Les codes de la bombe atomique ne servent à rien. Etre président ne sert à rien. Avoir de l’argent ne sert à rien. Non.
Il suffit d’avoir un badge presse.
Quand on veut rentrer dans la Comic Con’, en bousculant tout le monde et en grillant une personne à mobilité réduite, il suffit de présenter son badge presse. Quand on a faim et que la file d’attente de 100 personnes nous semble trop longue, nous montrons notre badge presse.
Quand on veut une dédicace d’une star, sans attendre et en se moquant des autres, il suffit de montrer son badge presse. Quand on veut les chaussures de quelqu’un parce qu’elles nous plaisent (je parle pour Emilie), il suffit qu’on présente notre badge presse et on nous les donne. Les gens se jettent devant nous afin de remplacer sous nos pieds ce sol un peu dur pour que nous puissions nous déplacer sur un revêtement plus moelleux.*
Avec tout cet afflux de pouvoir et de puissance qui nous tombe dessus, vous pourriez vous dire que ça nous monte à la tête. Et vous auriez raison de penser ça. En même temps, il y a quelque chose qui nous fait revenir à la réalité.
Le RER B.
Quand on arrive dans le RER B et qu’on montre son badge presse pour récupérer une place assise, on nous regarde bizarrement. Quand on insiste pour rentrer dans une rame et qu’on présente son badge presse, on se fait insulter. Quand on demande aux personnes autour de nous de se décaler de vingt mètres parce qu’elles ne sentent pas bon la sueur, on se fait frapper.
Le badge presse, à la Comic Con’, c’est l’anneau de Sauron. Dans la vraie vie, c’est juste un bout de carton. Saloperie de monde réel.
* : Euh ouais. D’accord j’exagère. Ok. Mais j’ai le droit. J’ai un badge presse.
Le débrief audio de vndredi en podcast : LES CONTROVERSES n°10, partie 2.
Invité spécial : Romain Nigita de 8 Art City.
• METAL HURLANT - L’histoire d’un magazine de légende
Par Dominique Montay
Les idoles ne déplacent pas les foules. Dans la salle de conférence 1 de la Comic Con’ Paris, coincées entre deux salles de dédicaces, se déroulait une conférence revenant sur le passé d’une revue marquante de l’édition française : Métal Hurlant.
• THE WALKING DEAD — 1.01 : Days Gone Bye (pilote)
Par Dominique Montay
« The Walking Dead » a fait évènement en 2010. Sortie à Halloween et précédée d’une solide réputation, la série a redéfini le concept du terme « succès » dans la bouche des executives d’AMC, la chaîne de « Mad Men ». Hélas, la critique, plutôt encline à aimer tout ce que la chaîne diffuse, fut assez mitigée. Aujourd’hui, la série est à l’honneur à Comic Con’ Paris.
• STARGATE UNIVERSE — 2.01 : Intervention
Par Emilie Flament
La projection « Stargate Universe » était en quelque sorte réservée aux aficionados de la franchise, puisqu’elle concernait le premier épisode de la seconde et dernière saison qui n’est autre que... la dernière partie d’un tryptique débuté en fin de saison 1 ! Dur de suivre pour ceux qui débarquent. Heureusement, ce n’est pas mon cas ! Attention je risque de révéler quelques spoilers dans la suite...
• BEING HUMAN (US) — 1.01/02 : There goes the Neighborhood
Par Emilie Flament
C’est la tendance ces dernières années : on prend une série britannique qui marche et on en fait un remake américain. « Being Human » fait partie du lot. Alors que la saison 4 de la série britannique est attendue en 2012, la version US a été renouvelée pour une saison 2. Le double épisode pilote de cette version SyFy est dévoilé en France à la Comic Con’.
• GALE ANN HURD - Rencontre avec une Geek ultime
Par Dominique Montay et Carine Wittman
Gale Ann Hurd. Productrice. Terminator. Aliens. Abyss. Tremors. Un CV long comme le bras dans le cinéma de genre, référence absolue de l’univers de la production. Nous avons pu la rencontrer, lors d’une table ronde à Comic Con’ Paris.
• ZOMBIES OF THE STRATOSPHERE - Episode 12
Par Dominique Montay
C’est un sérial ! C’est en noir et blanc ! Le héros vole grâce à un jetpack ! Il y a Leonard Nimoy dedans ! Il y a des zombies ! Enfin, non, des martiens ! Des zombies de Mars ! Et ça dure 13 minutes ! Romain Nigita, de 8artcity est fier de lui. Encore une fois, il a trouvé un truc improbable, un peu introuvable, et surtout très drôle. « Zombies of the Stratosphere », c’est l’histoire de Larry Martin, alias Rocket Man, qui doit déjouer les plans de zombies martiens qui veulent dévier l’orbite de la terre avec une bombe nucléaire afin que Mars prenne sa place et devienne habitable.
Dernière mise à jour
le 2 juillet 2011 à 17h16