Cette décision drastique dénote la difficulté dans laquelle se trouve actuellement NBC et son incapacité à renouer avec le succès par ses fictions.
L’infâme Ben Silverman est-il le seul à blâmer pour l’effondrement créatif et financier du network ? C’est l’une des questions auxquelles nous essayerons de répondre dans cette troisième édition de « Vus d’en haut » consacrée ce mois-ci (cette année ?) à l’histoire de NBC au cours des trente dernières années.
1978 - 1981 : D’un Silverman à l’autre
NBC a déjà connu le fond du fond des audiences.
Au milieu des années 1970, ABC et CBS se tiennent les coudes pour la première place tandis que pour NBC, bon troisième, l’avenir s’annonce difficile. Aucun des nouveaux programmes lancés en 1975-1976 ne connaît de seconde saison.
En 1978, NBC décide d’engager Fred Silverman. Ses passages précédents chez ses concurrents ont été un succès, il a mis successivement CBS et ABC en position de leader, mais sa recette ne prend pas une troisième fois. Son habitude de faire bourgeonner les hits existants en nombreux spin-offs ne fonctionne pas sur le terrain vierge qu’est NBC. De plus, en 1980, les Etats-Unis refusent de participer aux Jeux Olympiques et privent NBC de retombées attendues. Silverman quitte le network en 1981 en ne le laissant pas mieux qu’il ne l’a trouvé trois ans auparavant.
La mention de Fred Silverman dans cet article n’a pas pour but de montrer que ce nom de famille est de facto une source de désastre pour NBC.
Silverman est à l’origine de l’action qui va changer la donne pour les deux décennies suivantes.
1982 - 1985 : Les premiers pas du prodige
Quand il arrive sur NBC, il retrouve Brandon Tarkitoff qu’il avait lui-même engagé à ABC quelques années auparavant, impressionné par son talent pour promouvoir les programmes d’une chaîne. Deux ans plus tard, il le nomme Chef du Département Entertainment. Tartikoff a alors trente ans. [1]
Durant leur courte collaboration, les deux hommes n’ont pas le temps de lancer de hits éclatants à l’antenne. Pourtant, avant le départ de Silverman, trois importants chantiers sont enclenchés, la pré-production de Cheers, celle de St Elsewhere, et, le plus abouti, la diffusion des premiers épisodes de Hill Street Blues.
L’accueil critique est phénoménal mais les audiences relativement médiocres.

Grant Tinker prend la succession de Silverman. Il doit quitter MTM, sa maison de production à qui l’on doit… Hill Street Blues, renouvelée in extremis pour une deuxième saison de dix épisodes.
(Une nouvelle petite référence à Silverman, Ben, qui a du quitter Reveillle, sa maison de production, qui produit l’un des rares succès critique actuel hors 30 Rock, The Office).
Tinker conserve Tartikoff à son poste. Les deux hommes s’entendent sur le fait que la qualité finit toujours par payer. Pour Tinker, la légende veut qu’il avait adopté le modo suivant : « First, be the best. Then, be the first. »
Ainsi, à la rentrée 1982, le duo lance-t-il une pléiade de séries acclamées par la critique : Cheers, Family Ties, St Elsewhere et Remington Steele font leurs premiers pas.
Face au jeudi « détente et succès » de CBS qui aligne Magnum, son spin-off Simon & Simon et Côte Ouest, NBC lui oppose une soirée sophistiquée avec Fame, Cheers, Taxi et Hills Street Blues. Mais les chemises hawaïennes de Magnum ne font qu’une bouchée de Debbie Allen. Seule Hill Street Blues parvient à atteindre le TOP 25 des audiences de la semaine. [2]
L’espoir semble devoir venir d’une série moins ambitieuse, puisqu’en milieu de saison, l’Agence Tout Risque devient le premier gros carton de NBC en dix ans. Cette lueur est de courte durée, puisque sur les neuf nouvelles séries lancées à la rentrée 1983, toutes sont annulées dans leur première saison.
1984 - 1991 : ... and be the first
Cette année-là, Tartikoff prend quand même le temps de se détendre devant les programmes de sa chaîne. La légende (à nouveau) veut qu’il soit réveillé un soir par sa fille en train de regarder le Tonight Show with Johnny Carson. L’invité du jour est Bill Cosby, une ancienne star de la télé un peu has-been ; il intrigue Tartikoff grâce à un de ses sketchs centré sur sa famille.
Tartikoff réussit à signer Cosby pour une comédie familiale, que les deux hommes vont développer à l’aide de Warren Littlefield, récemment arrivé à la tête du département « Comédies » du network.
Le Cosby Show ouvre alors la soirée du jeudi. C’est un succès immédiat qui propulse les séries à sa suite dans les hauteurs des audiences. Family Ties, Cheers, Night Court et Hills Street deviennent de vrais hits.
Avec l’aide des premières saisons de Miami Vice et des Routes du Paradis, NBC accroche la deuxième position derrière CBS.

L’année suivante, les quatre petites vieilles de Miami débarquent le samedi et directement dans le TOP 10 des audiences. NBC devient numéro 1 pour la saison 1985-86.
La totalité des quatre sitcoms du jeudi rejoint le TOP 10 en 1986, la soirée « Must See TV » de NBC est née. [3]
Cette année-là, NBC est rachetée par General Electric. Grant Tinker est remplacé par Bob Wright à la tête du network, qui n’a aucune raison de ne pas maintenir à leurs postes Tartikoff et Littlefield.
Les années suivantes, le duo va consolider la domination de leur chaîne sur la concurrence. L.A. Law succède avec éclat à Hill Street Blues le jeudi soir (1987). A Different World (1987) et Empty Nest (1988), spin-offs du Cosby Show et des Golden Girls, vont côtoyer leurs aînées dans le TOP 10 jusqu’en 1991. Alf (1986), Matlock (1986) et In the Heat of The Night (1987) sont les nouvelles dramas qui font partie en 1988 des 18 programmes que NBC compte dans le TOP 30 des audiences, un record qui permet au network d’être en tête des audiences chaque semaine de cette saison-là, une performance qui ne sera jamais renouvelée à ce jour par aucun network.
1991 - 1994 : Trou d’air... ou presque
En 1991, Tartikoff quitte NBC pour prendre la tête de Paramount Pictures. Littlefield joue maintenant en solo. Ses débuts ne sont pas si simples.
Les hits du networks accusent leur âge. Des cinq sitcoms du TOP 10 de la saison 1990-1991, seule Cheers s’y maintient l’année suivante. Elle quitte la première place et se fait dépasser par 60 Minutes (CBS) et surtout Roseanne (ABC) et Murphy Brown (CBS).
Cette année-là, le Cosby Show et les Golden Girls connaissent leurs dernières saisons.
La saison suivante, Cheers, le premier programme de NBC, est numéro 8 et seulement accompagnée du Prince de Bel Air dans le TOP 20.
Dans ce marasme sont cependant en germe, certes de façon discrète, mais en germe, deux des pierres angulaires du succès de NBC des années 90.
The Seinfleld Chronicles [4], un pilote de sitcom, est diffusé un soir de juillet 1989. Les audiences ont été suffisamment mauvaises pour que NBC propose la série au nouveau petit network, FOX, qui passe l’occasion.
Quatre épisodes supplémentaires sont tournés. Leur diffusion en juin 90 le jeudi soir après Cheers permet à la série d’obtenir une deuxième saison sous le nouveau nom de Seinfeld, tout court.
La première guerre du Golfe repousse sa diffusion à janvier 1991 et raccourcit son nombre d’épisodes.
Ce n’est qu’en 1992-1993 que la série connaît une vie un peu plus calme. Elle s’installe tranquillement en position 25 des audiences.
Tourné en 1988 pour CBS, le pilote de Law & Order est récupéré un an plus tard par NBC qui le diffuse en 1990 comme le sixième épisode de sa première saison. Les audiences des premières saisons sont relativement modestes, mais comme Littlefield a décidé à cette époque de faire des « dramas » de qualité une marque de fabrique de NBC, la série va avoir le temps de trouver son public.
1994-1998 : 500 c.c. d’O2 en I.V. flash... [5]
Les deux autres séries qui vont assurer la suprématie du network vont avoir une arrivée plus flamboyante.
Si Friends doit cependant attendre une saison pour devenir un succès incontesté, Urgences devient en deux épisodes l’un des plus gros hit de l’histoire de la télévision.

Et comme pour Seinfled et Law & Order, Littlefield a eu la chance que la série n’ait pas fini sur une chaîne concurrente.
En 1993, Leslie Moonves (le futur patron de CBS, celui de CSI et Survivor) est à la tête du département télévision des studios Warner Bros. Il est tombé sur le script d’un pilote de série médicale qui traîne depuis deux décennies à Hollywood. Il estime qu’il s’inscrit parfaitement dans la politique des dramas ambitieux de Littlefield et le lui propose.
La série est sensée se dérouler à Boston, mais comme NBC diffusait quelques années auparavant St Elsewhere, série médicale ancrée elle aussi à Boston, la chaîne demande un changement de lieu. Chicago est choisi sans aucune raison particulière.
Moonves et Littlefield s’accordent sur une commande d’un pilote de deux heures et d’un accord pour six épisodes. Mais pour des raisons budgétaires, Littlefield revient sur le contrat et refuse de s’engager pour les épisodes supplémentaires. Moonves propose alors Urgences à CBS, enclin à accepter bien que le network ait déjà une autre série médicale en développement. Le problème est Urgences est située au même endroit que Chicago Hope. Pour CBS, il n’est possible de diffuser deux séries sur le même thème située dans la même ville.
Moonves accepte alors l’offre de Litllefield pour uniquement le pilote.
Sans St Elsewhere et Chicago Hope, Urgences n’aurait pas été un fleuron de NBC.
A partir de 1994, Friends, Seinfeld et Urgences revitalisent la soirée du jeudi et durant la saison 1996-1997, NBC truste les six premières places du TOP 10. La force de frappe des trois mastodontes est telle que même si NBC ne leur trouve pas de compagnons suffisamment solides sur le long terme, les séries coincées entre elles pour une saison se retrouvent magiquement en tête des audiences. C’est ainsi que Suddenly Susan est la série numéro… 3 en 1996-1997 et Fired Up numéro 6. Mais l’incapacité de NBC à créer de nouveaux hits pour le jeudi inquiète Bob Wright. Particulièrement depuis mai 1998, depuis que Littlefield n’a pas selon lui réussi à convaincre Jerry Seinfeld de poursuivre sa série pour une dixième saison.
Dans le simple but de relancer la machine à succès, Bob Wright prend la première d’une suite de décisions malheureuses qui vont en fait couler le navire, il licencie Warren Littlefield.
1999-2004 : The Zucker Curse
Pour le remplacer, il engage un duo : d’abord Scott Sassa, qui vient de la FOX (le network va sur ses dix ans sans avoir encore vraiment percé), puis, en mai 1999, Garth Ancier de la WB (nouveau network qui commence à faire parler de lui avec les succès de Buffy et Dawson chez les jeunes spectateurs).
1998-1999 est une saison normale pour NBC qui maintient son avance écrasante sur ses deux rivaux et obtient un succès prometteur avec Will & Grace. Ce sera le dernier en ce qui concerne les sitcoms.
Le développement de la saison suivante a largement préparé et supervisé par Littlefield. Le duo de sang frais ne peut donc pas s’enorgueillir du succès de The West Wing, oui, oui, le dernier en ce qui concerne les dramas pour le network, mais prépare le lancement de la sienne en commençant par en rejeter tous les projets de real-tv qui lui sont proposés.
A ceux qui pourraient y voir de l’intégrité et de l’exigence artistique, précisons que pour Ancier et Sassa le futur de NBC repose sur Titans (quand Dallas rencontre Melrose Place et Casper Van Dien), The Michael Richards Show, Daddio ( ?!) et Tucker.
La première claque de la real-tv arrive dès février 2000. Qui veut gagner des millions ? diffusé trois soirs par semaine sur ABC relègue NBC à la deuxième place d’une période de sweeps. Dans le même temps, FOX vient titiller les trois grands networks avec Who wants to marry a multi millionnaire ?, qui réunit plus de 25 millions d’Américains.
Mais l’émission qui va faire vaciller NBC n’arrive qu’à l’été 2000. Survivor, sur CBS, atteint le record de 50 millions de spectateurs pour la finale de sa première édition.

Pendant que CBS affine sa stratégie pour utiliser au mieux son arme de destruction de masse, les nouvelles séries de NBC sont des échecs critiques et d’audiences colossaux. Le network subit de plus les assauts pécuniaires des producteurs et acteurs de ses séries vieillissantes qui continuent d’assurer son succès.
Au début de la série, les acteurs de Friends avaient demandé une augmentation substantielle de salaire. Les dirigeants de NBC, sûrs de leur grille, avaient concédé l’augmentation demandée…. à la condition que Matt LeBlanc soit débarqué. Les acteurs s’étaient contentés de 70,000 $ par épisode. A partir de 1999, leur demande se monte à 1,000,000 $ (qu’ils obtiendront pour les deux dernières années de la série).
Pour Urgences, le prix d’achat d’un épisode se monte à 13 millions de dollars, six à sept fois plus élevé que celui d’une série traditionnelle.
Mais l’augmentation faramineuse des coûts ne touche pas seulement les piliers de la soirée du jeudi soir.
Sassa et Ancier n’ont pas confiance en Frasier et déplace la série du jeudi au mardi et ne souhaite pas confirmer l’option de saisons supplémentaires de façon précoce auprès des producteurs. Ils attendent de voir les scores du mardi qu’ils prévoient fléchissants pour se prononcer. La série ne s’en sort pas trop mal dans sa nouvelle case horaire et c’est à ce moment-là que Sassa et Ancier se rendent compte que Frasier est produite par Paramout. Une filiale associée à CBS. Le network concurrent fait alors monter les enchères et NBC se voit contraint de payer 8 millions de dollars l’épisode (soit une augmentation de 60%) pour les nouvelles saisons. [6]
Rappelons que le succès de NBC depuis deux décennies repose sur sa soirée du jeudi, et malgré ses déboires, Friends, Will & Grace et Urgences lui assurent une position de domination écrasante : chez les 18-49 ans, en 1999, NBC a une avance de 228% sur son premier concurrent.
A partir de novembre, la rumeur commence à courir un peu partout. CBS projetterait de s’attaquer aux jeudis soirs avec un combo Survivor – CSI (une petite série lancée quasiment sans promotion cette saison-là et qui atteint des records le vendredi soir). NBC prend la chose au sérieux, licencie Garth Ancier et va chercher de l’aide auprès du producteur du Today Show, un dénommé Jeff Zucker.
Sa première tâche est de construire un rempart contre l’attaque frontale de CBS le jeudi. Sans nouveau programme fiable, Zucker va alors allonger la durée des sitcoms phares de la chaîne, c’est ainsi que naissent les supersized episodes de Friends et Will & Grace.
Avec cet artifice, Zucker permet à NBC de contenir CBS, qui passe de temps en temps en tête le jeudi soir mais pas de façon suffisamment régulière pour lui ravir la victoire globale.
En 2001, chez les 18-49 ans du jeudi, NBC n’a plus que 19% d’avance sur CBS.
A coups de guest stars et de supersized épisodes le jeudi, de trois éditions de Law & Order au cours de la semaine, NBC conserve sa place de numéro pendant trois saisons supplémentaires, tandis que CBS et FOX (grâce à American Idol) sont plus que jamais à sa suite.
En janvier 2004, Zucker casse la formule « 4 sitcoms + 1 drama » du jeudi et place une émission de real-tv, The Apprentice, à neuf heures. En mai, Friends et Frasier s’achèvent. Les pilotes de LAX, d’Hawaï et de Joey sont dans la boîte.
C’est à ce moment-là que Zucker engage son successeur et part vers les hautes sphères d’Universal.
2004-2007 : Un espoir avorté
Kevin Reilley, l’homme responsable de l’explosion de FX grâce à The Shield et Nip/Tuck, semble un bon choix. Mais il bénéficie du pire timing possible.
Joey ne fait illusion que quelques semaines, The Apprentice se dégonfle et CBS prend en charge le jeudi.
American Idol explose. FOX prend le contrôle du mardi et du mercredi, et à l’aide de House et de 24, gagne en février 2005 la première période de sweeps de son histoire.
ABC redécouvre les « hits » et lance cette saison-là Desperate Housewives, Lost et Grey’s Anatomy.
En juin 2005, NBC finit la saison en quatrième position, et de loin, derrière FOX, CBS et ABC.
Cependant, l’année suivante, Reilley lance My Name is Earl, la première comédie du network à avoir un succès immédiat en huit ans. Il renouvelle The Office US contre les avis de tous et obtient un nouveau succès. Il lance également Deal or No Deal. Zucker est encore influent dans le département « développement », mais pour la saison 2006/2007, Reilly a enfin les mains libres.
Il s’engage sur la stratégie du « first be best, then be first » et met à l’antenne des séries qui renouent avec l’ambition de la grande époque. C’est Friday Night Lights, 30 Rock, Studio 60, Kidnapped... L’audience n’est pas vraiment au rendez-vous, cependant NBC est le seul network à avoir un véritable nouveau « hit » avec Heroes.

A partir de 2007/2008, le maître mot chez NBC est la recherche d’économies. Zucker alloue alors un budget de production de pilotes inférieur de moitié à ceux de ABC ou CBS. NBC n’a pas organisé un renouvellement flagrant de sa grille, mais lance cependant Life et Chuck, deux succès d’estime.
2007-2009 : La boucle est bouclée...
Reilley est débarqué en juin 2007, il est récupéré immédiatement par FOX et NBC engage celui qui se voit comme le nouveau Brandon Tartikoff. Leur seul point commun se révèle être l’âge précoce auquel ils sont arrivés à ce poste chez NBC. Siverman se contente de tenter de rentabliliser les mauvaises audiences des séries de la chaîne en développant le product-placement. C’est ainsi que 30 Rock, le succès critique de la chaîne, devient une succursale d’un Tele Achat et qu’un remake de K2000 arrive à l’antenne grâce à un partenariat avec Ford.
NBC reste au fond des audiences. Le network crée la surprise au printemps en annonçant que la troisième heure de sa soirée de prime-time sera occupée à la rentrée par un talk-show animé par Jay Leno.
"They should take the American flag down [from the building] and put up a white one." (NBC devrait retirer le drapeau américain qui orne ses bureaux et en mettre un blanc.) Peter Tolan, créateur de Rescue Me – 7 août 2009
Silverman est licencié en juillet 2009.
Alors qu’a trouvé NBC pour lui succéder ?
Zucker le décrit comme un « strong creative executive ».
Jeff Gaspin est un ancien de NBC. En mars 2001, il fut nommé à la tête de la « unscripted programming division » et il est à l’orgine de The Apprentice, Fear Factor, Deal or No Deal et de The biggest Looser, développé en partenariat avec la société de Ben Silverman. Il a ensuite été à la tête de Bravo pendant deux ans qu’il a mis sur orbite avec Project Runway et My Life on the D-List, avant de superviser les chaînes du câble du groupe NBC, dont font partie USA et Sci-Fi. [7]
D’un point de vue stratégique, il ne paraît pas être un mauvais choix, mais on peut douter que les prochains Hill Street Blues, Urgences et West Wing voient le jour sur NBC dans les prochaines années.
La prochaine fois dans Vus d’En Haut :

C’est beau les librairies d’occasion...
[2] Les informations sur les audiences des networks jusqu’en 2003 proviennent des listings des TOP 30 mesurés par Nielsen Media Research et compilés dans The Complete Directory to Prime Time Network and Cable Tv Shows 1946 - Present de Tim Brooks & Earle Marsh (2003, Ed. Balantine Books)
[3] Cf. THE RISE AND FALL OF NBC’S THURSDAY NIGHT SCHEDULE sur Teletronik.co.uk.
[5] La quasi-totalité des informations et des anecdotes de ce paragraphe et du suivant provient de l’excellent livre Desperate Networks de Bill Carter (2006 - Ed. Doubleday), déjà évoqué sur ce site dans Megalopolis.
[7] Cf. DeadlineHollywoodDaily.com