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Ma Saison à Moi - Retour sur une saison bien huilée de Survivor

et Survivor: Merci, Chelsea

Par Conundrum, le 26 juin 2012
Publié le
26 juin 2012
Saison Conundrum
Episode Conundrum
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Cet été, la rédaction de pErDUSA revient sur les moments marquants de l’année série écoulée, à travers une succession de billets estivaux plus courts, plus faciles à digérer, parfaitement adaptés à la saison. Parce que, vraiment, on ne voudrait pas que vous passiez trop de temps devant un écran à cause de nous.

Roland Garros et le Tour de France ont toujours été synonymes d’interruptions de diffusion de séries, alors que mes vacances commençaient tout juste. Je n’aime ni le foot, ni le rugby. A la limite, les Jeux Olympiques peuvent me distraire une vingtaine de minutes. Parce que la finale de 98 était diffusée le même soir que la fin de saison de Friends sur Jimmy, je n’ai jamais eu de grands événements sportifs marquants dans ma vie.

Moi, j’ai Survivor.

Le jeudi midi, au boulot, on a instauré le Pizza Survivor : quarante-cinq minutes de pause déjeuner où l’on regarde Survivor. Et au final, ce n’est plus tant l’épisode en lui même qui me plaisait, mais les discussions lors des longues fins de journées où on se demande comment une école puisse accepter de laisser Alicia côtoyer des mômes quotidiennement ou, malgré notre aversion contre le retour d’anciens candidats, combien de saisons avec Chelsea serions nous prêts à suivre. On s’est mis d’accord sur douze, voir quinze si chaque saison implique un challenge avec de l’huile.

Pourtant, cette saison avait assez mal commencé. Via Colton, Survivor était réduit à ce que l’émission fait de pire : mettre en avant une personne odieuse faire et dire des choses méprisables et se moquer des personnalités décalées. Cette tradition nous a donné trois saisons de Russel Hanz et un Philip en finale. En ajoutant à cela des changements de règles pénibles (Redemption Island) et une série de candidats très faibles, j’ai arrêté Survivor.

Revoir Coach ou Ozzy encore une fois n’était plus possible.

J’ai repris, par simple curiosité, lorsque j’ai appris le retour d’un Survivor que j’étais en mesure d’aimer (pas de Redemption Island, pas de retour d’anciens candidats). Et lorsque Colton a été éliminé, pour la première fois depuis bien longtemps, j’ai pris du plaisir à regarder l’émission.

Et pas que grâce à Chelsea.

C’est agréable de voir des stratèges doués qui questionnent leurs propres choix. C’est agréable de voir une alliance exécuter un plan sans trop de facilités et où le danger externe est bien réel. C’est agréable de voir des candidates qui savent s’exprimer. Et au final, c’est agréable de voir un gagnant méritant.

Je ne pense pas que c’était ce que la production avait en tête en préparant cette saison. Probst a même trouvé cette saison décevante, et lorsque l’on découvre le twist (obligatoire) de la nouvelle saison, Survivor risque de retourner à ses mauvaises habitudes.
En attendant, cette saison m’a rappelé pourquoi j’aime cette émission. Et ça n’était clairement pas Coach ou un changement de règle risible qui, en septembre dernier, allaient réussir à le faire.

Conundrum