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Mégalopolis - Retour sur les Séries de l’Année 1996

1996, ...: Novembre 2006

Par Conundrum, le 26 novembre 2006
Publié le
26 novembre 2006
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En 1996, John Lithgow est la star d’une des sitcoms les plus originales de la saison. En 1996, les producteurs de Murder One se disent que trois mystères par saison au lieu d’une longue enquête leur permettront de fidéliser un plus grand public. En 1996, un groupe d’amis mariés s’inquiètent pour leur ami célibataire. En 1996, une série de science fiction du câble sans Trek ni Star dedans fascine les fans du genre. En 1996, Michael J. Fox est sur ABC. En 1996, une série sur la vie sentimentale de docteurs est la meilleure audience du jeudi soir. En 1996, Barry Watson a une série le lundi soir. En 1996, toutes les chaînes essaient de dupliquer le succès d’une série fantastique à la mythologie nébuleuse et en 1996, Ron Livinsgton est au générique d’une série qui n’intéresse personne.

Comme en 1995, on a l’impression qu’une décennie, ca ne change pas grand-chose.

En 1996, NBC est en plein Must See TV. Must See Tv est le slogan utilisée par NBC pour définir sa grille de sitcom du jeudi soir. Must See TV est alors utilisée à toutes les sauces quasiment tout les soirs de la semaine. A l’époque, Friends et Seinfeld étant deux des meilleures audiences de la chaîne, NBC propose au moins deux sitcoms cinq soirs de la semaine. Pas moins de seize sitcoms en tout. Le plus étonnant est que la plupart de ces sitcoms étaient plutôt réussies. Dingue de toi, Newsradio, Frasier et Wings sont des valeurs sûres et cette saison voit le lancement de 3rd Rock From The Sun, probablement la meilleure nouvelle série de la chaîne.

Oh shut up, Jarod !

En 1996, NBC lance un concept qui sera copié jusqu’au nom par M6 la saison suivante en France, Thrillogy. La soirée du samedi est formée de trois séries qui jouent sur les thèmes de The X-Files. Dans Dark Skies, Megan Ward et Eric Close découvrent un complot gouvernemental visant à cacher le fait que tous les grands mystères de ce siècle sont liés aux extraterrestres. Le concept était très prometteur puisque chaque saison devait couvrir une décennie. Mais les scénaristes n’auront eu le temps de ne couvrir que les années 60 puisque la série ne sera plus à l’antenne la saison suivante. Voilà ce qui arrive quand on engage Jeri Ryan en mi saison.
Dark Skies est suivie du trop populaire The Pretender, la série qui est bonne à suivre quand on a 12 ans, mais dont, passé un certain âge, il faut arrêter de dire que c’est une bonne série. La soirée s’achevait avec Profiler, que l’on pouvait suivre sur NBC Europe, en VO, avec une semaine de décalage. De toutes les bonnes séries de la saison, je n’ai jamais compris pourquoi NBC Europe avait choisi Profiler.

En 1996, Chicago Hope commence sa première saison sans David E. Kelley aux commandes. Et la série tient étonnamment bien la route. Elle s’éloigne des intrigues très ’over the top’ signées DEK pour devenir une série médicale efficace et réussie. Elle trouvera quand même le temps de parodier Urgences quand une attachée de presse décide de redorer l’image de l’hôpital. Mark Harmon est appelé en renfort pour remplacer Mandy Pantinkin et une équipe de jeunes étudiants est introduite dans le premier épisode de la saison .... pour être kelleyrisée quelques semaines plus tard. Le maître a beau être parti, quelques-une de ses mauvaises habitudes sont restées.

En 1996, Ross et Rachel sont ensemble. Ou pas. Mais Ross doit dire très souvent "We were on a break". Et pendant les sweeps, ils flirtent sûrement beaucoup ensemble. Et Joey drague sûrement beaucoup de filles. Et Monica nous rappelle qu’elle était grosse avant. Et Chandler se fout de la gueule de tout le monde. Et Phoebe chante. Si, si la série évolue. Il n’y a plus de singe.

En 1996, NBC décide de laisser sa case du vendredi soir à un drama policier qui a des critiques aussi bonnes que son audience est faible. Et son audience est très faible. Homicide : Life on the Street fera son petit bonhomme de chemin sans que NBC n’interfère de trop. Oui, vous avez bien lu, un network, il y a dix ans a continué de financer pendant sept saisons une série qui était acclamée par les critiques mais qui n’avait pas une bonne audience. Non, non, ce n’était pas une légende urbaine.

En 1996, la WB est en pleine adolescence : à la recherche de sa propre identité. La série hésite entre soaps, sitcoms familiales, sitcoms black et 7 à la maison. Ce n’est qu’en mi saison qu’elle trouvera sa voie avec l’arrivée de la petite blonde qui tue des vampires en mini jupes (la blonde, pas les vampires !), Buffy. En attendant, la chaîne pensait qu’une sitcom avec un Kirk Cameron de Quoi de neuf docteur ? périmé serait un succès. Ah ! Qu’est ce qu’on pouvait être débile quand on était adolescent quand même.

En 1996, UPN est en pleine adolescence : à la recherche de sa propre identité. La série hésite entre séries d’action, sitcoms familiales, sitcoms black et Star Trek. Et oui, quand UPN était ado, il était un geek boutonneux. Et même deux petites blondes et Tyra Banks ne pourront pas le sauver. Heureusement, dix ans après, The CW a mis fin à ses souffrances.

En 1996, Bailey Salinger entre à la fac, trompe sa copine et devient pochtron. Sa famille décide alors de faire une intervention. Bailey apprend que son père était aussi alcoolique et refuse l’aide de sa famille. En fin de saison, Bailey a un accident de voiture et blesse gravement Sarah. Et lorsqu’il se décide enfin à aller aux Alcooliques Anonymes, il retrouve l’homme qui causé l’accident qui a tué ses parents. Mais sinon, je vous assure que La Vie A Cinq, c’était une série très drôle aussi. Dans un épisode, Bailey se déguise en clown pour l’anniversaire d’Owen, et là, totalement saoûl, il tombe dans le gâteau et fait peur à son petit frère. Ah. OK, c’est pas un bon exemple. Mais dès que j’ai un, je vous fais signe.

En 1996, la sitcom de Debra Messing, Ned and Stacey a pour compétition la sitcom de ses futurs boss, Boston Common. Max Mutchnick et David Kohan font leurs premières armes sur une sitcom mettant en scène Anthony Clark de Yes, Dear. Clark y trouve un job dans le campus de sa petite sœur qui entre à l’université. Ca donne une sitcom très sympathique mais qui montrait les limites de ses show runners : d’excellents dialogues pour des intrigues assez passables.

En 1996, Ellen DeGeneres n’est, officiellement, pas encore gay. Elle est juste connue comme l’héroïne d’une sitcom pas très drôle sobrement intitulée Ellen. Mais en fin de saison, 46 millions de téléspectateurs seront devant leurs écrans pour le coming-out du personnage central de la série. Malheureusement, la plupart des 46 millions de téléspectateurs réaliseront dans les semaines qui suivirent qu’elle avait beau être gay, dans sa sitcom, Ellen n’était pas marrante. Et comme TR Knight le craignait pour lui, c’était la seule chose intéressante de la série.

En 1996, ABC a mis à l’antenne un des dramas très prometteurs, High Incident, une série policière ultra réaliste co-créée par Steven Spielberg. Pour booster l’audience de la série, Blair Underwood intègre la distribution en septembre. Malheureusement, à la TV, des grands noms ne sont pas synonymes de longévité. En même temps, après le First Wave de Coppola, je retire mon ‘malheureusement’.

En 1996, ABC met à l’antenne une série sur un couple d’agent secrets, incarnés par Maria Bello et Scott ‘Oh Bravo’ Bakula, qui ne connaissent rien de la vraie vie de l’autre et qui sont envoyés en mission. La série s’appelait ‘Mr et Mrs Smith’. Cette saison, le film Mr et Mrs Smith sur un couple d’agent secrets, incarnés par Brad Pitt et Angelina Jolie, qui ne connaissent rien de la vraie vie de l’autre est en cours de développement. On conseillerait bien au producteur Maria Bello pour le remake, par contre, on tient juste à prévenir que maintenant, Scott Bakula, il ressemble à ça :

Oh Boy !!!

En 1996, Brooke Shields n’était pas à sa place dans l’immonde Suddenly Susan. En 2006, Brooke Shields n’est pas à sa place dans l’immonde saison 4 de Nip / Tuck. Du coup, je ne sais vraiment pas où est la place de Brooke Shields.

En 1996, Michael Crichton est mis de coté et John Wells prend, à lui tout seul, le destin d’Urgences en main. Omar Epps rejoint la distribution dans le rôle du Dr Gant pour quelques épisodes. Il incarne un étudiant en médecine peu sûr de lui. Il disparaîtra de façon plutôt réussie que l’on peut résumer ainsi : Benton et Carter s’occupent d’abord d’un homme passé sous le métro. Lorsqu’ils bipent le Dr Gant, c’est celui du patient qui sonne. Les deux médecins réalisent qu’ils sont en train d’opérer leur collègue. C’est aussi cette même saison que Sherry Springfield décide de quitter la série par amour pour partir vivre à New York. Son départ sera très couvert par la presse. Elle reviendra quatre ans après pour requitter la série en saison 12. Evidemment, cette fois-ci, quand NBC annonce le départ de l’actrice, la plupart des téléspectateurs se demanderont ‘Ah bon ? Elle était revenue ?’

En 1996, Roseanne entame sa neuvième et dernière saison. Cependant, quelques acteurs et membres de l’équipe technique étaient sous l’impression que la huitième saison devait être la dernière. Ainsi, Eric Gilliland, l’un des rares showrunners de la série a bien s’être entendu avec Roseanne, et Lecy Goranson, l’interprète de Becky qui avait déjà quitté la série pour une saison et demie et qui fut remplacée par Sarah Chalke de Scrubs, rendent leurs tabliers. Sarah Chalke est appelée une nouvelle fois à la rescousse. En revanche, John Goodman, ne signera pas pour une saison complète. Dan, son personnage, quitte alors Roseanne pour une autre femme après avoir survécu à une attaque cardiaque. La série change radicalement de ton lorsque Roseanne gagne à la lotterie. Nous sommes bien loin de la mère de famille qui traveille durement pour essayer de joindre les deux bouts.
Roseanne Barr expliquera que, la série étant plus ou moins autobiographique, elle voulait refléter le succès populaire qu’elle a eu avec sa sitcom en faisant gagner la lotterie à son personnage. Le dernier épisode de la série remet non seulement la neuvième saison, mais toute la série en perspective. Dans le dernier quart d’heure de l’épisode, Roseanne, le personnage, explique que la série est un livre qu’elle a écrit où elle a modifié sa propre histoire. Dan n’a pas survécu à sa crise cardiaque et Roseanne n’a jamais gagné à la lotterie, c’était juste une façon d’échapper à son chagrin. Becky a épousé David, et non pas Mark qui lui, a épousé.....Darlene. Lorsque Becky a présenté Mark à sa famille, Roseanne a décidé qu’il irait mieux avec Darlene et a, alors, modifié l’histoire. Enfin, ce n’est pas la mère de Roseanne, mais sa sœur, Jackie, qui était homosexuelle. Le finale était un excellent épisode qui a donné un sens à une saison qui n’était pas si absurde que cela.

En 1996, on ne comprenait pas pourquoi les aliens étaient aussi méchants dans The X Files et Dark Skies. Pourtant, la raison était devant nos yeux. Quand les aliens nous envoient des ambassadeurs, ils nous envoient John Lithgow et Kristen Johnson et nous, on leur envoie Homeboys from Outer Space. Tu parles d’un échange ! Tu m’étonnes qu’ils soient pas contents !

Homeboys from Outer Space ou UPN, il y a 10 ans

En 1995, Dangerous Minds est un grand succès au cinéma. En 1996, ABC pense qu’en série, ce sera un gros succès. L’année passée, des producteurs pensaient que The Client ferait une bonne série. L’année suivante, des producteurs penseront que Timecop ferait une bonne série. J’aimerais croire que les chaînes arriveront à en tirer des leçons, mais on sait qu’après, on a eu le droit à My Big Fat Greek Wedding, la série.

En 1996, NBC réalise que n’importe quelle série diffusée entre Friends et Seinfeld, et Seinfeld et Urgences, rentrera automatiquement dans les 10 meilleures audiences toutes chaînes confondues. Johnathan Silverman est The Single Guy, un What About Brian façon sitcom avec Ming Na d’Urgences, Paul Young de Desperate Housewives, un prof de Boston Public, et la copine lesbienne de l’ex de Ross. Mais quand, en mi saison, la sitcom passe le mercredi, l’audience s’effondre et la série est annulée. Elle sera remplacée le jeudi par Fired Up, mais quand en deuxième saison, la série passe le lundi, l’audience s’effondre et la série est annulée. La saison suivante, Union Square est diffusée après Friends, et est l’une des meilleures audiences. NBC ne tente même pas de la relocaliser avant de l’annuler. C’est ce qu’on appelle tirer des leçons de ses erreurs.

En 1996, on parle beaucoup de la sitcom Grace Under Fire. Brett Butler, elle, pas lui, était l’héroïne de la sitcom de Chuck Lorre (Dharma et Greg, Mon Oncle Charlie). Comme Roseanne, la série met en scène une mère à la grande gueule qui travaille à l’usine. Comme Roseanne, la presse ne parle que des crises dans les coulisses. Brett Butler, la star de la série, a un tempérament plus qu’explosif : Grace Under Fire en 5 ans, aura connu 5 showrunners différents. Mais lors de la saison 96-97, la situation empire, Buttler lève sa jupe et flashe ses seins à un autre acteur de la série. Qui incarne son fils. Agé de 12 ans. Suite aux pressions de ses parents, les producteurs acceptent la démission du jeune acteur.
La même année, lors des sweeps, ABC a l’idée de faire rencontrer les personnages de ses quatre séries du mardi soir, Coach, Ellen, Grace Under Fire et The Drew Carey Show, à Las Vegas. L’actrice refuse de prendre le même avion que les stars des autres séries et demande un jet privé. Arrivés à Vegas, elle fera attendre pendant plus de deux heures les équipes de tournages des quatre séries, faisant perdre à ABC des milliers de dollars. En fin de saison, Julie White, une autre actrice de la série, part en dénonçant la mauvaise ambiance régnante sur le plateau. Malgré tout cela, ABC reconduit la série pour une nouvelle saison en 1997, mais Brett Butler rentre en cure de désintoxication en été 97. La nouvelle saison ne débutera alors qu’en novembre. Ce sera la dernière de la série.

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Le guide pErDUSA de ce qui est fun et Kief’ Cool

Le livre drôle qui te fait rire quand tu le lis
Television Without Pity : The Book

Quel est l’interêt d’acheter le livre d’un site web alors qu’on peut lire le travail de ses auteurs en ligne ? Le livre Television Without Pity répond parfaitement à cette question. Pour ceux qui ne connaissent pas, Television Without Pity est site US qui critique les épisodes de séries et d’emissions de real tv. Television Without Pity : The Book est un guide, complement idéal au site. On y parle des Emmys, de Gilmore Girls, de The Apprentice, de Dylan MacKay, de bons acteurs dans des mauvaises sitcoms et de plein d’autres choses aussi. C’est très drôle et pas très informatif. Ceux qui ne connaissent pas passeront un bon moment, ceux qui connaissent auront du mal à poser le livre après l’avoir commencé.
Et pour vous convaincre, le site met chaque jour un extrait du livre en ligne. Jugez par vous-même.

Le dvd qui rend heureux....mais tant que ça
Scrubs, saison 4

Scrubs, saison 4

Ah....Dr Molly ! Scrubs saison 4, c’était une bonne saison. Et le Dr Molly nous a fait croire qu’une série centrée sur Heather Graham pourrait être drôle. Dr Molly était un canon, mais c’était une menteuse. Et puis, je la soupçonne d’être la cause de la kelleyrisation du Dr Grace Miller, la boss de Turk(leton). Mais bon, en plus de Dr Graham, la série a vu le retour de Tom Cavanagh et de Richard Kind. Julianna Margulies est même venue jouer la nemesis idéale à Jordan. La saison, en elle même, est très bonne.
Mais le coffret est un peu décevant. La saison 3 n’avait pas de commentaires, mais cette saison 4 en a 2. Vous allez me dire, ‘c’est peu, mais c’est mieux que rien’. Mouais, sauf que ces commentaires sont ceux enregistrés pour le site web de NBC, donc rien de neuf sous le soleil. Coté documentaires, il y en a un très sympathique sur les personnages secondaires contrebalancée par une interview longue et très ennuyeuse de Donald Faison.
Bref, bonus peu enthousiasmants, packaging immonde pour une très bonne saison.

Le truc que j’aime pas mais que c’est trop bien
MySpace

My Space, c’est moche. Très moche. Ca ressemble aux sites web amateurs d’il y a 10 ans. Mais étrangement, My Space, c’est super populaire. C’est marche tellement bien, que la FOX y a posté les deux premiers épisodes de The O.C. saison 4 une semaine avant leur diffusion lors de leur campagne ‘Si, si The O.C., cette année c’est re-bien, et Misha est vraiment partie, et Adam Brody est limité à trois pages de texte par épisode’.
MySpace est aussi devenu un complement sympathique aux séries que l’on suit. NBC a demandé aux showrunners de toutes ses séries de develloper un complement en ligne à leur programme. Ainsi, l’année derniere, le site de NBC a proposé des commentaires audios à 4 épisodes de Scrubs, et, cette saison, Tina Fey et Aaron Sorkin ont répondu aux questions de leur fans. Heroes est la série pour laquelle il y a le plus de materiel en ligne, en plus d’un Web comic, on retrouve sur MySpace, des pages de deux personnages Claire, la cheerleader, et son pote Zach. Plus fort encore, cette semaine, Barney, dans Ta Mère, la série, mentionne la page MySpace d’un fan de Robin Sparkles, et, après vérification par Ju, elle existe vraiment.
Mais MySpace ne s’arrête pas qu’aux séries. Pour booster le passage du (faux) groupe asiatique, Fluffy Jump Spoon, les scénaristes de l’émission MadTV ont mis en place une fausse page MySpace un bon mois avant la diffusion de l’emission.
Mais MySpace n’est pas juste un simple outil marketing, il sert aussi de journal intime/blog/concourt de popularité pour pleins d’adolescents du monde entier...et pour certaines célébrités.
Moi, je dis MySpace, c’est trop moche. Et la rédaction est d’accord avec moi, pourquoi pas des blogs, pendant qu’on y est !

Conundrum