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Fringe - Résumé et avis sur le dernier épisode de Fringe

An Enemy of Fate: La vache... c’est fini !

Par Ju, le 20 janvier 2013
Par Ju
Publié le
20 janvier 2013
Saison 5
Episode 13
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Je l’ai déjà dit, mais c’est important de le répéter maintenant : je perds toute objectivité devant les fins de séries. Pour peu que j’aie un minimum aimé la série qui se termine, un dernier épisode n’a pas besoin de grand-chose pour me satisfaire. Le poids de la nostalgie, combiné à l’émotion de ne plus jamais revoir les personnages et leur univers, me suffisent généralement.

Ceci étant dit, je suis presque sûr que le dernier épisode de Fringe est une belle réussite.

C’est bien simple, je n’ai pas vu le temps passé. Ce dernier épisode m’a ému, il m’a surpris, et il a offert de très belles conclusions à Walter, Olivia, Astrid, et Pacey. Encore mieux, le final de Fringe est allé un peu plus loin grâce à ses très belles morts, bien dégueulasses, dignes des meilleurs moments de la série.

Ça manquait peut-être juste d’Hérissons Géants Ailés.

Du coup, plutôt que de vous ennuyer avec une longue explication tentant vainement de mettre des mots sur mes sentiments (et qui, de toute façon, ne fera changer d’avis à personne), j’ai assez envie de me contenter d’un résumé de ce dernier épisode, et d’une liste non-exhaustive de ses moments les plus réjouissants.

Pas par paresse, ou parce que la série ne mérite pas mieux.

Mais parce que c’est cool.

Résumé et explication détaillée du dernier épisode de Fringe

Alors, pour faire simple, le plan de Walter consiste à ouvrir un portail vers le Futur (à l’aide de roches passées au mixeur, d’un aimant géant, et de deux gros suppositoires métalliques) pour y envoyer un petit garçon chauve qu’Olivia aura, au préalable, libéré de la Statue de la Liberté en voyageant à plusieurs reprises dans un Univers parallèle en pénurie d’avocats.

Pour y arriver et enfin débarrasser le Monde de ses pâles envahisseurs costumés, Walter utilisera tous les moyens à sa disposition : des armes très dangereuses allant des parasites géants au virus du rhume, en passant par des balles anti-gravité, des produits chimiques qui colmatent les trous ou font fondre, et des papillons tueurs imaginaires.
Sans oublier l’aide indispensable de son fils, d’une agent du FBI, et d’une vache.

Mais j’explique mal. Tout avait beaucoup plus de sens quand j’étais devant l’épisode, avec des acteurs au bord des larmes pendant une heure et demie, et des musiques qui allaient bien.

Et des images !

1 Le Retour de Gene la Vache était cool !

Ravi. J’ai attendu, fébrile, pendant toute la saison que cette pauvre Gene soit libérée de l’ambre. Sans elle, l’équipe n’était pas au complet. Sans elle, Fringe n’était plus vraiment l’histoire d’un savant fou, de son fils, d’une agent du FBI, et d’une vache.

Au final, je n’ai pas vraiment eu le droit à la libération tant attendue (une vache, ça coûtait bien trop cher par rapport au budget ridicule de la saison 5), mais cette courte apparition était bien suffisante.

2 La Conclusion était cool !

C’est de cette façon que l’histoire a commencé, avec Walter entrainant un petit garçon à travers un portail, c’est de cette façon que l’intérêt de la série est devenu évident après une trentaine d’épisodes, et il n’y avait aucune raison que ça se termine autrement.

On a même eu le droit à un dernier "JJ Abrams Lense Flare" ! ©

3 Donald l’Ingénieur Ingénieux était cool !

« La La La, je fabrique ma petite machine à voyager dans le Temps... »

« Pou Pi Dou ! Je verse dans l’entonnoir ! »

« Chouette, chouette, chouette ! Et ça change de couleur ! »

« Pou Pi Dou ! »

4 Winmark était un méchant cool !

J’ai eu beaucoup de mal avec le personnage lors de ses premières apparitions. Il me semblait très caricatural, et l’acteur n’offrait rien de neuf (il reprenait, en gros, les mimiques inventées par Michael Cerveris dans le rôle de September depuis le début de la série).

Mais j’ai changé d’avis il y a quelques semaines, et j’ai fini par beaucoup apprécier Winmark. Pas forcément quand il nous offre une variation de la réplique la plus débile de la série (« Je crois que vous appelez ce sentiment.... (pause dramatique)... l’Amour. » - Saison 4, Épisode 15 - N’oublions jamais !), mais plutôt pour tout le reste : sa présence et sa capacité à jouer colère et haine masquées sans en faire des tonnes.

Le seul problème de Winmark, c’est que ce n’est pas lui qui fait le plus peur dans la série. Non, celui qui m’a fait le plus flipper, c’est...

5 Michael le Petit Voyeur était cool !

Mais il faisait peur.

Oh, oui.

Il faisait peur.

6 Le Plan était cool ?

Je vais en parler très vite, parce qu’il le faut.

J’ai un peu peur que le Plan de Walter pour se débarrasser des Voyeurs n’avait pas énormément de sens. L’idée qu’il suffisait de présenter Michael dans le Futur pour faire changer d’avis un savant et modifier tout le cours de l’histoire était... très optimiste ? En plus de ça, je préfère ne pas aborder toute cette histoire de paradoxe tarabiscoté qui a fait disparaitre Walter dans une bouffée de logique...

Car ça n’a strictement aucune importance.

L’épisode était satisfaisant. On ne s’est pas foutu de ma gueule. On ne m’a pas pris pour un con. Ça me semble honnête, en échange de ce final réussi, de ne pas trop m’attarder sur quelques petits détails un peu brouillons. D’autant plus que John Noble a essayé de me faire pleurer pendant tout l’épisode, et que j’avais autre chose à foutre que de chercher la petite bête.

7 Donald l’Ingénieur Ingénieux, Deuxième Partie

« La La La, je fabrique toujours ma machine à voyager dans le Temps ! »

« Pou Pi Dou ! J’insère le truc dans l’autre truc ! »

« Chouette, chouette, chouette ! J’ai bientôt fini mon Tardis ! »

« Pou Pi Dou ! »

8 Le Retour de l’Autre Côté était cool !

Revoir l’Univers Rouge dans ce dernier épisode était aussi dispensable qu’anecdotique mais, en toute honnêteté, on aurait tous était vachement déçu si on n’y avait pas eu le droit.

Du coup, impossible de ne pas se réjouir de revoir une dernière fois l’autre Olivia, qui n’a pas l’occasion de faire grand-chose, mais qui nous rappelle, par sa présence, qu’il est très facile d’oublier qu’elle est jouée par la même actrice que notre Olivia.

Pour ne rien gâcher, l’essence du personnage est là, résumée simplement quand elle demande à Lincoln d’arrêter de mater son jeune postérieure. Anna Torv a super bien porté ses jeans tout au long de la saison, et je trouve ça très sympa d’avoir rendu hommage à ses fesses à l’occasion de ce dernier épisode.

9 La Cabane dans les Bois était cool !

L’Univers Parallèle, c’était de la nostalgie gratuite, mais s’il y a bien un moment pour y succomber, c’est un series finale. D’autant plus que ce n’était pas du tout le seul petit clin d’œil auquel on a eu le droit...

Alors pour résumer rapidement...

Top des Meilleures Morts de Voyeurs en Clin d’œil aux saisons précédentes !

N°6 : l’Observateur enrhumé
N°5 : l’Observateur à la tête implosée
N°4 : l’Observateur sans trou
N°3 : l’Observateur flottant
N°2 : l’Observateur fondu
N°1 : l’Observateur tué par des papillons tueurs imaginaires !

Je vous jure, à part un Hérisson Géant qui Vole, rien n’aurait pu battre les Papillons Tueurs Imaginaires au classement des monstres que je voulais revoir.

10 La Tulipe Blanche était cool...

Pour continuer sur le thème des clins d’œil, au milieu de toute la nostalgie qui régnait dans ce final, la Tulipe Blanche laissée par Walter à Pacey était sans doute le rappel le plus important, le plus empreint de sens et... je ne l’ai pas bien saisi.

Je n’ai jamais vu l’épisode White Tulip.

Car, non, je n’ai pas vu tous les épisodes de la série, j’ai loupé une grosse partie de la saison 2. Et, forcément, rien que pour me faire chier, ils ont décidé de terminer la série sur une référence à un des seuls épisodes que je n’ai pas vu. C’est malin ! J’ai l’air d’un con, moi, maintenant !

11 Le « You are my favorite thing, Peter » était cool !

Je vous ai dit que John Noble a passé tout l’épisode à essayer de me faire pleurer, et en voici un bel exemple.

Je n’ai jamais beaucoup aimé Peter en dehors de sa relation avec son père et, du coup, ce final centré principalement sur Walter et Olivia n’aurait pas pu mieux tomber. Cela dit, même si son personnage était plutôt en retrait ici, Joshua Jackson aura quand même eu le droit à une paire de jolies scènes, et celle où Walter lui dit qu’il est ce qu’il préfère au Monde était très, très belle.

Mais ce n’est pas celle-ci qui m’a fait verser ma larme.

12 Donald l’Ingénieur Ingénieux, Fin

« La La La, j’ai presque fini ma machine à voyager dans le Temps ! »

« Pou Pi Dou ! Avec mon aimant géant, mes deux sondes et mon pote Walter ! »

« Chouette, chouette, chouette ! La boule orange dans le cube gris ! »

« Pou Pi Dou ! C’est fini et je AAAAAARGH non, je suis mort bêtement dans l’indifférence général, en ayant eu à peine l’occasion de me servir de mes nouveaux cheveux ou de ressentir ce qui, je crois, est ce sentiment qu’ils appellent.... (pause dramatique)... l’AMOUR ! »

13 Le Retour d’Olivia la Badass était très très cool !

S’il y a bien un reproche qu’on peut faire à cette dernière saison, c’est qu’elle aura trop mis en retrait Olivia, souvent condamnée aux rôles de « femme de Peter » ou « mère d’Etta », et manquant la force et la détermination qui avait contribué, entre autres, aux meilleurs moments de la série (à savoir, c’est désormais officiel, la première moitié de la saison 3).

C’était donc un soulagement de voir que les deux derniers épisodes de Fringe lui ont laissé la part belle. Olivia qui voyage entre les Univers, Olivia qui tuent des Voyeurs de tous les côtés, Olivia qui récupère toute l’électricité de Manhattan et qui écrase Winmark entre deux voitures par la pensée...

C’était cool, et ça m’avait manqué.

14 « Astrid » est effectivement un joli prénom

Il en fallait une, et c’est celle-là. C’est la dernière scène entre Astrid et Walter qui m’a fait verser ma larme. C’était facile, mais putain que c’est émouvant.

Jasika Nicole n’aura pas eu souvent l’occasion de se démarquer au cours de la série (je pense qu’elle n’a eu qu’un seul épisode qui lui était vraiment consacré), mais elle aura su faire beaucoup du peu de scènes qui lui étaient offertes, et la relation entre Astrid et Walter était une des plus soignées depuis le début de la série.

Du coup, même si ce n’est pas la première fois que Walter l’appelait par son vrai prénom, l’impact était bien là. Bien sûr, ça jouait à fond sur la nostalgie et sur des acteurs naturellement émus de se quitter, mais c’était pour la bonne cause, c’était pour créer une très belle scène, avec des sentiments honnêtes, terriblement émouvante.

Une très belle scène, tournée en la présence d’une vache enfermée dans de l’ambre parce qu’elle meuglait trop fort.

Parce que c’était ça, Fringe.

15 La Statue de la Liberté était cool !

Vous pensiez vraiment que j’allais terminer sur autre chose ?

Ju