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Battlestar Galactica - Kara et sa partition de piano

Someone to Watch Over Me: C-Machinery

Par Joma, le 4 mars 2009
Par Joma
Publié le
4 mars 2009
Saison 4
Episode 17
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Une leçon de piano, un rêve, un autre rêve, une trahison, une scène de cul, une mort... ou pas, on ne sait pas trop. Bref tout ça semble un peu foutoir mais ça prépare le final qui arrive à toute vitesse maintenant.

Dream Within a Dream

Kara Thrace se pose des questions sur qui elle est, et nous aussi dans un sens. Les réponses vont passer par une leçon de piano et un joli dessin par Hera.
Nos amis les Cylons sont capable de projeter par exemple, la vie idéal d’une famille modèle, une fantaisie sexuelle et on peut maintenant rajouter : figure paternelle joueur de piano. Bon d’accord, je ne sais pas si Kara projette la figure de son père, si c’est son père qui se projette ou si c’est juste un délire d’une alcoolique.

Mais bref pour moi, Dreilide Thrace est le Robert Zimmerman des Douze Colonies, et la chanson écrite pour sa fille a éveillé nos amis les Cylons du Pif. Chanson que connait aussi Hera sans le savoir, mais qui, avec ses jolies dessins nous fais une partition mieux que Beethoven.
Si j’étais pas aussi sarcastique je dirais que toutélié.
Alors oui, Kara Thrace n’est sans doute pas plus avancée sur elle même, après tout, elle n’a pas nos informations, mais nous, on a confirmation que Papa Thrace était un Cylon d’un modèle sensée avoir été exterminer par Cavil.
L’intrigue n’était pas la manière la plus géniale de présenter la révélation. Mais Katee Sackoff et Roark Critchlow ont plutôt une bonne alchimie ensemble. Et même Sackoff joue pas mal. Sa visite à Helo qui lui rend ses affaires, ses interrogations sur son père ou sa joie après s’être souvenue comment jouer la chanson, tout cela sonnait et avait l’air juste. Comme quoi il y a une vie loin de l’hystérique Starbuck du début de saison ou de l’amoureuse en folie du Carrée Maudit.

La réalisation aidait aussi à s’immerger dans l’intrigue. Le montage du pré-générique, par exemple, rend bien, autant l’état d’esprit troublé de Kara, que son boulot répétitif, déprimant, mais essentiel.

The Murder Of Love

L’intrigue Tyrol/Boomer est celle qui me pose le plus de problème et m’empêche d’apprécier pleinement cet épisode.

En fait je ne sais toujours pas quoi en penser. D’un côté je trouve la solution du rêve un peu trop facile pour faire basculer Tyrol du côté de Boomer. Surtout que ça fait encore un rêve éveillé, il ne manqué plus que Baltar et sa copine fantasmée pour avoir la totale dans un épisode. De l’autre, même avec le rêve, mon petit cœur de shipper aura été content de revoir Aaron Douglas et Grace Park partager autant de temps ensemble. Il m’a toujours semblé que le couple Tyrol/Boomer dégageait plus de vérité que Tyrol/Callie (bon d’accord, je suis subjugué par Grace Park et loin d’être complètement objectif), et encore une fois les deux fonctionnaient parfaitement ensemble.
Heureusement, la trahison final de Boomer et la compréhension qu’elle bossait pour Cavil, vient un peu atténuer ma déception de la chimère de la gentille petite famille incestueuse heureuse. Ben oui, si Ellen pense que Saul se tape une de ses filles avec une 6, Tyrol fait pareil avec sa 8.

En tout cas, le kidnapping d’Hera me fais regretter un peu plus le temps où Boomer orchestrait la rébellion chez les Cylons, et prenait elle même ses décisions sans avoir besoin de suivre un vieux zélote aigri par ses créateurs. Je me demande d’ailleurs si Ron Moore a prévu une rédemption pour Boomer ou juste l’abime à la Gaeta ?

Jewell

Grace Park.
Pas grand chose à dire de plus. Boomer et Athéna sont bien deux personnes différentes, respect.

Je ne sais si c’est parce que j’avais l’impression (sans doute fausse) de ne pas en avoir vu beaucoup depuis la reprise, mais les effets-spéciaux des deux dernières minutes finales ont fait battre mon coeur de geek... Ou alors j’aime bien quand le Galactica s’en prend plein la gueule.

Sorry For Laughing

Dire que je n’ai pas aimé Helo se tapant Boomer, ou Boomer qui se tape Helo, sous les yeux d’Athéna est un léger euphémisme.
Pourtant j’aurais dû. Voir Grace en sous-vêtements c’est aussi bien que Eliza ou Summer (quel vendredi fantastique d’ailleurs quand on y pense). En fait, si ça avait été purement gratuit et adressé simplement à mes sens de mâle en rut comme les deux autres séries, j’aurais rien trouvé à dire, mais je sens que ça va porter un coup au couple Athéna/Helo et là je m’insurge haut et fort. (Oui, oui je sais, je suis pas vraiment normal.)
Depuis la découverte de la Terre, Helo et sa femme son les seuls personnages à ne pas sombrer dans la dépression et représente l’espoir que humain et cylon peuvent coexister, voir même plus.
Alors le Ron, il a pas intérêt à tout faire foirer pour une histoire de cul ridicule.

Compte tenu du passé entre Boomer et Tyrol, Adama et Roslin – grands amoureux devant l’éternel et capable de tout pour être ensemble – ne se doutaient pas que Tyrol allait tenter quelque chose ?
Bon allez, on va dire que Roslin au bord de la tombe n’a pas toute sa tête, et que Bill est bourré du matin au soir.

D’ailleurs en parlant de Roslin, son cliffhanger sent un peu le renfermé... Sauf si elle meurt vraiment. Allez Ron, un bon geste.

Et je n’ai vraiment pas aimé le monologue final d’Ellen pour nous expliquer les tenants et les aboutissants de l’épisode comme si on été assez débile pour ne pas avoir compris par nous même. Ça va Ron, on a compris que cet épisode était essentiel pour le final qui arrive.
La prochaine fois, fais comme Tigrou, donnes nous un résumé sous Photoshop avant le générique de fin, ça passera sans doute mieux.

Joma
P.S. Je pense que le prochain épisode sera encore tranquille. Il va bien falloir s’occuper du Galactica et de Roslin avant d’aller péter la gueule à Cavil et dépenser enfin le budget effets spéciaux alloué à cette saison 4. Néanmoins j’espère me tromper pour qu’on s’en prenne le plus rapidement possible plein les yeux.