aurait autant sa place ici (sinon plus) que But at Last Came a Knock. Quelques minutes de réflexion et un coup d’œil sur le forum m’auraient sans doute suffit. Seulement, je ne me voyais vraiment pas passer à côté d’une occasion de dire du bien de Shameless (un peu) et d’Emmy Rossum (beaucoup).
Rossum a été une vraie révélation au cours de cette saison. Parfaite dans son rôle, impossible à ne pas trouver formidable pour peu qu’on ait décidé de laisser une chance à la série. La première saison de Shameless n’est pas parfaite, loin de là, mais Emmy Rossum ? Elle n’est pas simplement une « actrice canon qu’on a essayé de rendre moche et qui se fout à poil de temps en temps ». Elle est attachante, surprenante, juste, et même terriblement émouvante dans ce qui s’est révélé être un de mes épisodes préférés de la saison.
Mention honorable : L’épisode suivant, qui finit de prouver que Shameless aurait tout intérêt à continuer dans le drame, et s’éloigner de la farce, dans sa deuxième saison.
9 Something Good Coming

En un mot : Les Amis de la Bouteille partent pour Hawaï.
Le final de la deuxième saison de Cougar Town réussit l’exploit de conserver tout l’esprit de la série, et toutes ses qualités, en transposant son action dans un lieu et un univers qui n’est pas le sien, loin de sa zone de confort.
Cougar Town à Hawaï reste Cougar Town, gardant ainsi intacts l’humour particulier de Bill Lawrence, et les vannes récurrentes de la série. Tout ça, plus une intrigue ancrée complètement dans ses personnages, un clin d’œil à Community, et un magnifique épilogue inattendu à Scrubs. Des gadgets absolument dispensables qui ne diluent en rien ce qui fait le charme de la série, ce n’était pas évident, loin de là.
Mention honorable : L’épisode d’Halloween.
8 Wayward Sons

En un mot : Will et son équipe s’activent enfin.
Je regrette un peu d’avoir choisi cet épisode au dépend d’un autre, car il n’illustre pas vraiment tout ce qui fait le charme de cette unique saison : son rythme, son ambiances, ses balades paranoïaques à New York filmées à la perfection, et ses personnages géniaux (Tania, Miles, Kale Ingram... et Truxton Spangler).
Mais il y a quand même une raison derrière ce choix. En définitive, j’ai choisi cet épisode parce qu’il offre une conclusion parfaite à la série, pleine de rebondissements, cruelle, et réaliste. Et, au cas où vous vous poseriez la question, c’est effectivement parce que cette fin est parfaite que j’ai décidé de nier l’existence d’un prétendu treizième et ultime épisode complètement foireux. Rubicon n’a que 12 épisodes.
Hmmm... Le pilote n’a rien à voir avec la série, et les deux suivants sont franchement faibles... Hmmm... C’est bien ce que je disais, Rubicon n’a que 9 épisodes.
Mention honorable : J’aurais pu aussi bien choisir n’importe quel épisode entre le cinquième et le onzième. Ils sont tous aussi géniaux les uns que les autres.
7 Who Got Dee Pregnant ?

En un mot : Le Gang tente de se rappeler de leur soirée d’Halloween (pour savoir lequel d’entre eux a mis Dee enceinte).
L’Autruche. Mais ce n’est pas tout. Mais quand même. L’Autruche est pour beaucoup dans mon amour pour cet épisode. Car Who Got Dee Pregnant ?, signé par Rob McElhenney et Charlie Day, est un petit bijou d’écriture.
Cet épisode, à la base, tourne autour d’un mystère à résoudre. Ensuite, c’est surtout l’occasion pour chaque personnage de se poser en narrateur (vraiment) peu fiable et d’apporter sa propre vision de la soirée en question. Avec une précision toute relative et dépendante de leurs degrés d’alcoolémie respectifs.
Tout ça, plus une autruche.
Mention honorable : J’ai vraiment hésité entre celui-ci, et l’épisode où le Gang achète un bateau. Pour une raison implicite.
6 Perfect Record

En un mot : Les Lions affrontent à nouveau les Dillon Panthers, pour un résultat inattendu.
J’ai déjà abordé cet épisode, en détails, au moment de sa diffusion, donc je vais éviter de trop m’y attarder.
Pour faire simple, avec Kingdom deux semaines plus tôt, Perfect Record est l’épisode qui m’a montré, sans l’ombre d’un doute, que Friday Night Lights avait encore des choses à dire dans sa cinquième et dernière saison.
Mention honorable : Le final de la série était parfait. Et je ne l’ai pas choisi parce que... je ne sais pas... c’était peut-être une erreur... Il était parfait. On va dire que son caractère exceptionnel et sa durée au-dessus de la moyenne l’ont disqualifié ? Oui, on va dire ça.
5 Goodbye, Michael

En un mot : Le titre de l’épisode parle de lui-même.
La septième saison de The Office était problématique, le dernier épisode de Steve Carell, lui, ne l’était pas. Goodbye Michael est un succès incontestable, qui fait une synthèse remarquable du personnage de Michael Scott en un peu plus d’une demi-heure.
Si, au cours de la série, ses facettes ont parfois semblé contradictoires (parce que, très clairement, elles le sont), cet épisode réalise le coup de maitre de leur donner une cohérence inédite. Greg Daniels, qui signe là son premier script depuis des années, revient vers sa série pour nous offrir Michael le Bouffon, puis Michael l’Enfant, puis le Michael plus malin qu’il n’y parait, et enfin le Michael attachant, sans que jamais la transition ne paraisse invraisemblable.
Une belle victoire, jamais niaise (contrairement à la chanson dans l’épisode précédent), et un dernier « That’s what she said » on-ne-peut-plus parfait.
Mention honorable : La demande en mariage.
4 Brother’s Keeper

En un mot : C’est l’épisode avec la fête chez les Bennett. Et si vous ne voyez pas ce dont je parle, regardez Justified. Merde !
Je ne dirais jamais assez de bien de cette deuxième saison, et encore moins quand j’aborde un épisode comme Brother’s Keeper, qui regroupe tous les personnages (ou presque, on se passe très bien de Wynona) dans un même lieu, et laisse la situation exploser.
Les intrigues amorcées quelques épisodes plus tôt trouvent une conclusion anticipée, la tension monte tout doucement, le sang coule, et la saison ne touche même pas à sa fin.
Au milieu de toute cette action, Justified trouve encore le temps pour ses dialogues savoureux, pour Margo Martindale qui chante, et pour une paire de longues scènes, qui n’en finissent pas, et pleines de suspense, véritable marque de fabrique de la série.
La deuxième saison de Justified est tout simplement ma saison préférée de 2011.
Mention honorable : Le précédent, avec le discours de Mags dans l’église, ou le final.
3 Fancy Party

En un mot : Andy et April invitent leurs amis à un diner chez eux (enfin, chez un de leurs potes, parce que, techniquement, ils n’ont pas de chez eux).
Comme pour celui de Friday Night Lights, j’ai déjà parlé de cet épisode au cours de la saison. Et comme je me refuse à tout spoiler dans cet article, je ne vois pas trop comment aborder à nouveau Fancy Party.
Du coup, je m’en tiendrais à un reproche. S’il y a bien une chose qui ne m’a pas convaincu dans l’excellente troisième saison de Parks and Recreation, c’est la romance entre Leslie et Ben.
En dehors d’une ou deux scènes amusantes, j’ai trouvé leur histoire très forcée, pas naturelle, et surtout très « série télé ». Il ne s’agit donc pas uniquement d’une absence d’alchimie entre les deux acteurs (même si c’est un problème), mais surtout d’une histoire un peu trop vue, et trop peu originale. En bref, tout le contraire du couple que forment Andy et April, et définitivement tout le contraire de l’exceptionnel Fancy Party.
Mention honorable : The Fight, écrit par Amy Poehler, où tout le monde se met une caisse, et avec les apparitions bienvenues de Janet Snakehole, Burt Macklin (FBI), et de son frère jumeau Kip Hackman (FBI).
2 Cooperative Calligraphy

En un mot : Mais qui a volé le stylo violet d’Annie ?
Community souffre de gros problèmes, qui font qu’elle ne m’enthousiasme pas autant que ce que je le souhaiterais. C’est malheureux, mais la série est terriblement inégale, encore plus cette année que l’an passé.
À mon avis, les épisodes ratés sont un peu trop nombreux, et leurs défauts ne sont que plus apparents face aux épisodes absolument parfaits que nous a offert la deuxième saison. Des épisodes qu’on peut compter sur les doigts d’une main, mais où tout fonctionne : l’ambition du concept, les vannes, l’écriture des personnages, les vannes, la réalisation, et surtout les vannes.
Après un début de saison partant dans tous les sens, Cooperative Calligraphy est un épisode à huis clos qui repose uniquement sur les personnages principaux et les laisse rebondir les uns sur les autres de la façon la plus naturelle (et la plus drôle !) possible, dans une escalade de situations absurdes qui dégénèrent complètement et finissent pas aboutir sur un message touchant, sans aucune fioriture, honnête, et mérité. Puis sur un rebondissement. Puis sur une parade de chiots.
Et tout fonctionne.
Mention honorable : À mon sens, les deux autres épisodes où tout fonctionnait cette année sont celui d’Halloween, et celui où le groupe joue à Donjon et Dragons. Si je ne m’étais pas limité à un épisode par série, ils auraient tous les deux fait partie de mon top 10.
1 The Suitcase

En un mot : Don et Peggy.
Tout simplement le meilleur épisode de la saison. De loin.
On peut presque considérer The Suitcase comme un autre épisode à huis clos, qui aurait remplacé l’unité de lieu par une unité de personnages. En effet, quasiment du début à la fin, il ne s’intéresse qu’à Don et Peggy, qui se disent des choses en face, s’engueulent, partagent, s’endorment.
C’est passionnant de la première à la dernière minute. Génialement écrit et interprété. Et une conclusion exceptionnelle à trois saisons et demie de développement pour ces deux personnages.
Mention honorable : Pour Kiernan Shipka, The Beautiful Girls. Ou pour tout le reste, le final de cette quatrième saison, plus maitrisée que jamais.