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Ma Saison à Moi - Les 10 Meilleurs Épisodes (Restant) de la Saison

Saison à Drum: Mes 10 Bonnes Raisons de Ne Pas Regarder Justified

Par Conundrum, le 14 août 2011
Publié le
14 août 2011
Saison La
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La version fainé… allégée de Ma Saison à Moi paraissait, de prime abord, un moyen faci… concis de revenir sur la saison passée. Au final, choisir dix épisodes puis écrire un texte d’à peu près la même taille que la photo choisi pour l’illustrer allait être un excellent moyen de se remémorer les bons moments de cette saison. Parce que, oui, contrairement à mes collègues, je ne l’ai pas trouvé si mauvaise cette saison.

Elle était tellement pas « si mauvaise » qu’elle m’a empêché de regarder Justified, comme tout le monde. Alors voici, mes neuf bonnes raisons de ne pas avoir suivi Justified cette année.

Et Parenthood.

10 New Plan

Parenthood - Saison 2 - Épisode 20

En quelques mots : Amber apprend qu’elle n’est pas admise en fac. Mae Whitman me rappelle qu’il y a une raison pour laquelle je suis la série.

Il y a quelques mois de cela, je reprochais à Parenthood de manquer de scènes vraiment poignantes qui pourraient ancrer un peu la série. Les aspects dramatiques de la série semblent être simplement survolés au profit des scènes plus légères ou d’intrigues fadasses. Et puis est arrivé le dernier tiers de la saison.

En quelques épisodes, Max apprend qu’il est autiste, Seth retrouve son père et Amber et Crosby retombent dans leurs mauvaises habitudes. Je me serais volontiers passé de l’accident d’Amber qui la remet sur le bon chemin, et Sarah qui pond lors d’une nuit épiphanique une pièce de théâtre brillante. Mais voilà, je dois avouer que tant que cela donne une raison pour mettre en avant le talent de Mae Whitman, c’est tout bénef.

Parce qu’au fond, il y a une raison à regarder Parenthood. Non, ce n’est pas qu’elle partage son showrunner avec Friday Night Lights (le type est quand même derrière Roswell et The Wedding Bells). Parenthood est une série qui a la chance d’avoir une distribution assez talentueuse pour élever le niveau des intrigues.

Elle rappelle les belles séries d’Ed Zwick et Marshall Herkowitz mais en ne les égalant en qualité que de très rares fois. Si Jason Katims et ses scénaristes pouvaient prendre un peu plus de risque avec leur série, Parenthood pourrait être plus que "la série sympa qu’on oublie de regarder".

Et si j’avais eu le droit de faire un copier coller du texte de Ju sur Mad Men de sa saison à lui, Parenthood ne serait pas sur la liste.

9 Mrs Donaghy

30 Rock - Saison 5 - Épisode 11

En quelques mots : Monsieur et Madame Donaghy.

Tina Fey était en très grande forme cette saison. Même si elle complètement loupé sa sortie, 30 Rock nous a offert une de ses meilleures saisons. A son apogée, elle nous a proposé "Mrs Donaghy" où Liz épouse Jack par erreur.

L’épisode, en plus d’être drôle, est un parfait reflet de la série. Jack et Liz ont les intrigues les plus drôles, Jenna et Kenneth justifient à peine la présence de leurs interprètes au générique et il met en avant le meilleur aspect de Tracy : sa femme. Le tout avec une petite scène du toujours bienvenu Leo Spaceman.

L’intrigue principale où Jack et Liz sont mariés par erreur à Saint Esclavage est totalement absurde mais elle finit un moment sincère qui illustre parfaitement ce qui rend cette relation si unique.
Je l’ai déjà dit mais "Mrs Donaghy" aurait fait un bien meilleur centième épisode que le retour de Tracy.

8 The Fight

Parks and Recreation - Saison 3 - Épisode 13

En quelques mots : Snake Juice !!!!

Tom embrigade l’équipe pour promouvoir sa nouvelle boisson, "Snake Juice", dans son club, le Snake Hole, dans un épisode écrit par Amy Poehler.

Je suis convaincu qu’il n’y a rien qu’Amy Poehler ne puisse faire. Elle est aussi drôle et intelligente que Tina Fey, et bien meilleure actrice. Elle a fait de Parks and Recreation une des meilleures comédies à l’antenne malgré un départ très douloureux. Elle nous l’a déjà prouvé l’année dernière, mais Amy Poehler sait aussi écrire des épisodes qui restent parmi les meilleurs de la série.

Un peu comme ceux de Steve Carrell lors de la seconde saison de The Office, Poehler se montre extrêmement généreuse envers ses collègues. Elle donne une scène très réussie à Rob Lowe, celle avec les affiches sur Jan Cooper, qui semble tourner en rond dans la série sans réellement trouver sa place. Mais surtout, elle redonne un réel intérêt à la présence de Rashida Jones tant dans la série, en montrant une vraie amitié féminine où l’une des deux n’est pas le faire valoir/confidente de l’autre, et dans Pawnee, en lui trouvant un job à la mairie. Le reste de la distribution a le droit de s’éclater en jouant la version bourrée de leurs personnages.

7 Blunderbuss

Portlandia - Saison 1 - Épisode 5

En quelques mots : La seule et unique fois où Selma Blair a été drôle dans sa vie.

Ce finale représente parfaitement la série. Une succession de sketchs sans rapport les uns avec les autres unis dans un univers commun, ici un festival. Contrairement à Saturday Night Live qui cherche à toucher le plus grand nombre avec une grande variété de sketchs, l’ambiance de Portlandia est si unique que, si vous adhérez à l’humour particulier de Fred Armisen, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer devant sa série.

Et puis, même si un des sketchs est un peu en deçà du reste, ils sont tellement rapides que, dans la vingtaine de minutes que dure un épisode, il y aura quelque chose qui vous décochera au moins un grand sourire.

6 Paradigm of Human Memory

Community - Saison 2 - Épisode 21

En quelques mots : Un clip show avec des scènes d’épisodes qui n’existent pas mais qu’on aurait tellement aimé avoir produit à la place de l’épisode KFC.

La seconde saison de Community gagne à être revue. Lorsqu’on la commence, on sait pertinemment qu’elle commence avec une agaçante Betty White et s’achève avec un inutile épisode final en deux parties. Au milieu, on sait qu’on devra se farcir des épisodes ratés et sans intérêt.

Cependant, lorsque j’ai pris le temps de revoir la saison, les mauvais épisodes sont mieux passés (sauf ce satané épisode sponsorisé par KFC), et surtout j’ai noté quelque chose d’assez audacieux qui a fait remonter la série dans mon estime.
Community est une comédie d’apparence légère mais avec un fond très sombre. Cette année, la série a pris un gros risque en montrant un aspect plutôt tragique à la plupart de ses personnages. Et ce n’est pas uniquement le cas de Pierce. On aborde la condition d’Abed et son épisode de Noël, le mal être de Jeff dans My Dinner With André, et un peu tout le monde dans Intermediate Documentary Filmmaking.

Un des collaborateurs de Joss Whedon disait que si dernier avait passé une seule bonne journée au lycée, il n’aurait jamais écrit Buffy. Ça a l’air d’être vrai pour Dan Harmon. Lorsqu’un épisode est réussi, Community arrive à être vraiment brillant en étant drôle tout en donnant une profondeur que l’on voit rarement dans les comédies de ce genre.

Ah, et oui, ce 2.21 ne reflète pas absolument pas cet argument. Il est juste là, parce que rien à la télé cette saison ne m’aura fait plus rire que la scène du baume à lèvres entre Britta et Annie.

Britta for the win !!!!!

5 In Sickness

The Good Wife - Saison 2 - Épisode 21

En quelques mots : Wa-Bam !

Comme les nominations aux Emmys l’ont démontré à juste titre, c’est l’une des rares séries non issues du câble qui mérite qu’on s’y attarde vraiment. Il y a quelque chose de remarquable à maintenir un tel niveau de qualité lorsque l’on doit produire une vingtaine d’épisodes par saison avec une distribution si large. C’est un constat triste, car il n’y a pas si longtemps que cela, les chaines et studios américains arrivaient en fournir une bonne dizaine par saison.

The Good Wife rappelle cette belle époque tant dans son style que dans sa distribution. Mais malgré cela, cette seconde saison était un peu difficile. Le rythme y était étrange et la série aurait peut être bénéficié d’avancer un peu la grande révélation de la saison : Peter a trompé Alicia avec Kalinda. Le choc est de taille et il pardonne la lente avancée de l’intrigue Blake/Kalinda. J’aurais aimé qu’on prenne un peu plus de temps à nous montrer les répercussions parce que la fin de saison va un peu trop vite à mon gout.

Mais malgré tout, les scénaristes savent nous produire des intrigues judiciaires ambitieuses qui arrivent parfaitement à contrebalancer ce problème de rythme. J’espère en tout cas que le niveau restera le même pour la troisième saison qui prend des risques en changeant considérablement la donne.

4 Lost Children

Cougar Town - Saison 2 - Épisode 13

En quelques mots : Les Amis de la Grappe jouent à cache-cache.

Il y a une partie de moi qui espère que Cougar Town sera annulée dans deux, trois ans. Vu la gestion de Scrubs et Spin City, je doute que Bill Lawrence et ses amis réussiront à maintenir un si bon niveau sur le long terme.

Courteney Cox n’est peut être pas l’actrice la plus drôle à l’antenne, mais le reste de la distribution est bigrement efficace. A tel point qu’ils arrivent même à nous faire oublier que le dernier tiers de la saison est un peu en deçà du reste.

La série nous donne ses meilleurs moments quand tout le groupe interagit comme dans le jeu de cache-cache dans Lost Children. Et contrairement à Friends, elle ne donne jamais cette sensation de renfermé d’un groupe d’amis fermé sur lui-même. Cougar Town n’a pas peur de donner du bon matériel à ses personnages récurrents.

En attendant que la série perde de son charme et me fera, comme Scrubs, rétroactivement détester un ou plusieurs de ses personnages principaux, je profite un maximum de cette série qui est trop souvent injustement dénigrée.

3 The Shershow Redemption

Happy Endings - Saison 1 - Épisode 12

En quelques mots : Le troisième mariage le plus drôle de la saison.

Happy Endings est un peu le prequel de Cougar Town. J’y retrouve sensiblement les mêmes qualités et les mêmes problèmes. Un duo d’acteurs à son centre un peu moins convaincant que le reste de la distribution, et une troupe d’acteurs qui réussissent à combler les difficultés d’une première saison par un charme indéniable.

J’aime beaucoup le final de la saison qui donne du bon matériel à tout le monde, mais surtout qui consolide un peu plus le groupe. J’ai vraiment hâte de voir ce que la suite donnera car la série a un grand potentiel.

J’espère juste qu’elle ne deviendra un trop grand succès et perdre rapidement de son charme en se laissant bouffer par un de ses acteurs principaux. Et oui, je pense à How I Met Your Mother en écrivant ces dernières lignes.

2 The Impossible Astronaut

Doctor Who - Saison 6 - Épisode 1

En quelques mots : Le Docteur rencontre Nixon. Et un astronaute. Et un tout nouveau Big Bad.

Steve Moffat est fait pour écrire Doctor Who. Je n’ai jamais fini Coupling, et j’ai été déçu par Sherlock. En revanche, son Doctor Who continue de m’impressionner. Il a réussi à garder le charme de la série en gommant les défauts de son prédécesseur.

Pour être honnête, il a apporté un nouveau lot de tics d’écriture qui peuvent agacer. La récurrence/recyclage de ses thèmes et, plus grave, introduire des mystères captivants avec un dénouement qui n’est pas à la hauteur de nos attentes.

Pourtant, contrairement à Russel T. Davies, ses défauts, je peux passer outre. Et pas uniquement grâce aux jambes de Karen Gillian. C’est juste que quand Moffat est en forme, il est en grande forme.

J’ai du revoir The Eleventh Hour et son magnifique premier quart d’heure, une dizaine de fois. Chaque mention de River Song m’enchante. Les Weepings Angels et cette année, The Silence, me captivent. Le côté épique qu’il donne à ses intrigues, comme dans The Impossible Astronaut, parait si naturel. C’est exactement ce qui me manquait dans lors des quatre saisons de Davies. Un peu comme dans Torchwood cette année, son Doctor Who m’a toujours paru un peu trop forcé.

Je sais que la résolution de cette saison va apporter son lot de déceptions, mais tant que Moffat est à la barre, je reste devant mon écran.

1 Always

Friday Night Lights - Saison 5 - Épisode 13

En quelques mots : Ca y est, c’est la fin.

On a commencé avec Katims, et on va finir avec lui.
Il n’y a pas grand chose à dire qui n’a pas encore été dit sur la superbe fin de série que Friday Night Lights nous a offert. Lorsque, au début de la série, Peter Berg avait expliqué que les personnages allaient quitter la série une fois qu’ils auraient quitté le lycée, je ne pensais pas pouvoir m’attacher aux nouveaux autant qu’à Smash, Street et Saracen. Le seul dont je me serais passé sans trop de problèmes était Riggins.

Je me suis trompé sur tous les points. Nous seulement Vince et Matt étaient de dignes remplaçants mais surtout, Riggins a su voler la série. Presqu’autant que les Taylor, il est devenu un élément central de la série. Il a été la personnification de Dillon, Texas. L’image de son frère et lui devant sa propriété restera un visuel important pour moi.

Bien joué, M. Kitsch.

Conundrum
P.S. Et une dernière fois : Truxton.