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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°184: Sponsorisée par Jean Dujardin en Promo

Par la Rédaction, le 12 février 2012
Publié le
12 février 2012
Saison Semaine
Episode Semaine
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C’est la semaine des grandes questions qui n’auront sans doute jamais de réponses satisfaisantes. Pourquoi la Saint Valentin ? Pourquoi Boston Legal est-elle considérée comme une bonne série ? Pourquoi Jean Dujardin est-il un acteur populaire ? Pourquoi Max est-il en vignette ? La seule chose dont on est sûr, c’est qu’il y a bien eu 10 nouveaux moments des 10 ans de séries en 100 photos.

Hey now, hey now, don’t dream it’s over.
Iris interroge l’Amour

Chaque année, ce que je préfère avec la Saint-Valentin, en plus de la semaine de gueules de bois consécutives et de haine de soi qui la précède, semaine baignée dans les newsletters enthousiastes-borderline-harcelantes, et rythmée par une bande originale qui inspirerait le plus grand respect à Josh Schwartz, c’est le bilan concernant la vie sentimentale de mes héros qu’elle fait descendre de force le long de ma gorge un brin réticente.

Comme je regarde essentiellement des sitcoms, le message que je reçois en majorité est le suivant : L’Amour, c’est Bien.

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ; ça l’est probablement.

Je n’ai aucun problème avec le bonheur, quoi qu’en disent mes différents psys.

Sincèrement, je suis même plutôt satisfaite par la tournure des évènements.

Je n’ai aucun problème avec le fait qu’à Scranton, Daryl continue son esquisse de romance avec une employée de l’entrepôt, que du côté de Pawnee, tout le département des parcs semble joyeusement s’accoupler, ou que de celui des trentenaires-bobos de Happy Endings, Max ait une des plus jolies histoires qu’on ait vu depuis le début de la série. Même si ça me fait pleurer. Surtout parce que ça me fait pleurer.

J’étais un peu plus réticente devant Liz Lemon et son couple survivant à une Saint-Valentin ET à une escapade à IKEA, mais je me suis raisonnée, et j’ai fini par comprendre que je voyais le problème sous le mauvais angle.
Je devais arrêter de me concentrer sur ma médiocrité actuelle, et réaliser que j’avais encore une bonne quinzaine d’années avant de me muer en la femme heureuse et épanouie, à la carrière grandiose, que Liz est enfin devenue. Je me suis même réjouie de voir une aussi belle évolution, qui s’est faite naturellement et semble a posteriori tout à fait logique.

Mais j’avoue qu’encore une fois, je suis reconnaissante envers Grey’s Anatomy.
Avec un épisode de Saint-Valentin où la plupart des couples représentés se sont fait du mal, où chacun ou presque était responsable du malheur ou de la maladie de son conjoint, et où plus de 60% des storylines se sont terminées négativement, Grey’s Anatomy a su parler à mon cœur.

En lui faisant du mal, en le brisant, en lui donnant raison.

Et maintenant, vous comprenez pourquoi à Noël, on se contente d’un tableau-bilan.

Joyeuse Saint-Valentin.


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Hazel : Mashed potatoes in a Martini glass. Who are you, the president ? Of France ?
Liz : I know, right ?

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Niveau séries, ça a été un peu la pénurie pour moi ces derniers mois… Déjà que je n’en regarde pas beaucoup, mais alors quand on se tapait une semaine sans The Good Wife, sans Vampire Diaries, sans Revenge et sans Happy Endings, je n’avais vraiment rien à me mettre sous la dent.

Du coup, j’ai profité de ces dernières semaines pour regarder une série dont on m’a toujours beaucoup parlé, mais que je n’avais jamais eu l’occasion de suivre lors de sa diffusion : Boston Legal.

A en croire ce que beaucoup de gens m’en avaient dit, y compris sur ce site, Boston Legal était une série qui avait très mal débuté, mais qui était devenue excellente un peu plus tard, juste après l’arrivée de Candice Bergen.

Bien décidé à lui donner toutes ses chances, je l’ai donc commencée directement à la saison 2… Et franchement, après quasiment une saison entière, je dois dire que je ne comprends pas comment la série a pu susciter un tel engouement.

Certes, les plaidoiries et les contre-interrogatoires qui ponctuent les procès sont bien très écrits. On dans une série de David E. Kelley, je n’en attendais pas moins.

Le problème, c’est que tous les défauts des séries de David E. Kelley sont également présents… Et je ne sais pas si c’est lui qui empire avec l’âge, ou mon niveau de tolérance qui diminue, mais je les trouve de plus en plus insupportables.

Que les personnages sont insipides ! David E. Kelley a beau s’obstiner à me raconter des choses sur leur vie et leur vie sexuelle dans chaque épisode, il n’arrive jamais à susciter mon intérêt. Et vu l’originalité des intrigues offertes (je sors avec un milliardaire qui meurt d’un cancer, je couche avec mon ex, je me réconcilie avec ma fille toxicomane, je fais des cauchemars le nuit…), j’ai l’impression qu’il n’essaye même plus de cacher que c’est du remplissage, pour faire tenir son procès de la semaine dans un épisode de 40 minutes sans trop se fatiguer

Bon… A la limite, je pourrai accélérer les intrigues personnelles des personnages pour ne me concentrer que sur les scènes de tribunal… Mais mon vrai problème, c’est que je trouve la série assez nauséabonde ! Quand j’avais revu Ally McBeal il y a quelques années, j’avais trouvé ça incroyablement daté et à la limite du réac… Boston Legal, qui n’a pourtant pas 10 ans, me fait exactement le même effet.

Je ne supporte pas l’indulgence avec laquelle tout le monde traite ce gros con de Denny Crane, en trouvant parfaitement normal qu’il tire sur ses clients quand il juge qu’ils le méritent ou qu’il attaque des SDFs à coup de paintball pour se défouler. Je ne supporte pas la façon dont les personnages féminins acceptent tous les sous-entendus salaces auxquels les soumettent en permanence le duo de tête avec le sourire, comme s’ils étaient inévitables et pas bien graves. Et, surtout, je ne supporte pas la complaisance avec laquelle la série traite ses 2 personnages principaux, deux gros réacs sexistes convaincus d’être en permanence dans leur bon droit, à qui on est censé tout pardonner parce qu’ils sont excentriques et (soit disant) amusant.

Est-ce que je passe à côté de quelque chose ? (de l’ironie peut-être ?) J’avoue ne pas comprends pas du tout comment des gens dont l’avis est en général proche du mien ont pu idéaliser à ce point cette série… Si quelqu’un veut bien prendre la peine de la défendre, je serai curieux de savoir si je passe à côté de quelque chose d’essentiel qui me permettrait de l’apprécier.


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la Rédaction