Deadlock: Jaaaaaaaaaaaaaaane
Ron D. Moore is a Douchebag
Sincèrement avec toutes les questions posées depuis le début de la série, celles qui sont en suspens depuis cette saison, qu’est-ce qui a pris à Ron Moore de nous pondre un tel épisode si proche de la fin ?
Contrairement au Trekker Greg de notre bien-aimé forum, je n’accuse pas un pigiste (ce que Ryan Mottesheard, le scénaristes crédité au dernier épisode, n’était sûrement pas) pour exprimer ma colère, et j’accuse notre bon Moore de saloper complètement son travail au vu de ses deux derniers épisodes.
En tant que showrunner et producteur exécutif, notre bon Moore a le dernier mot lors de la production du scénario, ce qui veut dire que ce que l’on voit à l’écran a été approuvé par notre bon Moore. Ce qui veut dire que si Jaaaaaaaaaaaaaaane (et oui moi je continue à l’appeler comme ça) nous pond une histoire soapesque merdique, ou que l’épisode précédent ne sert qu’a expliquer sa série et rien d’autre, au mépris des règles d’écritures, c’est sa faute.
Manifestement, Jaaaaaaaaaaaaaaane a besoin d’un peu plus de dirigisme (ou d’un boss qui soit un script doctor) pour s’éclater parce que, au final, ses scénarios pour BSG n’étaient pas géniaux. Pas un bon signe pour la future série Caprica.
Jane Espenson rêve-t-elle de moutons électriques ?
Très bien. Le but de l’épisode était de nous montrer que les humains et les Cylons ne peuvent être séparés, et qu’il n’y a qu’une symbiose, comme celle qui est en train de sauver le Galactica, qui peut sauver les deux races. Déjà c’est une métaphores des plus lourdingues avec les trop nombreux plans d’Adama regardant l’avancement des travaux. Vraiment Jaaaaaaaaaaaaaaane tu pouvais pas faire autrement ?
De la même manière, dans une des deux intrigues de l’épisode, pour montrer que les Cylons, seuls, ne peuvent rien faire de leur côté, on fait crever le pur bébé Cylon, et on remet au premier plan Héra, seule espoir de leur race. Un espoir hybride, comme par hasard.
Là encore, c’est vraiment trop simpliste. D’ailleurs, où étaient Athéna, Héra et Helo dans cet épisode ? Les trois avaient leur place dans les deux intrigues principales.
Helo aurait pu être intégré à l’intrigue Baltar. Intrigue assez moyenne mais qui débouche sur une situation intéressante, bien qu’improbable je trouve.
Sans déconner, Adama et Roslin qui filent des armes à la secte menée par Gaius Baltar ? Je veux bien croire qu’avec la mutinerie, les marines ont été purgés de leurs éléments les plus vindicatifs, et donc que leur nombre soit plus que réduit. Mais filer des armes au type qui a causé l’holocauste des Douze Colonies, le responsable de New Caprica, l’ennemi juré de l’amiral et de la présidente, ça me parait un peu tiré par les cheveux.
How many dead chicks are out there ?
Les Cylons du Pif font tout pour soutirer des infos à un Anders mourant, mais quand on a une Ellen qui arrive en bonne santé, avec un cerveau qui marche à peu près quand il est pas plein d’alcool et de jalousie, il n’y a personne pour lui demander le pourquoi du comment, et la suite des explications sur leur passé ? Notre bon Moore a dû se dire que trop d’explications tue l’explication.
Tyrol est content quand l’Amiral, qu’il appelle « Sir » (c’est quand même une marque de respect), lui refile son boulot de Chief. Il s’investit à fond dans la réparation du Galactica, mais décide quand même de laisser tomber tout le monde et vote pour filer avec ses potes Cylons. Génial, comme il fallait qu’Ellen décide du vote, ils font faire n’importe quoi à un personnage. C’est le genre de truc que j’adore. Et après on se demande pourquoi on a peu d’empathie avec des personnages qui changent de personnalité entre chaque épisode.
Adama est maintenant un alcoolique. Dommage que Zarek et Gaeta n’aient pas attendu un peu plus pour faire leur coup, le vieux aurait été trop bourré pour l’empêcher. Au moins on a droit une touche d’humour quand Ellen demande à boire, et seul Bill sort une flasque d’alcool de son uniforme, devant le regard horrifié de Laura. Elle est belle l’humanité, tiens.
J’ai pas trop compris pourquoi Boomer se retrouve en cellule. Bon d’accord elle a tiré sur Bill, et l’amiral doit avoir les boules. Mais quand on y réfléchit, elle n’a pas fait pire que les autres Cylons qui se baladent sur le Galactica et ont désormais leur propre mur de la souvenance. Allez Bill, pour l’amitié Humano-Cylon, laisse la sortir qu’on ait une petite scène entre elle et Tyrol.
D’ailleurs, Boomer est un sacré pilote, elle arrive à trouver la flotte super facilement. Une petite explication sera la bienvenue dans le prochain épisode par exemple.
Pas une mention sur le fait que Lee est désormais le Président actif de la flotte, au mépris de certaines règles démocratiques comme le vote, on dirait que tout le monde s’en fout et trouve ça normal. Les 39000 et quelques survivants, comme les scénaristes.
Chip Six ou Head Six, peu importe comment vous voulez l’appeler, reviens maintenant, ici, sans explication aucune ? Ok ! A moins de vouloir faire plaisir aux nombreux fans qui se coltinent la série, je n’y vois pas une once d’intérêt.
Non content de nous avoir démontré à la reprise de la série que le culte de Baltar n’était rien d’autre que son instinct de survie, voilà qu’on nous le montre de nouveau incapable d’initiative sans sa Six. Pauvre, pauvre Baltar, on se demande si les scénaristes et notre bon Moore ont jamais su quoi faire de lui après New Caprica.
Liam est mort, au moins il ne deviendra pas un vampire, c’est déjà ça.
Au moins Michael Hogan a fait du bon boulot avec ce qu’on lui à donner à jouer, c’est déjà ça.
