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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°141: Sponsorisée par Xanax et Lexomil

Par la Rédaction, le 9 novembre 2010
Publié le
9 novembre 2010
Saison Semaine
Episode Semaine
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Là, y’a pas photo, on a été très en retard sur cette Semaine à Nous. La faute à Iris (un peu) et Jéjé (beaucoup), pour ne dénoncer personne. A eux deux, ils cumulent toutes les tares caractéristiques du retardataire : l’envie de se faire désirer, un ego-surdimensionné et un blocage au stade anal. Pour Freud et Ju, il n’y a pas de doute, Iris et Jéjé étaient de "ces nourrissons qui se refusent à vider leur intestin lorsqu’on les installe sur le pot parce qu’ils tirent un gain supplémentaire de plaisir de la défécation". [1] Allez, il n’est pas nécessaire d’en rajouter, nos deux rédacteurs ont fini leurs actes de contrition. Et voyons le bon côté de choses, la prochaine Semaine à Nous n’est plus que dans cinq jours.

The Almost Naked Truth
Iris est en pleine régression.

Raising Hope, c’est génial, à mourir de rire, et personne à la rédaction n’osera dire le contraire.

C’est pour ça qu’aujourd’hui, je vais encore une fois plaider la cause de Hellcats.

Depuis le début de la saison, et pratiquement chaque semaine, la série confirme la première impression que j’en avais eue : C’est vraiment un bon teen show.

Attention, ce n’est pas forcément une bonne série pour autant. Si les interactions entre ses personnages adolescents sont amusantes et intéressantes, que les intrigues avancent à un très bon rythme et n’évoluent pas de manière trop prévisible (encore que cette semaine, Justin Pote s’avérant être plus que Justin Pote – ou alors victime de la coïncidence dite de la Perte Par Hasard De Virginité Dans La Buick En Même Temps Que Sa Meilleure Amie Blonde Au Grain De Beauté Chelou, phénomène physique très répandu, surtout à Memphis – la série perd des points originalité) qu’il y a pas mal de répliques amusantes et que les filles sont des cheerleaders en jupe, Hellcats a de graves défauts.

Pour commencer, dès que les personnages sortent de leur cocon sportif, et interagissent avec le monde professionnel – je fais ici référence à l’enquête menée par Blondie et son ami agaçant – où qu’on s’attarde sur les adultes, on se retrouve dans quelque chose d’un peu mou, et de finalement assez peu intéressant, avec des rebondissements souvent bien trop soapesques.
Il n’y a aucun mal à faire du soap, mais Hellcats devrait être capable de voir qu’il n’est pas non plus négatif d’être un teen show qui s’assume.

Ensuite, on a beaucoup diminué la quantité de scènes de danse, ce qui dans le contexte qu’on nous avait vendu reste assez contrariant, mais pire encore, celles qui restent perdent beaucoup du "spectaculaire" qu’elles pouvaient avoir sur les premiers épisodes de la saison.
Après l’envoi de leur cassette au concours, et même après, on n’a eu droit qu’à des petites danses qui semblaient plus vouloir montrer les fesses des actrices que leurs capacités athlétiques.

Ce qui me mène à mon troisième et dernier point, le vrai cancer de cette série : Le product placement H&M constant. C’est bien simple, à chaque épisode on y a droit pendant plusieurs scènes, et la plupart du temps sans raison. Une actrice apparaît à l’écran, et la CW en profite pour étaler leurs produits, d’une manière cruellement évidente et on ne peut moins subtile.

Heather Hemmens en lingerie, 19ème scène.
Où l’on comprend que la rime avec son nom de famille, c’était pas le point fort de son CV.

Bon. D’accord. Je retire. Le product placement, c’est bien.

Hellcats, la seule série actuellement à l’écran qui soit assez décomplexée pour écrire des intrigues à un de ses personnages dans le seul but de le faire se balader en lingerie, et que tellement peu de personnes regardent qu’elle ne s’est pas encore fait traiter de série misogyne : Ça se respecte.


Les Liens de la Semaine
Ce n’est pas pErDUSA, mais c’est bien quand même !

Chaque semaine, en quelques clics, retrouvez le meilleur des entretiens, analyses, ou critiques du net.

Mettre en scène In Treatment :
The Monterey Herald - ’In Treatment’ puts indie filmmaker behind the lens

Anatomie du (petit) succès de Hawai-0-Five :
Salon - "Hawaii Five-O" : This is what hit TV looks like

Don Draper a un vocabulaire limité : A.V. Club - Don Draper is a meme machine


Adele, Jesse, Paul et les autres
Jéjé retourne en thérapie

C’est Feyrtys qui m’a appris il y a quelques semaines que In Treatment avait été renouvelée pour une troisième saison (j’ai dû le savoir à une époque, mais mon inconscient a dû refouler cette nouvelle pour une raison qu’il vaut mieux ne pas chercher à comprendre) et que sa diffusion était toute proche.
A ce moment-là, j’étais assez partagé. J’avais adoré le concept en saison 1 mais la seconde m’avait laissé sur ma faim. Les "nouveaux" patients avaient des rapports trop conflictuels et trop intimes avec Paul, ce qui donnaient à leurs session un caractère exceptionnel et qui par conséquent parasitaient la mise en scène du travail de thérapie.

Mais tout ça, c’est du passé.

In Treatment est à nouveau ma série favorite.

Avec pour la première fois des scénarios américains originaux, puisque Be Tipul, la série initiale, n’a eu que deux saisons. Trois nouveaux patients (au lieu de quatre) et surtout une nouvelle psy pour Paul. Finies les prises de bec quasi incestueux entre Gabriel Byrne et Dianne Wiest, désormais c’est Amy Ryan qui recadre le vieil Irlandais avec une vivacité bienvenue.

Dianne Wiest a un bon chirurgien

Il a été reproché ça et là (entendre : Alan Sepinwall a dit) que les nouveaux cas apparaissaient comme trop évidents, qu’ils étaient caricaturaux car l’on voyait immédiatement où se trouvaient les situations de blocage et de souffrances chez les patients. A mon sens, c’est ce qui fait la force de cette saison : il n’y a pas (j’espère) de gros secrets à révéler en fin d’arcs, il n’y a des situations à gérer qui permettent d’appréhender (sûrement de façon grossière) le work-in-progress d’une thérapie.

Faut-il préciser que comme à l’habitude les acteurs sont extraordinaires ?
Peut-être. Les non-dits, c’est le mal apparemment !


Bisous, bisous
La France vue par les séries vues par Jéjé

The Rules of Engagement - 5.07

Russel : So guys, I’m seeing that French chick, Margot. She’s an exchange student...
Adam : From France ?
Russel : So she’s getting her master and thinky things, but she’s so raffined and cultured, I’m having trouble getting her into Le Sexe !
Jeff : So she’s french yet won’t surrender ?

(...)

Timmy : But those things aren’t your cup of tea.
Well, that’s sure but they are Margot’s cup of tea. She’s French et highly cultured and I really want crème her brulée !

(...)

Timmy : I’m sure Margot, here, can attest wine’s many health benefits.
Margot : Oui, oui.
Russel : So it does make you do that.

(...)

Russel : It’s going well. I’m showing Frenchie I’m a man of culture. And I’ll see Paris, France and her underpants.

La Liste de la Semaine
Les meilleurs patients de Paul de cette saison (En même temps, ils ne sont que trois !)

N°3 - Sunil, le veuf déraciné (Irrfan Khan)
N°2 : Frances, l’actrice vieillissante (Debra Winger)
N°1 : Jesse, le gay adopté (Dane DeHaan)
la Rédaction
Notes

[1Merci Psychologie.com !