IMPRESSIONS — Millénium, épisode 1.06
Premières réactions à chaud
Par Dominique Montay • 28 avril 2010
Rubrique. Dernier épisode sous forme d’épilogue pour la trilogie suédoise.

On aime…

  • Le look qu’arbore Lisbeth Salander pour se rendre au tribunal. C’est osé, c’est gonflé, et on peut même se dire que ça va lui coûter cher. Mais elle assume avec une classe rare.
  • Lisbeth vs. l’avocat de l’accusation. Elle a toujours été décrite comme étant un personnage d’une intelligence supérieure, mais la façon dont elle le remet à sa place et ne tombe pas dans son jeu est juste géniale.
  • Le traitement de la justice suédoise, si elle est ainsi dans la réalité. Beaucoup plus dramatique que ses cousines françaises ou américaines, étant donné qu’on peut apporter des preuves en plein milieu, sans en avertir l’adversaire. Comme dans Perry Mason ! Mais bon, on est pas sûr à 100% que ça soit vrai.
  • L’épilogue, qui manquait au terme du second volume, est ici bien présent (un peu trop, peut-être). Ca humanise Salander, elle qui a parfois tendance à sembler hautaine et distante, mais sans trahir le personnage, qui n’en devient pas pour autant une bête sociale.

On aime moins…

  • La réal ! La réal ! La réal ! Punaise que c’est mou et convenu... Aucun effort de découpage, juste trois cadrages par scènes, jamais de gros plans pour introduire les actions, que du large... Alors oui, Alfredsson utilise des travellings. Certains disent que ça donne l’impression d’être sur un vrai plateau de cinéma. Mouais. Un réal ambitieux, ça peut aussi marcher, pas besoin de rail.

Zoom sur…

  • Le final. Alors ne lisez pas ça si vous n’avez pas fini Millénium, en livre comme en série (par contre, vous pouvez relire le reste, c’est très intéressant... hum). Comment la frustration ne peux pas être immense. Alors qu’on espère voir Salander et Blomqvist avoir une conversation à coeur ouvert, on a l’impression qu’elle le remercie d’avoir gardé son chat pendant une semaine... bien sûr, ça va avec les personnages et leur relation, mais quand même. S’il y a une once de romantisme chez vous, ça frustre. Surtout quand on sait que l’auteur est décédé. Ce qui semble assez définitif, d’ailleurs. Enfin, on ne sait pas, si ça se trouve, Stieg Larsson est toujours vivant, et a tout envoyé paître... comme Lisbeth l’aurait fait.

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