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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°139: Sponsorisée par les Jeunes de Paris

Par la Rédaction, le 25 octobre 2010
Publié le
25 octobre 2010
Saison Semaine
Episode Semaine
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Emma Stone, à la rédaction, personne ne savait qui c’était avant le Saturday Night Live de samedi. Parce qu’à pErDUSA, personne n’aime les films où les geeks/nerds se tapent la bombasse de service. Personne, pas même Ju ! Oui, on a évolué depuis The OC ! Désormais, on regarde des séries contemplatives d’espionnage sans ordinateurs, de la real-tv et France 3 sur NBC !

Les pauvres petites filles riches de Beverly Hills
Jéjé n’aime pas les gens malheureux

De Sunset Boulevard à The Comeback en passant par S.O.B et Cybill, l’envers impitoyable d’Hollywood est un thème qui ne cesse d’inspirer les fictions américaines, avec plus ou de moins de réussite mais toujours avec pas mal de férocité. Un regard critique qu’on ne retrouve pas vraiment dans les émissions de real-tv qui aborde le sujet. On oscille plutôt entre la complaisance (comme dans Denise Richards : It’s complicated) et la satire légère (My Life on The D-List).
A ma grande surprise, Real Housewives of Beverly Hills fait exception à cette règle. De façon involontaire, sûrement. Il n’empêche que l’environnement de cette sixième édition de la franchise de Bravo exhale un désespoir et une cruauté inédit dans ce type de format.

Habituellement, les femmes mûres "un peu" superficielles de la série s’amusent à dépenser l’argent de leurs maris et passent le reste de leur temps à se crêper les extensions capillaires pour les prétextes les plus insignifiants. Elles assument pratiquement toutes leurs statuts de "femme de", se donnent parfois bonne conscience en organisant des galas de charité et savourent leur renommée nouvelle. Une chouette vie !

Dans l’édition de Beverly Hills, Kim (la plus malheureuse de toutes) a été il y a longtemps une enfant star. Passée à l’âge adulte en guestant dans deux ou trois séries de l’époque, elle est rapidement tombée dans l’oubli et est devenue jalouse de la notoriété de sa nièce, Paris Hilton.
Elle tente donc de donner d’elle une image de mère épanouie alors qu’il est clair que sa maternité n’a été qu’un pis-aller à sa carrière. Divorcée, elle n’a d’autre vie sociale que ses enfants. Au final, elle se fait martyriser par ses consoeurs à cause de ses insécurités. Charmant !
Taylor, elle, a un mari, des enfants, une immense baraque et plusieurs autres évidemment. Mais rien ne peut être parfait, elle vit dans la hantise d’être plaquée et remplacée par une petite jeune. Son visage en dit long sur sa façon de gérer ses angoisses : on dirait la petite soeur de Donald Duck !

Quant à Camille, elle ne peut faire deux phrases sans mentionner son mari et n’a d’autres sujets de conversation que la vie fabuleuse qu’il lui a apportée, avec ses maisons à L.A., à Hawaii, à Palm Springs, dans le Colorado et cette nouvelle carrière dans leur boîte de production commune. Sauf que son mari, c’est... (Drum, accroche-toi bien) Frasier Crane !
Qui nous explique (car, oui, oui, il apparaît dans l’émission), avec le minimum de condescendance machiste dont il capable, qu’il est temps que la fée "notorité" se penche un peu sur sa femme. On pourrait essayer de trouver ça touchant et penser que c’est une façon de lui témoigner un peu d’affection. Seulement, on sait déjà, par les colonnes people du New York Times et du Monde Diplomatique, que le mois suivant, il la quittera pour une hôtesse de l’air qu’il aura mis enceinte. Tragique !

Mon problème, c’est que je refuse d’éprouver le moindre sentiment de compassion pour ces écervelés autocentrées qui baignent dans l’indécence dorée de Beverly Hills. Je veux bien croire qu’Hollywood puisse être un enfer, mais dans le monde des Real Housewives, ce message ne passe pas. Mes Housewives, je ne les aime que tarées, piaillantes et hystériques, sûrement pas déprimées !
Cette édition se passera de moi.

Les Liens de la Semaine
Ce n’est pas pErDUSA, mais c’est bien quand même !

Chaque semaine, en quelques clics, retrouvez le meilleur des entretiens, analyses, ou critiques du net. En théorie.

Une interview indispensable pour ceux qui ont vu le final de la saison 4 de Mad Men. Interdite pour les autres !
NYMag - Mad Men’s Megan Speaks ! (18/10)

Chris Albrecht, de HBO à Starz (avec un z).
GQ.com - Violence, Nudity, Adult Content (20/10)

Donal Logue et Michael Raymond-James traversent les Etats-Unis en bus. [1]
TV Squad - Talking ’Terriers’ with Donal Logue and Michael Raymond-James (20/10)

Bisous, bisous !
La France vue par les séries vues par Jéjé

SNL - s36e04

"Vous regardez France 3, la télévision super cool ! "
(Je vous assure que c’est la phrase d’introduction du sketch... Mot pour mot, avec un accent américain comme il faut, sur le logo officiel de France 3 !)
Dis Ju, t’aurais un mot genre "geekasme" mais pour les gens qui aiment voir des trucs français dans les séries américaines ?
Un gars du SNL : Il avait un pamplemousse, je mange son pamplemousse. Ha, ha, ha ! Un pamplemousse entier, ha, ha, ha !
Ha ouais... Z’cusez-moi Mademoiselle, voulez-vous Jus, Croissant, Pressez-moi ?
Emma Stone : - Non, vous avez l’air d’un imbécile !
Le gars : Ah ouais... Preujeuveu voir nue ? Hé, hé !
Parce que j’en ai eu des multiples devant ce sketch.

Grey’s Anatomy - 7.05

Patient #3 : Because I can live ith the fact that I’m gonna die. But to die doing laundry. No. I want to accidently fall off the Eiffel Tower because the three men and the multiple orgasms were too much.
Il me faut une cigarette !



Les Vilains Petits Garçons de la Plage
Conundrum raconte toute la fin de Rubicon

Mon grand ami Ju m’a dit, une fois, qu’un épisode de Rubicon, ça passe tellement vite qu’il donne l’impression de ne durer que deux minutes. Je vous l’accorde, cette réflexion relève plus du "Y’a plus de saison, mon bon monsieur !" que de l’analyse pointue, mais ça n’en reste pas moins vrai : je n’ai pas vu le temps passer devant la conclusion de la première saison. Un comble pour une série que beaucoup de gens ont considéré comme affreusement lente.

C’est un final un peu étrange que Rubicon nous a proposé. Certes, l’arc principal est conclu. Les Vilains Petits Garçons de la Plage ont atteint leurs buts : l’exploitation pétrolière a bien été sabotée, l’Iran est sur le point d’être accusée d’acte terroriste et Katherine est assassinée avant d’avoir pu donner l’ultime message de David à Will. Si on ajoute à cela que la promotion de Grant, la démission de Tania et l’implication de Miles dans l’enquête de Will, il s’en est passé des choses sur le papier dans ce final.

Cependant, il laisse tellement de pistes ouvertes qu’il relève autant de conclusion à la saison 1 que de prélude à la seconde. Mais en choisissant une fin aussi ouverte, on retrouve quand même une légère frustration de ne pas avoir eu le droit à un final qui s’attarde uniquement à régler toutes les intrigues en bonne et due forme. L’investissement était tel qu’on était en droit d’attendre plus de cet épisode.

Tout d’abord, j’ai trouvé très étrange le peu de temps consacré à Kale dans ce final. J’aime sa réaction "C’est la vie !" à Will lorsque ce dernier lui exprime sa frustration et son échange rapide avec Miles, mais après en avoir fait un personnage aussi important, je voulais en voir plus. C’est un peu la même chose pour Katherine qui bénéficie d’une excellente scène finale, mais le fait de l’associer à la voisine de Will dénature légèrement sa mort. Elle meurt avant que la voisine de Will ne nous dévoile pour qui elle travaille. J’aurais aimé qu’on s’attarde sur les derniers moments de Katherine plutôt que de l’impliquer dans une nouvelle intrigue avant de la tuer.

Mais malgré tout cela, ce final ne m’aura pas déçu car les scénaristes ont tenu la promesse tacite qu’ils nous ont faite en nous donnant la magnifique confrontation entre Will et Truxton. Cette scène finale résume parfaitement la situation : les Vilains Petits Garçons de la Plage ont gagné, et alors ? Will ne pourra rien faire. C’est un constat terrible et osé pour une série de faire perdre son personnage principal. Certes, Will a réussi à faire le lien entre l’attentat et Truxton, mais il n’a pas réussi à l’empêcher, ni à empêcher la mort de Katherine, ni à venger la mort de son mentor. Certes, Truxton est visiblement condamné lors d’une scène surréaliste où les Vilains Petits Garçons de la Plage votent son exécution, mais il a réussi à atteindre les objectifs qu’il s’était fixé.

Au final, c’est Kale qui a raison. La vie continue, la bataille est perdue mais il y en aura d’autres. En tout cas, j’espère de tout mon cœur que c’est aussi l’état d’esprit d’AMC.

La Liste de la Semaine
Les plus mauvais seconds rôles de Castle

Franchement, à pErDUSA, la diversité, on est comme tout le monde, on trouve ça vraiment cool ! Et on est vraiment fier d’avoir trouvé un sujet de TOP 3 cette semaine qui promeut cette valeur essentielle.

N°3 : La Fille (Molly C. Quinn)
N°2 : Ryan & Esposito (Seamus Dever & Jon Huertas)
N°1 : Le Capitaine (Ruben Santiago-Hudson)
la Rédaction
Notes

[1Plus sur ce sujet, bientôt sur pErDUSA...