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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°75: Semaine du 22 au 28 septembre 2008

Par la Rédaction, le 28 septembre 2008
Publié le
28 septembre 2008
Saison Semaine
Episode Semaine
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Cette semaine dans Ma Semaine à Nous, on parle de Gossip Girl, de la 15ème saison d’E.R., et on fait une liste très inutile sur les acteurs les plus sexys de la télévision. Et dans tout ça, il n’est même pas question de Survivor alors que la 17ème saison vient de commencer... Ou du season premiere de la troisième saison Ugly Betty, qui a pourtant été très médiocre. Quelque chose change à pErDUSA. La grève aurait-elle eu des effets indésirés sur la rédaction ? Maura Tierney, ce qui reste de meilleur à Urgences, est en page d’accueil, parce qu’elle a bien besoin de ça.

Shame on you
Tomemoria a des envies de révolution

Alors que le début de saison m’avait plutôt satisfait, je suis très déçu de retrouver Gossip Girl à faire du Gossip Girl. Je n’ai jamais vraiment compris les enjeux de cette série. A chaque fois, il s’agit du fait qu’un tel a fait ça avant tout le monde et que tu te rends compte c’est sur Gossip Girl mais ça va être trop la Honte ! Voilà, c’est toujours ça : la honte. Le fait que les serfs de l’élite découvrent, dans leur anonymat de figurants, qu’un tel a fait ceci et l’autre cela. Je ne supporte pas ces faux-enjeux de sales gosses de riches.

Je n’aime pas que la série ne montre qu’un seul son de cloche. Je veux bien croire que certains acceptent le système et s’en servent (Blair et Chuck). Mais je ne comprends pas que d’autres laissent une petite garce bien cachée derrière son ordi dévoiler leurs vies sur le net comme si c’était normal. Qui se laisserait espionner en continu sans chercher à démasquer la fille à potins ? Et encore, s’il n’y avait que ça.

J’en ai assez de voir Jenny ramper aux pieds de gens qui la méprisent. Dans cette série, les personnages n’ont aucun amour propre. Ils ne se posent jamais la question de savoir si leur environnement est ce qu’il devrait être. J’aimerais vraiment qu’un personnage arrive dans cet univers et se moque complètement des règles établies. J’aimerais enfin voir quelqu’un qui n’en a rien à faire de Gossip Girl ou d’être bien vu par Blair et son harem. J’aimerais voir enfin un personnage crédible, auquel je puisse m’identifier. Et plus que tout, je voudrais qu’on arrête de me resservir la même soupe à chaque épisode : le sempiternel « sur qui la honte va-t-elle s’abattre cette semaine ? » C’est vraiment du gâchis. Il y aurait tellement de choses à raconter si les personnages sortaient un peu de leurs coquilles pour se comporter comme des adolescents normaux. Quand je vois ce qu’était The O.C. comparé à Gossip Girl, je me dis qu’en fait, celui qui devrait avoir honte chaque semaine, c’est Josh Schwartz.


C’était mieux avant : URGENCES
Conundrum est nostalgique

Je me rappelle très bien le moment où j’ai décroché d’Urgences. C‘était lors de la saison trois : Sherry Stringfield vient de quitter la série pour la première fois, et Benton et Carter travaillent sur un patient écrasé par un métro. Les infirmières "bipent" le nouveau personnage incarné par Omar Epps, et c’est le biper du patient qui sonne.
La série commence alors sa lubie de faire passer régulièrement la moitié de sa distribution sur la table d’opération. Urgences commence à privilégier le sensationnalisme au simple quotidien qui faisait le charme de la série. Les fêtes imprévues dans un hôpital bloqué par un blizzard et les matchs de base ball sont remplacés par des hélicoptères tueurs de médecins chauves, d’agression de médecin un peu moins chauves dans les toilettes, et de meurtres d’internes très chevelus par des patients mentalement instables.

Pourtant, même si le pilote de la série s’achève sur la tentative de suicide de Carol, la force de la série ne résidait pas dans les cas médicaux extrêmes (c’était le terrain de jeu de Chicago Hope) ou dans le côté héroïque des médecins (à part de temps à autre pour Clooney). La médecine était montrée comme un travail, et le médecin n’était pas un être supérieur, ou la voix de la raison. Ce qui, au passage, est l’unique qualité que la série a réussie à maintenir pendant ses 14 années à l’antenne.

La distribution joue, évidemment, un énorme rôle sur l’intérêt de la série. Urgences a commencé rapidement à montrer des signes de faiblesses, mais c’est le départ d’Anthony Edwards qui sera lui sera fatal. Noah Wyle, un sympathique acteur, doué dans son rôle secondaire, n’avait pas les épaules assez larges pour mener la distribution. La série n’a jamais vraiment retrouvé de leader depuis.
Mais Urgences, ce n’était pas juste des noms crédités au générique, c’était aussi une galerie d’acteurs récurrents particulièrement efficaces : John Terry de Lost, dans le rôle du petit ami de Susan, William H. Macy et Michael Ironside en supérieurs de Mark Greene, Rick Rossovitch en rival de Doug Ross, Ving Rhames et Khandi Alexander de la famille de Benton et même Andrea Parker en représentante pharmaceutique. Petit à petit, ces rôles si importants, qui humanisent, et qui apportent une profondeur aux personnages principaux, ne se sont pas renouvelés.

Urgences est l’un de ces derniers vestiges des séries de qualité de la fin des années 90. Maintenir la qualité de la série sur 15 ans n’est pas une mince affaire, mais voir que la série n’aspire qu’à être qu’une version un peu plus sérieuse de Grey’s Anatomy, c’est un peu triste. C’est une mort douloureuse pour une série qui a perdu son âme, il y a bien longtemps, sur le quai d’un train quand Susan Lewis avoue à Mark, qu’elle aussi, l’aimait.

NOTRE DÉBAT À VOUS : Et vous, quand avez-vous décroché d’Urgences ?
Venez nous le dire dans notre nouveau débat de la semaine !




The Chronicles of Life and Death
Joma est aux anges

Urgences est ma nouvelle série préférée de la semaine.
L’épisode était bon, sans être génial, mais cerise sur le gâteau, il contenait une surprise de taille pour moi. Une surprise plus que bonne, surtout que cela faisait quelques années que je ne supportais plus ce personnage.
Évidement, ceux qui lisaient mes critiques d’Urgences sur feu EDUSA savent ce qui me fait le plus plaisir dans cet épisode. Pour les autres je vais vite le leur dire pour ne pas les laisser dans le noir ou laisser le temps aux gens qui n’ont pas vu l’épisode et qui ne me connaissent pas de passer directement au billet suivant de peur de se spoiler.

Donc oui, la mort de Pratt me ravit au plus haut point.

Non pas que, d’un coup, la série va s’améliorer, cela fait bien longtemps qu’Urgences ronronne doucement et a perdu pas mal de ses spectateurs. Sauf moi. J’aime bien le côté "soap-à-l’hôpital-bien-mieux-que-Grey’s-Anatomy" qu’est devenu la série. Et dans tous les cas, je regarderai désormais la série sans un certain poids sur le coeur ! Sans Pratt tout aura un petit goût de mieux.
Si Mekhi Phifer donne sa meilleurs performance pour la mort de son personnage, c’est sans doute que pas une seule fois depuis la saison 9, il n’avait eu quelque chose d’intéressant à jouer. Même l’intrigue avec son père n’avait pas changé les actions de Pratt et donc la manière de jouer de Phifer. C’est d’ailleurs une des caractéristique du personnage et la raison de mon aversion pour lui. Entre son arrivée et sa mort, Pratt est resté le même. Et pour un personnage de série ça me dérange un peu... Surtout si je ne l’aime pas à la base.
Quand on voit l’effort qui a été fait avec Morris (wow la vache ! Comme Tina Fey est géniale en Sarah Palin... euh désolé je regarde en même temps le SNL de la semaine) qui passe de petit con incompétent à docteur capable et marrant, on peut regretter pas mal de choses pour Gregory Pratt.
En tout cas, cette mort semble annoncer celle de la série. Cette 15ème saison devrait être la dernière (j’emploie le conditionnel parce que tout est possible à Hollywood) et on est bien parti pour faire le ménage (avec déjà pas mal d’acteur en pointillé, oui Goran je pense à toi) et offrir une porte de sortie à la plupart des personnages.
Reste à voir ce qu’ils feront avec les autres, mais moi je serais encore là jusqu’à la fin.


Ma liste à moi des Paul Newman de la télévision
Feyrtys n’a vraiment que ça à foutre

Il y a des acteurs beaux, il y a des acteurs charmants, et puis il y a des acteurs avec qui on aimerait passer une folle nuit de passion. Parce qu’ils respirent le sexe, et parce que ça se voit dans leurs yeux. Paul Newman était un de ces acteurs. Si vous ne me croyez pas, louez-vous La Chatte sur un toit brûlant, tout de suite.

Et comme je n’ai rien d’intéressant à dire de la semaine télévisuelle qui vient de s’écouler, je choisis la facilité et je me contente de proposer ma liste d’acteurs de télévision qui respirent le sexe.

1. James Purefoy (Marc-Antoine dans Rome)
2. Justin Theroux (Six Feet Under, Alias, Sex and the City)
3. Jensen Ackles (Dean Winchester dans Supernatural)
4. Michael K. Williams (Omar Little dans The Wire)
5. Taylor Kitsch (Tim Riggins dans Friday Night Lights)

J’ai constitué en parallèle une liste d’acteurs sans aucun sex-appeal, juste pour le plaisir d’être un peu méchante. Ce n’est pas qu’ils sont moches ou dénués de charme, non, c’est juste qu’on les imagine davantage accompagner belle-maman le dimanche matin à la messe plutôt que d’essayer de trouver notre point G.

1. Zach Braff (JD dans Scrubs)
2. Josh Radnor (Ted Mosby dans How I Met Your Mother)
3. Jason Segel (Marshall dans How I Met Your Mother)
4. Noah Wyle (John Carter dans Urgences)
5. Masi Oka (Hiro dans Heroes)

la Rédaction
P.S.

Félicitations à Mad Men ! Nous (enfin, surtout Feyrtys, mais elle ne prend jamais aucune responsabilité) avons été trop pessimistes la semaine dernière quand nous avons sous-entendu que cette petite merveille d’AMC ne recevrait aucun Emmy, et c’est avec plaisir que nous reconnaissons avoir eu tort. Bravo à Mad Men, à John Adams, à 30 Rock (Tina Fey, you rock) et à tous les autres prix bien mérités. L’année prochaine, il faudra juste éviter de demander à des présentateurs de real tv de s’occuper de l’animation, c’est tout !

N’oubliez pas de venir nous participer au nouveau débat de la semaine sur le forum ! Cette semaine, racontez-nous à quel moment vous avez décroché d’Urgences. Un hélico ? Une énième rechute d’alcoolisme ? Carter qui part en Afrique ? Ce n’est pas le choix qui manque. C’est aussi pour ça qu’on aime Urgences.