Est-ce l'influence de ce haut lieu de l'image qui l'incita à choisir le cinéma ? La carrière de l'acteur commence dès 1938 dans le film de Christian Jaque "Les disparus de Saint-Agil". Il tourne ensuite avec le même metteur en scène "L'enfer des anges". Dans les années 50, Robert Rollis s'offre une escapade au Canada avec Jean-Claude Deret. Le duo se produit dans les cabarets québecquois en lieu et place de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault qu'ils remplacent au pied levé. Les années 60 consacrent l'acteur. Il tourne pour Robert Dhéry dans "La belle américaine" (1961), incarnant le rôle de Mauricel le coiffeur, "Allez France" (1964) et "Le petit baigneur" (1967). Il tourne également pour Clive Donner en 1965 dans "Quoi de neuf Pussycat ?". C'est durant cette période qu'il participe aux côtés de son ami Jean-Claude Deret aux tournages de "Thierry la Fronde", série dans laquelle il incarne Jeaha, un bandit au grand coeur. Dans les années 70, il inscrit notamment son nom au générique du film de Jacques Besnard, "Le jour de gloire", en compagnie de jean Lefebvre et Darry Cowl.