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I Just Want My Pants Back - La série où il veut juste qu’on lui rende son pantalon, merde !

I Just Want My Pants Back: Putain de hipsters !

Par Ju, le 30 août 2011
Par Ju
Publié le
30 août 2011
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Ok, voilà ce qui s’est passé. Hier, j’étais tranquillement en train de vivre ma vie, je n’enquiquinais personne. En gros je m’apprêtais simplement à regarder True Blood (pour une raison qui m’échappe) quand je suis tombé sur quelque chose d’absolument irrésistible à mes yeux : une nouvelle série avec un titre bien débile.

À peine le temps de vérifier qu’il ne s’agissait pas d’un projet de Tom Jane, je me suis installé avec une impatience réelle et non dissimulée devant le premier épisode de I Just Want My Pants Back.

Les enjeux étaient énormes. Le potentiel incontestable. Quelqu’un allait perdre son pantalon, avant qu’il ne lui manque trop et qu’il ne se lance à sa recherche.

J’étais conquis d’avance.

Qu’est-ce que c’est ?

I Just Want My Pants Back est la nouvelle série de MTV, dont le premier épisode a été diffusé ce week-end en guise de mise-en-bouche avant le lancement officiel de la saison, prévu pour 2012.

C’est également l’adaptation [1] du livre de David Rosen intitulé… « I Just Want My Pants Back »… qui malheureusement n’a pas été traduit dans notre belle langue. Le succès en librairie de « Je veux juste qu’on me rende mon pantalon ! » est encore à venir.

C’est à peu près tout ce que je peux vous dire là dessus.

Vous allez penser que j’ai un peu torché cette critique, que j’aurais pu faire plus de recherches, mais bon, c’est pas comme si il existait une page Wikipédia consacrée à la série ou au livre…

C’est avec qui ?

Plein d’inconnus esthétiquement plaisants : Peter Vack (Ghost Whisperer), Kim Shaw (Sex and the City : le Film), et Kelli Barrett (M. Popper et ses pingouins).

Et Chris Parnell.

De quoi ça parle ?

Notre protagoniste, dont on ne va pas prendre la peine de chercher le nom, est un hipster.

Lors d’une soirée, il se tape une hipsteuse (esthétiquement plaisante) qui, le lendemain matin, disparait après lui avoir laissé un faux numéro. Et elle le plante après lui avoir volé son pantalon.

Tout s’explique !

Mais plutôt que de se lancer directement dans la quête pantalonesque qui m’avait été promise implicitement par le titre de la série, notre héros passe le reste de l’épisode à trainer, sans but particulier, avec ses amis hipsters.
Et il se compare à Dawson. Genre, beaucoup. Genre, dans des références tellement hors de propos qu’elles arrivent à apparaitre comme vraiment peu crédibles d’un univers déjà bien invraisemblable.

Voilà voilà…

Sinon, apparemment, le groupe « Wavves » est en ville !
Et, apparemment, ils sont vraiment super !
Mais il n’y a plus de place pour leur concert ! Mince !
Il n’y a même plus de places sur « Craiglist » ! Trop blasé !
Pas d’autre choix, dès lors que de passer la soirée à jouer à « Wii Sport » avec un couple de poussins !

Parce que la série se déroule il y a cinq ans
Ou parce qu’ils y jouent ironiquement.

Je ne sais pas.

Et c’est bien ?

En dehors du fait que je me suis senti complètement floué en me rendant compte que la recherche de pantalon perdu ne tenait qu’une place bien annexe dans ce premier épisode…

Non, ce n’était pas bien.

Je n’ai pas aimé.

Je n’ai même pas aimé ironiquement.

Tout ça, à cause de ces putains de hipsters.

Vous voyez, I Just Want My Pants Back n’est malheureusement pas l’histoire d’un type qui recherche son pantalon. C’est une série sur un groupe de « hipsters », terme que je vais enfin m’hasarder à traduire par « branchouilles ».

Et il n’y a rien de moins intéressant que la vie et les conversations d’un groupe de branchouilles. Ils sont antipathiques. Ils sont égocentriques. Ils ne sont pas sincères. Derrière leurs attitudes, ils manquent totalement de personnalité.

Et ils s’habillent… j’ai fait des captures d’écran.

Des lunettes branchouilles
Un couple de poussins branchouilles
Celui là est en train de manger (ironiquement) une carotte

Oui, les photos sont floues, désolé. Pour ma défense la caméra bouge tout le temps.

J’entends déjà venir les défenseurs (potentiels) de la série qui auraient (encore plus potentiellement) continué à lire jusque ici : « Je ne suis pas dans la cible ! C’est une série diffusée par MTV ! »

Ce n’est pas une raison.

Ce n’est pas parce qu’on écrit une série sur des jeunes branchouilles qu’il faut absolument les imiter en sortant un produit merdique formaté sans propos ni substance. Et ce n’est pas parce qu’une série est diffusée sur MTV qu’elle doit se contenter de faire dans la posture et le placement de produits.

Pour preuvre : Awkward. Une autre série diffusée sur MTV cet été. Une autre série qui vise les jeunes. Sauf que c’est très réussi. Avec de très très chouettes dialogues et des situations sinon originales du moins futées et inattendues...

Apparemment.

Selon Jéjé.

Je n’ai pas regardé.

Ils avaient qu’à appeler leur série « Awkward, Since I Lost My Pants ».

Ju
Notes

[1C’est mieux dans le livre ?