Critique des meilleures nouvelles séries télé (et des autres)
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Ma Saison à Nous - Les Meilleurs Acteurs et Actrices de Séries de l’Année

Tami Taylor Awards: Les meilleurs acteurs/personnages

Par la Rédaction, le 6 juillet 2008
Publié le
6 juillet 2008
Saison Les
Episode Les
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Après les bonnes surprises de l’année, nous passons aux personnages/acteurs qui nous ont marqués, et on aurait bien mis Michelle Forbes ou Anna Gunn en page d’accueil si on avait trouvé une chouette photo qu’on avait pas déjà utilisée... Mais puisque Joma parle vite fait de Blair, c’est la délicieuse Leighton Meester qui se retrouve à l’honneur.

La longue liste de Jéjé

10. Blake Lively / Serena van der Woodsen (Gossip Girl - CW)
Il est de bon ton de favoriser les brunes et les méchantes… Pourtant si Blair et ses machinations forment l’une des attractions principales de Gossip Girl, ma préférence va à Serena, la fêtarde repentie torturée. Loin d’en faire une chose pathétique et geignarde, Blake Lively charge son personnage d’un souffle mélancolique, qui rend crédible et émouvant son manque de confiance en lui et ses hésitations fréquentes. On évite ainsi de tomber dans la catégorie-cliché de « la pauvre petite fille riche ».
Et puis, Lively a quand même les plus beaux cheveux de la télé américaine (je sais, c’est pas très alpha mâle comme déclaration), et surtout, elle est l’une des actrices à pouvoir porter du jaune sans ressembler à une endive anémiée. Rien que pour ça, elle mérite sa place sur la liste des actrices de l’année.

9. Dana Delany / Katherine Mayfair (Desperate Housewives – ABC)
On lui en veut un peu peu à Dana Delany : elle a réussit à nous refaire croire en Desperate Housewives. On va tâcher de lui pardonner en se refaisant une intégrale de Kidnapped et de Pasadena.

8. Ginnifer Googwin / Margene Heffman (Big Love – HBO)
Elle est née le plus beau jour de l’année. Et si j’ai eu un peu de mal à suivre Big Love de façon régulière au début, son personnage m’y a toujours ramené et m’y a désormais scotché devant pour de bon.

7. James Spader & William Shatner – Alan Shore & Denny Crane (Boston Legal – ABC)
Parce qu’après quatre saisons, je ne me suis toujours pas lassé (et David Kelley non plus) de leurs plaidoiries et de la sincérité de leur amitié.

6. Michelle Forbes (In Treatment - HBO, Lost - ABC, Battlestar Galactica – Sci-Fi)
C’est Michelle Forbes.

5. Linus Roache – EADA Michael Cutter / Ana de la Garza – ADA Connie Rubirosa / Sam Waterston – DA Jack MacCoy (Law & Order - NBC)
La partie judiciaire de la série ne s’était jamais vraiment remise du départ de Steven Hill et de son personnage de District Attorney/Vieux sage malin. Dianne Wiest n’avait jamais vraiment trouvé sa place (s11-s12) et la présence de Fred Dalton Thompson, un ancien sénateur républicain dans la vie (s13-s17), outre son jeu approximatif, laissait un goût amer de mélange des genres inapproprié.
Avec la promotion du personnage de McCoy au poste de DA, l’harmonie a été rétablie : d’excellents acteurs pour des personnages aux positions clairement définies et même inédites.
Le remplaçant à l’ancien poste de McCoy correspond à une version un peu plus « bordeline » de celui-là, plus jeune et surtout plus classe. Linus Roache possède une prestance féline et sophistiquée, surprenante dans l’univers masculin un peu bourru de Dick Wolf. Quant à Rubirosa, elle est la première ADA à avoir des rapports privilégiés avec le DA, son ancien mentor. Elle n’est plus seulement la petite stagiaire qui dodeline de la tête ou qui boude quand le grand chef parle.

4. Rose Byrne / Ellen Parson (Damages – FX)
Son rôle est moins spectaculaire que celui de Glenn Close dans la série. Ellen Parson est plus passive, plus hésitante et évidemment beaucoup plus dans la retenue que son ogresse de patronne. Pourtant, c’est l’évolution et la maturation de ce personnage qui font l’intérêt de la série. Et Byrne est juste brillante. Elle ferait presque passer Glenn Close pour un vieux cabot…

3. Julia Louis Dreyffus / Christine Kimble (The New Adventures of Old Christine - CBS)
Parce qu’elle tout simplement l’actrice la plus drôle dans le rôle le plus hilarant de toutes les comédies à la télé.
Mange ça, Tina Fey !

2. Catherine Tate / Donna Noble (Dr Who) & The Catherine Tate Show
Les grandes pontes de la rédaction ont bien promis qu’il y aurait une semaine anglaise, mais mon esprit paranoïaque m’empêche d’envisager qu’elle arrivera vraiment.
Je profite ainsi pour caser ma révélation de l’année, l’extraordinaire, la merveilleuse, l’exquise Catherine Tate.
Un petit coup de mou dans la journée ? Vous aviez l’habitude de vous réfugier dans l’alcool, le sexe, les drogues dures, Mario Kart, Arrested Development. Oubliez tout ça ! Un petit sketch du Catherine Tate Show avec Lauren ou la grand mère cockney (deux des personnages les plus populaires créés par votre nouvelle amie), quatorze hurlements de rires à vous faire convulser sur le tapis et la vie redeviendra belle et rose !
Un petit avertissement. Vous risquez de regretter d’avoir lancé au lycée de gros regards de pitié atterrée à vos congénères qui répétaient les trois mêmes répliques des Guignols de l’info. Après une courte période, vous allez vous balader dans la rue en éructant des « Allrighhht » , « I ain’t bovered » et autres « What a fucking liberty » ! C’est un effet secondaire un peu embarrassant mais auquel vous allez très vite vous habituer.

1. Gabriel Byrne / Paul Weston (In Treatment – HBO)
Byrne doit être assis les neuf dixième de la saison dans son fauteuil. Il pose quelques questions par épisode. Son visage semble ne jamais changer d’expression.
Et de cette façon, il fait de Paul Weston le personnage le plus fascinant, intrigant, charismatique et complexe de la saison ! Affirmation péremptoire ? Rendez-vous compte, tous les rédacteurs de pErDUSA qui ont regardé In Treatment ont tous fini par rêver de lui !

La liste décousue de Joma

C’est quoi le sujet déjà ?
Ah... Alors, les meilleurs acteurs ou personnages. Ok ! Bon... Euh... Je pourrais pas prendre plutôt : Les rapports de Staline avec son peuple, choix et conséquence durant la grande guerre patriotique ?
Non ? Bon ben, ça va être court, surtout que je suis sûr que plein de gens vont en faire une tartine avec plein d’exemples et de photos.
Et c’est sur cette année en plus ?
Très bien, je peux donc oublier la Starbuck des saisons 1 et de 2 de Battlestar.
Ah ! Je sais, deux valeurs sûres : James Spader et l’autre là, l’ancien capitaine de la série de SF avec des grandes oreilles, y sont bons tous les deux, et en plus leurs personnages, ben y sont cools.
Vous en voulez d’autre ? Euh... ah oui tenez, y a un des Dean de Supernatural, celui qui porte presque le nom d’une plante chinoise, Ginseng... Jensen Ackles, voilà. Il paye pas de mine mais il rend plutôt bien la coolitude de son personnage. Bon en même temps on lui demande pas de jouer du Brecht non plus.
Je passe rapidement sur Leighton Meester, même si une fille qui arrive à rendre classe les serpillères qu’on lui fait porter, ça mérite notre respect. Je vais pas non plus m’étendre sur tous les acteurs de Breaking Bad, Mad Men et leurs personnages parce que je voudrais pas vous importuner trop longtemps. Et surtout, c’est pour finir sur la note finale qui va rapporter un max : Michelle Forbes.
Bon alors, déjà elle est brune et rien que ça c’est cool... Pardon, ce n’est pas important ? Ah ben je croyais que les trucs capillaires c’était... William Shatner, c’est le nom du pote de Spader dans Boston Legal que je cherchais ! Sinon pour Michelle, elle a quand même, à elle seule, revitalisé Battlestar Galactica avec la reprise de son personnage d’Helena Cain dans le téléfilm Razor. Et en plus, en faisant face au plus que bon Gabriel Byrne elle a montré que c’était pas une manchotte.
Voilà, j’ai fini, j’en oublie sûrement, mais j’sais pas ce que j’ai, je me sens pas super bien aujourd’hui. On se revoie la semaine prochaine ? Si vite ? Je me demande bien de quoi je vais parler...

La liste de Blackie

1. Aaron Paul / Jesse Pinkman (Breaking Bad) - AMC

Il faut un sacré mérite pour ne pas paraître transparent dans un duo où votre moitié est ce génie de Bryan Cranston, qui crève l’écran à chaque apparition. Aaron Paul est plus jeune, n’a pas autant d’expérience, et un rôle bien moins exploré que celui de Walter White dans cette première saison. Pourtant, il arrive à injecter du charisme et de la profondeur à ce petit dealer caricatural qu’est Jesse Pinkman, et le rendre absolument attachant. En espérant que Breaking Bad survive quelques saisons, Aaron risque fort de se bâtir une belle réputation avec ce rôle et de devenir la crème de la nouvelle génération, qui n’a peur de rien. Pas même de sortir avec Samaire Armstrong.

2. Mia Wasikowska / Sophie (In Treatment) - HBO

Je suis heureuse d’avoir mis du temps à céder aux constantes pressions faites de “Regarde In Treatment, strobien !”, car une fois la série commencée, je n’avais qu’une envie : voir tout de suite le prochain épisode du mercredi. Non seulement Sophie fut le personnage le plus fascinant de la série, mais elle fut la seule à me prouver que Paul possède une quelconque utilité en tant que psychiatre. Aucune séance avec elle ne ressemblait à l’autre et Mia Wasikowska, même si j’ai toujours du mal à prononcer son nom, fut une découverte totale. Avoir le jeune âge de son personnage l’a peut-être aidée, mais elle n’en a pas moins su montrer une palette d’émotions si riche qu’un simple regard m’a souvent bouleversée. Les acteurs vétérans qui l’entourent peuvent avoir très peur d’elle, car Mia les enterre à plate couture.

3. Amy Pietz / Franny Tolchuk (Aliens in America) - CW

Quand j’entends parler de la comédie musicale Cats, la première image qui me vienne à l’esprit, après avoir tremblé à l’idée de personnes habillées en animaux, est celle d’Amy Pietz déguisée en chat dans Caroline in the City. En fait, quand on me rappelle l’existence de Caroline in the City, c’est bien la seule scène dont j’arrive à me souvenir. C’est vous dire si Amy a un pouvoir étrange sur mon esprit. Les quelques personnes s’étant un peu intéressées à Aliens in America peuvent témoigner de son incroyable talent comique, puisque son parfait accent du mid-west et sa gestuelle nerveuse rendirent chaque épisode plus drôle de 50%. Et elle est bien l’élément qui me manquera le plus à la rentrée prochaine, quand la CW remplacera cette comédie rafraîchissante par un énième concours de vieilles bimbos.

4. Vincent Kartheiser / Pete Campbell (Mad Men) - AMC

Je fais partie des quelques personnes ayant adoré Connor dans Angel], même lorsque le personnage se transforma en Connard en saison 4. J’ai toujours trouvé Vincent Kartheiser si bon qu’il pourrait jouer une endive et je le regarderais toujours avec plaisir. Ce n’est pas pour rien que j’ai réussi à me taper quarante fois l’un des films les plus chiants de Larry Clark. Alors revoir ses beaux yeux dans Mad Men, l’une des plus grandes nouvelles séries de la saison, qui plus est dans un excellent rôle, n’a pu que me combler de joie. Vincent a trouvé un rôle à sa mesure, où il peut insuffler suffisamment de substance à un petit arriviste né dans la facilité. Il n’est jamais requis d’apprécier Pete, seulement d’essayer de comprendre ses contradictions, son pathétisme et son imprévisibilité, qui rendent cet homme emprisonné par sa famille prêt à exploser à tout moment. Un rôle fascinant qui devrait enfin apporter à son interprète l’admiration qu’il mérite.

5. Catherine Tate / Donna Noble (Dr Who) - BBC One

Oui, ce n’est pas bien de copier ses petits camarades, surtout quand c’est pour reparler d’une actrice anglaise qui ne devrait pas avoir sa place dans cette rubrique. Mais Catherine Tate fut tellement formidable dans le rôle de la meilleure Compagne du Docteur, jusqu’à m’en faire pleurer des torrents dans sa dernière scène, qu’elle mérite bien un petit matraquage. Et puis faire un Top 4 n’était décemment pas possible. Oy.

La (courte) liste de Feyrtys

1. Anna Gunn/Skyler White (Breaking Bad) - AMC

Skyler White est l’anti desperate housewife, et c’est pour cela qu’elle est mon personnage préféré de la saison. Au début de Breaking Bad, j’avais peur que la femme de Walter ait été écrite comme une des femmes de la série de Mark Cherry : comme une caricature de mégère. Vous savez, la mégère de l’inconscient collectif, celle qui empêche son mari de s’épanouir, qui bâillonne l’enfant timide que chaque homme aurait au fond de lui pour satisfaire ses besoins d’épouse égoïste. Heureusement, la série d’AMC voit les choses différemment, et Skyler, grâce au talent d’Anna Gunn, a montré plus de profondeur et de subtilité en quelques épisodes que les cinq mégères de Wysteria Lane en quelques saisons. Elle a montré à quel point elle avait les pieds sur terre, à quel point elle était attentive, parfois exigeante, parfois drôle, mais toujours aimante et surtout, toujours humaine. Elle n’est pas parfaite, comme une Tami Taylor, mais Skyler et Anna Gunn ont rendu crédible l’esprit de sacrifice dont son mari a fait preuve au début de la saison. Skyler fait de Walter un homme plus fort, mais aussi un homme meilleur. Elle est mon personnage féminin préféré de cette saison, parce qu’elle m’a surprise à chaque épisode, et parce que je l’aime autant que Walt.

2. Jensen Ackles / Dean Winchester (Supernatural) - CW

On change de registre. On change même carrément de catégorie. Contrairement à Breaking Bad, Supernatural ne collectionne pas les éloges critiques de la presse. Mais à ma grande surprise (j’ai rattrapé mon retard sur la série cette année), Supernatural n’est pas le Smallville auquel je m’attendais, mais plutôt, une bonne série sympathique que je suis avec beaucoup de plaisir qui n’a pas fini par m’agacer, comme l’ont fait Brothers & Sisters et pas mal d’autres séries cette année. Et ceci, grâce au talent de Jensen Ackles. Oui, je dis bien talent, parce que contrairement à Jared Padalecki, Jensen a une présence et un charisme que je ne soupçonnais pas du temps où la CW l’avait kidnappé sur Smallville. Il avait du essayer, le pauvre, mais jouer le petit ami stupide de Lana n’aide pas vraiment à montrer l’étendue de son jeu. Comme le dit Joma un peu plus haut, il paye pas de mine, mais il s’en sort drôlement bien. C’est bien simple, dans Supernatural, il est capable de me faire mourir de rire et complètement craquer en même temps. Alors oui, Jensen Ackles n’est pas un grand acteur, c’est même sûrement l’acteur d’un seul rôle, comme Sarah Michelle Gellar ou Alexis Bledel, mais il n’empêche qu’il a enchanté mes semaines, littéralement. Taylor Kitsch (Tim Riggins) est peut-être un fantasme ambulant, mais Jensen Ackles a ce côté accessible, pas chiant, pas (trop) torturé, qui font de lui un chouette type avec qui on imagine bien passer une semaine de vacances à Cuba à boire, à manger, à fumer des cigares et à faire la bête à deux dos (analogie minable avec le thème de la série). Et j’aime bien les chouettes types moi, ils ne sont pas si courants que ça à la télévision.

La liste de Gizz

Parce qu’il n’y a pas que des acteurs qui savent pleurer et faire pleurer dans la vie, mon palmarès à moi est 100% comédies. Trois acteurs capables de faire rire un dépressif au bord du suicide, et trois personnages plus ou moins secondaires capables de faire passer un épisode de leur série respective de drôle à culte. Et pas de podium ici, tout le monde est à la même enseigne, la galanterie et le respect des anciens donnant l’ordre d’écriture (si je mélange tout vous allez vous perdre).

- Jaime Pressly / Joyce - (My Name Is Earl) - NBC
Grâce à Drum, qui est à l’origine du théorème "Toute blonde plongée dans une oeuvre de fiction entraîne une vague d’humour et de qualité générale proportionnelle à son taux de peroxydation", (formule complètement infaillible, sauf des fois), je viens de prendre ma carte de membre au Fanclub des Blondes. Et la première carte Panini à coller dans l’album de la saison 2007/2008 est bien évidemment Jaime Pressly. Une belle femme au physique aussi avantageux, capable d’autant d’autodérision et avec autant de talent, c’est beau et drôle à voir, et ça mérite d’être cité sur pErDUSA (qu’elle lit).

- Alec Baldwin / Jack Donaghy - (30 Rock) - NBC
Ce n’est pas la nouvelle de l’année : Alec Baldwin est doué. Dans une saison 2 de 30 Rock un peu en dessous de la précédente (du moins pas du niveau de la fin de la première saison), si il y a bien un élément immuable dans la qualité de la série, c’est l’alchimie entre Baldwin et Tina Fey (malheureusement ma demande en mariage officielle la disqualifie pour ce top, on ne peut pas mélanger la famille et le business).

- Hamish Linklater / Matthew - (The New Adventures Of Old Christine) - CBS
Sa présence ici vient principalement du fait qu’il revient de très très loin. Dans le principe même, le personnage du frère parasite m’horripile toujours dans les sitcoms, et je n’ai pas vraiment d’exemple de personnage accroché, chômeur et glandeur, qui arrive à me décrocher un sourire (mon petit côté sarkozyste qui ressort, certainement...). Mais Hamish et son personnage de Matthew sont certainement les deux plus grandes trouvailles de la série. Là encore, c’est le mélange détonnant qu’il forme avec Julia Louis-Dreyfus qui lui vaut sa citation dans ces lignes, et rares sont les gens qui arrivent à me dégoûter (l’inceste c’est pas propre) et à me faire rire (l’inceste c’est rigolo), dans la même phrase. Et rien que pour ça, chapeau !

la Rédaction
P.S. La semaine prochaine, on attaque les épines dans le pied : les séries (hors nouveautés) qui nous ont déçu cette année. Il y a des raisons de penser qu’AMC, Michelle Forbes et Catherine Tate ne seront pas citées autant qu’elles l’ont été cette semaine.