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The Office - Pourquoi continuer à regarder The Office après le départ de Steve Carell ?

Introduction à la Saison 8: 5 Bonnes Raisons de Regarder The Office

Par Conundrum, le 13 septembre 2011
Publié le
13 septembre 2011
Saison 8
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Beaucoup se disent que le départ de Steve Carrell était l’occasion idéale d’arrêter The Office. On en a fait partie, un moment. Alors, quand la rentrée approche et que l’on commence à lister les séries qu’on va sûrement arrêter, The Office risque de se retrouver sur la liste.

Pourtant, ce serait peut être une erreur d’enterrer la sitcom de NBC.

Voici donc 5 bonnes raisons de regarder The Office cette année.

1 Steve Carrell est parti

Au lieu de prendre ça comme une calamité, pourquoi ne pas considérer cela comme une bonne nouvelle ?

Certes, Steve Carell était le cœur de la série, mais on sait tous qu’un cœur, c’est largement surestimé. Surtout qu’il a fait son temps, le Steve. Si on nous avait écouté, il serait même parti plus tôt. Carrell est un acteur doué, il a réussi à rendre attachant un personnage qui aurait facilement être purement irritable. Malheureusement, les scénaristes n’étaient plus à la hauteur de son talent.

Le personnage tournait en rond et ça faisait bien longtemps que Michael Scott ne nous faisait plus trop rire. Carrell méritait mieux que ce qu’on lui a donné à faire ces dernières saisons. On est content qu’il limite la casse.

Maintenant s’il pouvait aussi arrêter de faire des films bidons et retourner au Daily Show, il nous ferait vraiment plaisir.

2 Le changement, ça a du bon

Bon, si on part du principe que les meilleures années de la série sont derrière nous, The Office a déjà dépassé sa date de péremption. Au lieu de partir en nous laissant un goût amer, on est plutôt content que la série prenne des risques. Foutue pour foutue, au pire, ce sera du niveau actuel, au mieux, on sera agréablement surpris.

Avec le départ de Carrell, c’est tout notre regard sur la série qui change. Nous n’avons plus affaire à une série qu’on a tant aimé qui dépérit de saison en saison. The Office devient alors l’outsider dont on attend plus grand chose. Même si la comparaison avec l’ère Carrell sera un passage obligé et que la série risque de ne pas trouver tout de suite ses marques, The Office peut encore surprendre. Scrubs a bien réussi cet exploit en nous donnant une ultime saison assez réussie au final.

Et contrairement à Carrell, Braff, on ne l’aimait plus trop quand il est parti.

3 Et puis, on les aime bien Ed Helms et Mindy Kalling

Carell a beau être parti, il reste des gens qu’on aime bien. Bon, excepté Ed Helms, ils ne sont pas au générique, mais il y en a quand même. The Office a toujours eu une distribution solide. Erin et Gabe ont été des bonnes additions à la série. Kelly Kapoor n’a jamais assez de temps d’antenne pour qu’on se lasse d’elle. L’amitié entre Darell et Andy a aussi été une bonne trouvaille. D’ailleurs, Ed Helms a vu son personnage devenir de plus en plus attachant avec les années. Et c’était mal parti vu à quel point Andy était pénible à son arrivée dans la série.

Le départ de Carrell va forcer les scénaristes à revoir les dynamiques de groupe, et un peu comme Andy, on peut espérer que certains y trouvent une nouvelle vie. Bon, on reste quand même convaincu que Michael aurait pu prendre Pam et Jim dans ses valises.

4 We’re not bothered !

Ce n’est plus un mystère, l’aimant à Emmy, James Spader, rejoint la distribution. Même si nous n’étions pas des fans de son personnage lors du finale, Spader, après 6 ans passés dans la peau d’Alan Shore, bénéficie d’un fort capital sympathie à Casa pErDUSA. Et puis, on ne désespère pas de voir Catherine Tate débouler chez Dunder Mifflin.

Aussi bancal que le final a été, il met en avant toutes les possibilités que viennent avec un nouveau personnage. Avec une distribution aussi stable pendant 7 ans, Carrell étant le premier personnage régulier à quitter la série. La série commençait un peu à sentir le renfermé, un renouveau de la série ne peut passer que par des nouveaux visages. Spader étant la seule nouvelle addition annoncée officiellement, la série peut encore nous réserver quelques surprises.

5 OK, et je commence par quoi ?

Allez, pour dire « Au Revoir » à Michael comme il se doit, on se re-regarde ses meilleurs épisodes.

Diversity Day, le deuxième épisode de la série montre les grandes différences entre un Carell et Gervais. The Dundies, le premier épisode de la saison deux, est l’un des premiers épisodes à nous avoir fait ouvrir les yeux sur la série, en nous prouvant qu’elle était plus un remake fade d’une série anglaise qu’on ne regardait pas. Dans The Fire, on se demande comment Michael a pu devenir manager et The Client répond à cette question.

En saison 3, Gay Witch Hunt donne de l’excellent matériel à Carrell. Branch Closing et The Merger le mettent aussi, de par leur intrigue, au centre de l’action. Plus que le final, Beach Games est un bon opus de fin de saison avec un Survivor version The Office où Michael a le rôle de Jeff Probst. La saison 4 n’est pas la meilleure de la série, Michael aura de meilleurs moments la saison suivante, mais on peut s’attarder sur The Deposition et Dinner Party.

Avec l’arrivée d’Holly, la saison 5 reste un excellent cru. Du coup, les cinq premiers épisodes sont à voir. Parce qu’on aime voir Michael hors du bureau, on aime bien Business Trip qui l’envoie au Canada avec Oscar et Andy. Prince Family Paper est une bonne aventure Dwight-Michael. Tout comme la saison a bien commencé, elle finit avec une belle note : l’arc The Michael Scott Paper Company. A partir New Boss, on peut savourer la fin de saison.

On oublie la saison 6 et une bonne partie de la 7. On revient avec Holly avec l’épisode double de Noël jusqu’à Goodbye Michael.

Carrell ne nous manquera pas mais, à défaut d’être enthousiaste, on est un peu curieux de voir comment cette nouvelle saison va démarrer. Et on ne peut pas en dire autant de Modern Family, je dois vous avouer.

Conundrum