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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°71: Semaine du 19 au 25 mai 2008

Par la Rédaction, le 25 mai 2008
Publié le
25 mai 2008
Saison Semaine
Episode Semaine
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Officiellement, ceci est l’avant-dernière chronique hebdomadaire de l’année. Officieusement, la semaine prochaine, on remplace les textes par un joli tableau récapitulatif avec des jolies notes. Autant vous dire qu’on se sent déjà en vacances. On a sorti le champagne, les petits fours, on se félicite d’une année bien remplie (enfin... presque) et on a préparé nos valises pour partir se faire bronzer à l’autre bout du monde. Cette année de Ma Semaine à Nous a été difficile, elle a été compliquée à organiser, elle a surtout été longue. Mais il nous tarde quand même la rentrée 2008... en espérant que les séries soient à la hauteur !
Pour nous souhaiter bonne chance, William Shatner vient nous rendre une petite visite en page d’accueil. Denny Crane !

The Jeje List
Un petit résumé, par Jéjé

Quelques petites listes pour faire un bilan de cette saison « étrange ».

Elles n’ont pas tenu leurs promesses
1. Private Practice
Un casting de rêve pour un sous Ally McBeal consternant
2. Desperate Housewives
Dana Delany et le couple gay avaient bien lancé cette quatrième saison, qui se termine comme les trois autres... En eau de boudin !
3. Dirty Sexy Money
Un casting de rêve pour un soap bien paresseux.

Elles ne se sont pas bien remises de la grève
1. Ugly Betty
La dé-gay-isation de Betty la Moche ne lui va vraiment pas bien au teint !
2. 30 Rock
Plus lourd, moins drôle, le charme s’est envolé !
3. Gossip Girl
Tout allait tellement vite qu’on avait l’impression de regarder des résumés plutôt que de vrais épisodes ! Et Dan est devenu un abruti fini entre temps...

La real-tv lui a si bien été
1. House
Une formule modifiée pour un début de saison tonitruant
2. House
Une formule retrouvée pour une fin de saison exceptionnelle.

Elles ont dit merci à Freud et ses amis
1. In Treatment
Un nouveau format de série pour la plus belle surprise de l’année
2. Grey’s Anatomy
Avec Meredith en thérapie, la série a retrouvé ses marques et s’est offerte en season finale l’un de ses meilleurs épisodes.
3. Tell Me You Love Me
Feyrtys a aimé, il me fallait une troisième série, tout est dit !


Get back on the Hot Tamale Train !
Blackie is dancing dirty

Quand cette excellente dernière saison de Survivor s’est terminée, j’ai eu du mal à l’oublier aussitôt. Parvati restera à jamais ma candidate favorite et pas seulement parce qu’elle rendit un grand service à mon ego. Regarder toutes les scènes bonus et interviews disponibles, lire les réponses des concurrents sur les forums de fans, rire des aventures de Lividmanda (merci Ju !), ont dû combler cette sensation de vide qui venait de se produire.

"Because I knew you, I won for good"
"Oh my gooooood…"

Ma guérison se fait beaucoup plus facile cette semaine : So You Think You Can Dance est de retour ! Ceci n’est pas une joie légère, plus aucun programme de real-tv de m’intéresse à part elle et la JeffProbstMania.
Nous n’en sommes encore qu’aux auditions et du talent de haut niveau ne viendra bluffer nos yeux qu’une fois le Top 20 sélectionné, mais entendre ne serait-ce que le générique me donne déjà envie de danser du ventre. Cat Deeley est toujours un rayon de soleil, les cris de Mary Murphy percent encore les oreilles, Nigel Lythgoe continue de répondre sérieusement aux cas mentaux et la chorégraphe pleurnicheuse Mia Michaels a enfin réussi à me faire rire.

Devant eux défilent les meilleurs comme les plus mauvais, souvent des cinglés persuadés que le racisme envers leur pantalon est une source de refus ou ne comprenant pas pourquoi danser en slip ou avoir l’air d’un chipendale n’est pas du niveau de cette compétition. Le montage se concentre malheureusement le plus sur eux, ce qui comprend les retours de Gold Inferno, un type que je suspecte de tuer les chats de ses voisins pour passer ses nerfs (protège tes bébés, Tys !), et mon déficient mental préféré "Sex", venu cette fois-ci sans sa mère pour engueuler les juges. Mais celui sur lequel je compte est Twitch, qui avait raté de peu le Top 20 l’année dernière et a toutes les chances d’être mon danseur fétiche celle-ci.

Vivement le 11 juin, lorsqu’il ne restera que des professionnels prêts à s’essayer à tous les styles sur des chorégraphies toujours plus recherchées (je compte beaucoup sur le hip-hop de Shane Sparks). En espérant que ces danseurs seront au minimum du niveau de ceux de l’an dernier.


Is that all there is ?
Feyrtys fait de le point des season finales de la semaine

Cette fin d’année télévisuelle est différente de toutes les autres. D’abord, parce que la grève est passée par là. A peine ai-je eu le temps de retrouver mes séries qu’elles étaient déjà finies. Ensuite, parce que j’ai été assez déçue par la qualité générale de ce que les chaînes nous ont proposé. J’espère que cela se reflètera dans le tableau récapitulatif que nous allons faire la semaine prochaine. Qui sait, peut-être qu’au fond, il y a une différence entre la qualité ressentie des séries et leurs qualités réelles…

Ou pas.

Prenons exemple sur les "season finales" de cette semaine.

How I Met Your Mother : j’avais arrêté la série en saison 2, et j’ai repris cette année après la grève, par faiblesse… C’était une des premières sitcoms à l’écran après de long mois de disette. En voyant le season finale, j’ai réalisé avec horreur que j’étais en train de regarder une mauvaise comédie qui se croit drôle et pire que tout, à la mode.
Cette pauvre Robin n’a même plus une seule bonne réplique par épisode, Lili et Marshall sont devenus l’antithèse de l’humour et Ted… Ted me sort par les yeux. Vivement que la Vieille Christine revienne en septembre pour que je puisse retrouver une vraie bonne sitcom avec des acteurs qui tiennent la route.

The Big Bang Theory : c’était un épisode avec un anniversaire je crois… et un rayon informatique dans un centre commercial… Le reste est flou. Même si les geeks de The Big Bang Theory m’ont fait rire de temps en temps au cours l’année, il est certain que cette sitcom ne restera pas dans les annales. Elle est bien trop médiocre pour cela.

Ugly Betty : j’ai fait une overdose de musique, une overdose du sourire niais de Betty, une overdose de Henry, une overdose de Naomi Campbell (cette folle qui se prend pour une diva et frappe ses assistantes) et du coup, j’étais contente quand l’épisode s’est terminé. Le retour d’Ugly Betty après la grève a été une suite de déceptions. Dommage.

Grey’s Anatomy : non non non, n’écoutez pas Jéjé ou Tigrou, ce season finale était incroyablement mauvais. J’ai rarement vu une série avec d’aussi gros sabots, et qui plus est, des gros sabots remplis d’idées mielleuses et de réflexions à la mords-moi le nœud. J’ai été effondrée d’assister à tant de facilités d’écriture, de devoir écouter des scènes de dialogues aussi pauvres et aussi mal écrites (la scène où Alex révèle une partie de son enfance avec sa mère m’a fait saigner les oreilles, et pourtant l’acteur s’en sort pas trop mal).

Les Fleurs du Mal.

Pour moi, Grey’s Anatomy, c’est terminé. Pour de bon. Puisque tout ce qu’ils ont trouvé comme intrigue à donner à deux femmes indépendantes est celle de la relation lesbienne qui sort de nulle part, et puisque Bailey est devenue une égocentrique de plus au royaume des narcissiques, je n’ai plus aucun personnage aimable à qui me raccrocher. Je veux qu’ils meurent tous. Izzie en premier.

Gossip Girl : c’est pas encore ça, mais la série est passée de "série pour faire la sieste tranquillement" à "série que je regarde du coin de l’œil en jouant à World of Warcraft". Le season finale m’a paru long, mal rythmé, et certains passages vraiment risibles (Chuck et sa rose, les parents de Georgina…), mais je serai probablement là à la rentrée.

Boston Legal : j’ai beaucoup aimé, comme le reste de cette saison, mais David E. Kelley commence à me fatiguer. Il se répète beaucoup depuis quelques temps. Parfois, j’ai l’impression qu’il ne sait que geindre, se plaindre, partir dans des diatribes qui certes, tombent souvent justes, mais qui sont malheureusement des copies les unes des autres. Il serait bon qu’il change de disque, qu’il se renouvelle un peu et qu’il se débarrasse de Jerry ! Par pitié !

House : mon season finale préféré de la semaine, voire de la saison entière 2007-2008. Tout ça parce que j’ai pleuré comme un bébé, et que ça ne m’était jamais arrivé dans House. Robert Sean Leonard a été parfait dans ses scènes avec Anne Dudek, et l’intensité dramatique n’a pas été atteinte artificiellement avec une B.O. à la mode ou des faux sentiments auxquels personne ne croit (Grey’s Anatomy, c’est toi que je vise). C’était très bien écrit, très bien amené dans le cours de la saison et parfaitement crédible. J’espère qu’ils sauront se servir de ce drame pour relancer la série sur une nouvelle piste, comme ils l’ont si bien fait cette année.

A présent, la question que je me pose est la suivante : comment vais-je survivre à la pénurie de séries qui s’annonce ? Comment ? Heureusement pour moi, j’ai encore une petite semaine de répit, puisqu’il me reste Lost et quelques épisodes de BSG. Ensuite, j’aurai toujours So You Think You Can Dance… Et quelques saisons de Frasier à rattraper… Les amis, vivement la rentrée 2008, c’est moi qui vous le dis.


Keep it positive ?
Blackie à la recherche de la nouvelle star de Broadway

Comme vous le savez peut-être, une partie de la rédaction est tombée en admiration il y a quelques mois devant la production musicale à Broadway du film Legally Blonde. Sa star Laura Bell Bundy a malheureusement décidé de passer à autre chose, et si je vous en reparle, c’est que quelqu’un a eu la très, très mauvaise idée de transformer la recherche de sa remplaçante en une émission de télé-réalité de huit longs épisodes (présentés par Haylie Duff !), parce qu’apparemment les professionnelles du musical en manque de boulot se font rares à New York. Alors autant racoler les bimbos sans expérience qui veulent juste leur quart d’heure de ridicule.

Forcément, en voyant une bande-annonce pareille, on s’est presque tous mis à pleurer. Surtout qu’on sera obligés de regarder ! Faire un programme médiocre, c’est une chose, mais bousiller le meilleur de Broadway est une honte sans nom.


L’ambre ça ne sert pas qu’à cloner les dinosaures
On peut toujours compter sur Joma pour citer de la science-fiction

House vient de se finir et j’en reviens encore pas de cette bonne saison.
Bien sûr, la qualité du final joue sur cette impression, mais mis à part un léger essoufflement en milieu de saison, les scénaristes ont réussi à retrouver une qualité perdue depuis la fin de la saison 1.
Jéjé va dire que c’est l’effet Survivor, mais le début de saison n’explique pas tout. Il y a déjà le fait de ne pas avoir utilisé l’intrigue du danger extérieur qui plane sur House (Vogler en saison 1 et le détective Tritter en saison 3) en même temps, trois fois la même intrigue en 4 saisons, ça aurait été vraiment de trop. Mais pour le reste on est resté dans du classique en ce qui concerne la construction de la saison, avec des cas basiques et quelques rares épisodes qui changeaient un peu la donne, histoire de ne pas endormir le téléspectateur. Et puis on finit par le double épisode... qui n’a rien de révolutionnaire sur le principe lui non plus.
Le proche de House en danger de mort avait été utilisé en saison 2 avec Foreman. Mais alors, pourquoi cela a-t-il marché avec Amber, alors que Foreman à l’article de la mort n’avait donné que de l’ennui ? Le personnage d’Amber y est certes pour beaucoup, mais c’est aussi la découverte de son cas façon puzzle (procédé qui nous change agréablement de la structure narrative figée des épisodes). De plus, Amber ne gravitait pas à proprement parler autour de House, mais de Wilson. Et comme cette saison l’a montré, les trois assistants sont interchangeables. Quelque soit l’intérêt que l’on peut leur porter, ils n’ont d’autre fonction que de faire briller House et peu importe le background que l’on peut leur donner, n’importe qui peut faire l’affaire. C’est, à mon avis, différent pour Wilson et Cuddy, et ce qui les touche a forcément un impact plus grand sur House. Ce qui me fait dire que ça serait bien justement de se concentrer sur eux la saison prochaine. Il n’y a qu’à voir ce qu’Amber a apporté une fois qu’elle était avec Wilson (bien plus que lorsqu’elle était dans le Med Survivor) et entrait en compétition avec House, pour s’en convaincre.
En tout cas j’aurais tendance à dire que la grève a fait du bien à la série. Seize épisodes, c’est un bon chiffre qui a permis d’aller à l’essentiel sans tomber dans la facilité où la série se complaît parfois.


GRΣΣK
Joma connait son alphabet grec

Quant on diffuse une série sur les fraternités et la vie estudiantine et qu’on s’appelle ABC Family ça ne semble pas vraiment engageant, le spectateur lambda se demandant ce qu’il va bien pouvoir voir. Et puis finalement non, Grzzk (oui, faudra dire au responsable marketing que Σ c’est le sigma grec ce qui ce rapproche le plus de notre S) n’est pas l’apologie de valeur familiale vitupérant sur la vie dégénérée de l’adolescent alcoolique et aux mœurs dissolues.

Bon, d’accord, on entendra pas un jeune jurer grossièrement mais à part ça on a un compte rendu plutôt marrant de ce que l’on imagine du monde des fraternités. Tiens d’ailleurs, essayer de trouver le film P.C.U. C’est là aussi un bon exemple d’une fraternité en butte avec l’administration d’une fac et oui, c’est marrant. Autant que Grzzk.

Parce que ce qui fait la force de Grzzk, c’est son humour rempli de référence à la pop-culture, et presque des meta-references (mais juste presque) comme quand on a le personnage de Spencer Grammer qui regarde un épisode de Frasier ; Ou quand le personnage d’Alan Ruck se voit contraint de subir un exposé sur Ferris Bueller day Off, ou que sa compagne de soirée s’appelle Sloane.
Mais en plus Grzzk fait fort en ne présentant quasiment pas les parents. Dans tout bon teen show qui se respecte, les parents se doivent d’être présent et d’avoir des intrigues aussi bonne que celle de leur rejetons. Ici du fait de la vie sur le campus, les figures adultes ne sont représentées que par l’administration, on évite tout un côté soap lié aux parents. Mais je rassure tout le monde ce n’est pas pour cela que l’on s’ennuie devant chaque épisode de la série. En plus de l’humour, les histoires sont bien écrites, les personnages attachants (pour être super original je devrais dire que la série devrait être renommée le Cappie Show) et que, même si on évite pas certain clichés, mais c’est sans doute inhérent à ce type de programme, à aucun moment on en subit autant que dans One Tree Hill par exemple (d’ailleurs zut ! Dommage que j’ai la flemme sinon je me serais bien moqué du pitoyable final de cette pitoyable saison 5).

Que ce soit dis, et on ne le répétera jamais assez : La rédaction de pErDUSA recommande à tous de voir Grzzk ! (ou grσσk, ou GRΣΣK, ou Greek je ne sais plus trop.)


Guy Loves
Blackie a la larme facile

Je ne vais pas m’éterniser sur tous les finales de la semaine, mais s’il y a bien une chose qui m’a frappée dans la majorité d’entre eux, c’est qu’ils ont choisi de finir la saison sur la note de l’amitié, en particulier celle masculine. Rien de particulièrement étonnant avec Boston Legal, puisqu’il s’agit du cœur de la série, mais la relation entre Alan et Denny ne s’était jamais retrouvée sur le point de se briser. De quoi pleurer à chaudes larmes, en particulier lorsque House et Wilson ont ouvert les vannes en début de semaine, dans ce qui est sans conteste le meilleur final de la saison. S’en est suivi un How I Met Your Mother peu enthousiasmant, mais qui a eu la bonne idée de faire se retrouver Barney et Ted, histoire de compenser pour les autres. Ajoutez un très touchant regard amoureux envers Robin et les mouchoirs continuaient de s’accumuler.

Mon coup de grâce arriva avec Bones, sur lequel je suis encore assez partagée. Malgré la précipitation de la conclusion sur Gormogon, quelques scènes qui ne fonctionnaient pas et un nombre d’éléments mal écrits grandissant à mesure que j’y repense, Bones trouva le moyen de me briser le cœur en détruisant un de ses personnages les plus aimés. J’ai beau en vouloir aux scénaristes pour les ratages accumulés dans leur intrigue, les liens amicaux décrits paraissent toujours aussi forts, justes, et sont interprétés de telle sorte que les raisons de ces réactions n’ont pas tant d’importance.

Cette fin de saison restera donc pour moi celle des larmes, une façon que je trouve bien plus efficace que le cliffhanger pour me donner envie de revenir à la rentrée.


Top 5 des finales les plus nuls
Tigrou fait sa liste à lui

Anecdotiques. Décevants. Catastrophiques. Lamentables. Soporifiques.
Si, au début de la semaine, j’avais su que j’emploierais ces adjectifs pour désigner la quasi-totalité de season finales que je verrais, je me serais abstenu de regarder !

Mais puisque j’ai perdu plus de cinq heures à regarder ces daubes, j’ai bien gagné le droit de me défouler. Voici donc un Top 5 des season finales de la semaine, par ordre de médiocrité décroissante :

5 - Grey’s Anatomy :

Je sais : ça fait peur. Et pourtant, c’est la triste réalité : le finale de Grey’s Anatomy était le moins nul de la semaine. Bien sûr, entre la psychothérapie expresse de Meredith (5 minutes chrono pour résoudre tous les problèmes de sa vie : magnifique), le fan de Star Wars emmuré vivant et la pédologue qui se découvre lesbienne au détour d’une conversation coquine, c’était absolument n’importe quoi. Mais c’était du n’importe quoi rythmé, drôle et plutôt bien écrit. Résultat, j’ai passé un très bon moment !

4 – Ugly Betty :

Un épisode plutôt agréable à regarder, mais qui fait malgré tout un finale assez décevant. La conquête de Mode par Wilhelmina est beaucoup trop rapide (on a attendu ça deux ans, et voilà qu’elle réussi à devenir rédactrice en chef en deux épisodes sans qu’on comprenne trop pourquoi), l’apparition d’un fils caché pour Daniel me fait très peur pour la suite, et le dilemme amoureux de Betty était loin d’être assez passionnant pour justifier un cliffhanger. Reste de bons moments d’humour mais, comparé aux cliffhangers multiples de l’année dernière, ce dernier épisode faisait assez cheap !

3 – Gossip Girl :

Probablement le finale qui m’a le plus déçu cette année. Je me suis tellement ennuyé que j’ai cru voir la fin arriver deux fois, dont la première fois au bout de vingt minutes… C’est dire si c’était chiant ! La confrontation tant attendue entre Georgina et Blair est un pétard mouillé digne de l’affrontement entre Sylar et les Heroes l’an dernier, l’intrigue des parents commence à me lasser sérieusement à force de traîner, et l’épisode rame pendant 30 minutes pour tenter de conclure les histoires de la saison, pour finalement tout balancer à la poubelles dans les 10 dernières minutes qui m’ont donné envie de ne PAS regarder la série cet été… Un beau ratage.

2 – How I Met Your Mother :

Une fois. J’ai rigolé une fois devant ce finale, grâce à Robin et à sa tortue. A part ça, c’était franchement mou, et pas intéressant, et nul. Bouh !

1 – Desperate Housewives :

Une vraie catastrophe. Non seulement l’épisode était soporifique pendant 75 minutes, entre les intrigues des quatre autres housewives dont je ne me rappelle même plus cinq jours plus tard et la résolution très décevante du mystère de la saison (on avait déjà vu la table basse tueuse dans Alias, voici maintenant l’étagère homicide dans Desperate Housewives… Quel choc !), mais en plus la commitment ceremony m’a paru presque « offensive » (et en tous cas très ringarde) une semaine après celle, plutôt réussie, de Brothers & Sisters.
Quant à la fin, elle s’est révélée aussi artificielle que je m’y attendais. La série saute 5 années sans qu’on comprenne vraiment pourquoi. Génial… En tous cas, ce n’est pas ça qui permettra de renouveler les intrigues de Lynette (qui a des problèmes avec ses enfants, big surprise !), de Susan (qui a des problèmes avec Mike, big surprise !) ou de Bree (qui est de nouveau avec Orson, big surprise !). Seule Gabrielle pourrait bénéficier de ce bond en avant, mais connaissant la propension des scénaristes à faire du sur place dans leurs intrigues et à empêcher l’évolution de leurs personnages, je doute que ce soit suffisant pour me faire revenir l’an prochain. Une catastrophe je vous dis !


Josh Radnor must die...
Les solutions radicales de Gizz

J’ai toujours eu un gros cas de conscience avec How I Met Your Mother. C’est d’abord un guilty pleasure, une série facile à regarder, et qui fait des fois un peu rigoler (fort agréable pour une comédie), mais surtout une grosse déception, car c’est certainement la comédie la plus prometteuse de ces trois dernières années.

Le problème le plus imposant étant que ça fait 3 ans que la série nous fait miroiter des instants merveilleux à venir, sans jamais nous y amener. Mais où est donc le problème ? La majorité des acteurs a un sens de la comédie poussé (oui, je fais partie des gens qui ne sont pas allergiques à Alison Hannigan), les intrigues, en plus d’être sources de comédies, arrivent à être un tant soit peu dramatiques, et le tout tient très bien la route.

Les plus gros soucis viennent du principe de base de la série. Ça a déjà été dit et répété sur ce site, mais on se contrefout de comment le boulet de service a rencontré la mère de ses deux mioches du futur (la saison deux étant certainement la plus réussie grâce à la distance qu’a pris la série avec ce principe à la con). On aurait largement préféré la série "How I spent my thirties, deciding to screw around and don’t give a fuck about children" de Barney et Robin, certainement plus prometteur. Ensuite parce que ce principe de récit de jeunesse à un public auquel on n’a pas forcément envie de raconter toute sa vie sexuelle, aurait pu être mieux utilisé que ce gimmick redondant (par exemple en se servant de mensonges, d’omissions et de points de vues différents pour raconter une histoire).

En dehors de toutes ces déceptions, qui font que la comédie la plus prometteuse de ces dernières années n’est qu’une comédie agréable à regarder avant un épisode de Gossip Girl, le plus gros défaut est son acteur principal. Josh Radnor. Et comme un lien Youtube vaut mieux qu’un long discours...

Admirez comme Neil Patrick Harris chante bien (Dr Horrible ça va déchirer...), comme Jason Segel compense son manque de talent chansonnier par son humour, et comme Josh Radnor est ridicule au milieu de ces vrais acteurs, en lançant ses bras n’importe comment pour montrer qu’il existe...

Josh Radnor doit mourir, Barney et Robin méritent leur spin-off, et le monde doit le savoir...

la Rédaction