Avec cette série atypique diffusé depuis le début de l’été sur FX, le comédien Louie C.K. est parvenu à s’offrir un terrain de jeu très malléable où tout lui est permis. Ainsi, chaque épisode est différent et apparaît comme un petit court métrage où le comédien peut faire éclater toute sa créativité, en toute liberté.
Comme inviter, dans le troisième épisode, son ami Ricky Gervais et le laisser faire son Ricky Gervais Show le temps d’un sketch hilarant. Poussif certes, mais c’est ça qui est drôle chez le comédien anglais, qui nous offre ici un David Brent version docteur pervers à mourir de rire : "You got the AIDS from raping little blind boys".
La deuxième partie de l’épisode nous propose deux morceaux de stand-up très réussies, où Louie pointe du doigt le cynisme new-yorkais face aux sans-abris, avec beaucoup d’honnêteté et d’auto-dérision. Sa querelle avec son ami le comédien conservateur Nick DiPaolo explore l’hypocrisie des démocrates et républicains à travers une situation très réaliste. On a vraiment l’impression que la caméra est invisible et que les deux amis ne savent même pas qu’ils sont filmés. C’est bluffant.
Là où Seinfeld pointait l’absurdité du quotidien avec sa "série sur rien", Louis C.K. explore des thèmes plus graves comme la mort, la solitude, la vieillesse et réussit à être à la fois borderline et touchant. Je crois que l’on tient ici une série révolutionnaire, vraiment.
Si je dois montrer un épisode de Louie à quelqu’un, je choisirais celui-ci. C’est selon moi le plus génial de la série pour le moment.
Pour le résumer rapidement, il traite d’un dentiste qui viole ses patients, d’une rencontre avec Ben Laden dans le désert et d’une romance pathétique avec une caissière. Ah oui, et il y a un débat concernant les violeurs d’enfants, qui devraient être moins punis par la loi de manière à ce que les gamins restent en vie. Il faut le voir pour le croire. C’est à mourir de rire, vraiment.
Louie C.K. nous amène dans son univers sans avoir peur de choquer qui que ce soit, avec une créativité et une intelligence incroyable. Stephen Root est parfait dans son rôle de dentiste pervers et le trip dans le désert pour donner une leçon de morale aux terroristes était juste parfait. Quand à la morale de l’épisode, elle résume bien tout ce que cherche à nous démontrer la série : "You don’t get what you want. Not all the time".
Je me suis repassé l’épisode deux fois de suite tellement c’était bon. Citons pour terminer la meilleure réplique de la saison, toutes séries confondus : "I think that’s vomit of someone who ate diarrhea".
Bonne saison dans l’ensemble avec un episode magnifique (The Late Fry) et quelques autres tres bons mais les deux derniers etaient assez franchement mediocres.
C’est gras, scato, triste et drôle, c’est le meilleur épisode de cette saison pour moi (je n’ai pas vu le 1x13 ceci dit). Et puis Ricky Gervais est encore génial.
Louie, la comédie surprise de l’été qui va faire partie de mes petits chouchous de cette année !
C’est peut-être la première fois que je poste sur ce forum,à moins que j’aie déjà écrit une fois ou deux mais je ne suis pas sur c’était peut-être à l’époque d’Edusa...
Toujours est-il que je suis accroc depuis des années aux séries, particulièrement américaines, et que je viens d’en découvrir une, commencée il y a quelques mois, et dont personne n’a parlé me semble-t-il sur ce forum : Louie.
Il s’agit de la nouvelle série de Louis C.K., après Lucky Louie donc, qui est diffusée depuis cet été sur FX. Le monsieur fait un peu tout sur ce show : il l’écrit, la produit, la réalise et en joue le rôle principal !
Louis y joue donc son propre rôle à travers Louie. On le suit à la fois dans sa vie de comédien de stand-up, scènes à chaque fois hautement comiques bien qu’avec un double sens thématique souvent fort, et dans sa vie quotidienne au travers de scènes beaucoup plus tristes entre réalité simple et crue (la superbe partie de poker de l’épisode 2) et instants flirtant avec l’irréel (notamment toutes les scènes avec le psy, totalement barrées)
Le propos et le ton général sont globalement désabusés mais le ressort comique marche à plein tube et tiennent la série loin de la déprime qui caractérisait Lucky Louie.
Je trouve en tout cas, après 6 épisodes, que c’est une vraie réussite. Les épisodes jonglent entre scène de pure comédie et moments d’émotion voire de malaise tout à fait poignants.
A mi-saison quasiment, de nombreuses scènes sont déjà bien gravées dans ma mémoire, particulièrement une de l’épisode 4. Je n’avais pas autant ri devant ma télé depuis très longtemps que lors de ce moment magique dans l’avion que je ne spoilerai pas pour ceux qui s’y essaieront.
Un excellent début donc, plus qu’excellent même, il y a bien longtemps qu’une série ne m’avait pas autant satisfait en si peu de temps.
Je ne peux que vous conseiller de lui donner une chance.
Ca y est, les nominations des GG 2011 sont tombées... Entre tradition et petit renouveau, on voit quand même l’écrasante suprématie des séries du câble.
Boardwalk Empire (3 nominations dont meilleur drama, c’est mérité), The Big C (meilleure comédie et actrice), The Walking Dead et Hawaï 5.0 sont les seules nouvelles séries à entrer dans les nominations. C’est pauvre.
Du coup, très peu de changement dans les catégories. On retrouve toujours Mad Men et 30 Rock (beaucoup moins pour cette dernière, heureusement), HBO qui va tout rafler avec The Pacific et Temple Grandin (toutes deux superbes, d’ailleurs) dans la catégorie minisérie.
WTF pour The Walking Dead ??? Les votant n’ont vu que le pilote, c’est la seule explication qui me semble plausible. Je ne suis pas surpris pour Treme et Rubicon, on n’est pas chez les bisounours non plus.
The Office n’est même pas nommée, c’est moche quand même. Tout comme Community, Parks and Recreation, Bored to death, Louie, Curb et Raising hope. Bon, les votants n’y connaissent rien en comédie.
J’espère que Boardwalk Empire va enfin détrôner Mad Men, et que Julianna Margulies, Steve Buscemi et Laura Linney vont s’imposer.
Et Eastbound & Down ou Party Down. Et puis il manque quand même Breaking Bad dans les dramas. Je sais pas s’ils se rendent compte que si tu mets The Walking Dead, t’es obligé d’accepter la moitié de la production des dramas US...
J’espère que Boardwalk Empire va enfin détrôner Mad Men, et que Julianna Margulies, Steve Buscemi et Laura Linney vont s’imposer.
Si Boardwalk s’impose c’est un scandale ! Buscemi emportera la statuette et ce sera suffisament de reconnaissance pour LA superproduction HBO et il faut dire merci à Scorcese d’avoir fait un tour à la tv, mais basta. Mad Men a livré une saison merveilleuse, c’est chiant de la voir toujours gagner, je le concède, mais c’est mérité, y a rien à dire.
Mon seul gros dilemme c’est entre Margulies, Sagal et Moss, parce que Moss a quand même été hallucinante cette saison avec un épisode ultra marquant, Sagal et la seule représentante de SOA et Margulies le mérite aussi.
Sinon ravie pour Julia Stiles, Scott Caan et Ian McShane.
A part ça, ni Bored to death, ni Rubicon, ni FNL, ni SOA, c’est tellement choquant que ça me fatigue. Cette année je suis désabusée. Walking dead à la place de Rubicon ou SOA en meilleure série drama c’est quand même du grand n’importe quoi qui prône la facilité.
En revanche, côté ciné je m’y retrouve presque, j’ai pas la migraine.
Après en avoir lu beaucoup de bien dans plusieurs endroits respectables (y compris notre tableau de fin d’année), j’ai été très déçu par cette première saison. Le plus simple serait certainement de dire que ce n’est pas du tout mon genre d’humour.
Pour détailler un peu, les passages de stand-up sont très sympas et m’ont fait rire régulièrement. Par contre, je ne crois pas avoir rigolé une seule fois dans les parties scénarisées. Certaines idées étaient amusantes, et j’arrivais à les apprécier à un niveau intellectuel, mais c’est tout. La série ne m’a tout simplement pas fait rire.
Le prégénérique de cet épisode est juste extraordinaire.
Le violoniste, le clochard, la flaque… C’est fantastique !
J’ai rarement vu une telle poésie dans les images d’une série télé…
Et on enchaîne en toute simplicité avec une discussion sur la sodomie dans un resto français… C’est un autre truc génial dans Louie, sa façon décomplexée de discuter de cul, sans gêne et sans volonté de choquer.
Je ne peux m’empêcher de mentionner la déclaration d’amour. Incroyable, également…
Pfff, je suis obligé de le reconnaître, Feyrtys avait complètement raison : Louie, c’est formidable !
Et je vais m’arrêter là, sinon dans trois secondes, je vais ressembler à Vinz-Vincent parlant de Weeds dans un état constant de demi-orgasme, ne pas pouvoir m’arrêter dans la dithyrambe et finir par dire que je hais The Wire.
Et je vais m’arrêter là, sinon dans trois secondes, je vais ressembler à Vinz-Vincent parlant de Weeds dans un état constant de demi-orgasme, ne pas pouvoir m’arrêter dans la dithyrambe et finir par dire que je hais The Wire.
Merci pour le fou rire du jour ! Ca me donne presque envie de regarder Louie du coup, finement joué.
Je suis ravie que tu sois revenu sur ta décision par rapport à Louie, Ju, mais j’ai un peu mal à comprendre comment il est possible de détester la première saison et d’adorer la deuxième. Il faudrait peut-être que je les regarde à nouveau à la suite, mais pour moi elles sont parfaitement identiques, dans le sens où elles ne suivent aucune règle de narration et passent de sketches comiques à des peintures tragiques du monde moderne.
Personnellement, ce que j’ai préféré dans la saison 2, ce sont toutes les scènes entre Louie et ses filles. Je trouve celle du 2.01 absolument géniale : on voit Louie cuisiner pour ses filles et préparer une tranche de mangue pour l’aînée qui fait ses devoirs. La plus jeune en réclame une et Louie lui explique que non, c’était pour sa soeur et pas pour elle, qu’elle n’a aucune raison de dire que ce n’est pas juste et que le seul moment où l’on doit regarder dans l’assiette de son voisin, c’est pour s’assurer qu’il a assez à manger. L’actrice qui fait sa fille est d’ailleurs assez extraordinaire dans cette scène. J’ai rarement vu une scène de la vie courante aussi touchante, drôle et engagée politiquement.
La scène dans la voiture, avec la chanson des Who, est également sublime. Elle ne raconte rien, il n’y a aucun dialogue, juste Louie qui s’éclate et ses filles qui le regardent avec un air semi-amusé, semi-horrifié.
Ah oui et puis il faut rappeler que le générique est génial, ça permettra peut-être de convaincre Drum de regarder ;).
Il faudrait peut-être que je les regarde à nouveau à la suite, mais pour moi elles sont parfaitement identiques, dans le sens où elles ne suivent aucune règle de narration et passent de sketches comiques à des peintures tragiques du monde moderne.
Je pense que c’est tout à fait ça : je n’ai pas besoin de m’expliquer, il suffit que tu regardes les deux à la suite pour t’en rendre compte... et tu me diras, hein !
Je ne sais pas.
On est bien d’accord pour dire que, dans la forme, c’est exactement la même chose. Je dis juste que j’ai étais complètement happé par les "intrigues" de la saison 2, là où celles de la première m’ont laissé de marbre.
En saison 1, j’ai dé-tes-té l’épisode sur Dieu, qui m’a donné l’impression de durer trois, quatre heures. J’ai détesté l’épisode où Louie se fait emmerder par un jeune con dans un resto (cf. mon antipathie pour l’humour de situations embarrassantes). Voir Louie prendre l’avion ne m’a pas fait sourire.
En saison 2, j’ai adoré le coup du clochard qui se fait décapiter juste avant son rendez-vous, la scène du métro, la visite d’appartements, la chanson des Who qui dure, qui dure, qui dure, sa déclaration d’amour à Pamela et leur adieu dans l’aéroport, le fantastique voyage en Afghanistan, le débat sur la masturbation, la rencontre avec Dane Cook à propos du plagiat, et toutes les scènes avec ses filles. Tout, en gros.
Personnellement, ce que j’ai préféré dans la saison 2, ce sont toutes les scènes entre Louie et ses filles.
Pareil. Ma scène préférée, c’est dans l’épisode où il décide qu’il doit déménager : sa fille la plus jeune lui sort une vérité monstrueuse que j’ai oublié, juste avant de lever sa jambe au niveau de sa tête pour danser, le plus naturellement du monde.
’fin bref, j’ai adoré, et je n’ai pas à me justifier plus que ça !
Après le désastre (tout personnel) que fût Curb je n’avais pas eu le courage de m’y mettre étant donné que les deux m’avaient été "vendues" ensemble.
Et bien je ne regrette pas d’avoir réessayé (directement à la saison 2 du coup, j’essaierais la 1 plus tard ^^) parce que je ris de bon coeur et trouve le ton de la série très juste. Une bonne surprise. :)
Je suis, comme pour la saison 1, très à la bourre sur la diffusion de la série.
Je n’en suis encore pour l’instant qu’à l’épisode 4 de cette 2ème saison.
Mais je suis rassuré de voir que je ne suis pas le seul à être complètement conquis par cette série.
Je n’ai pas grand chose à ajouter à tout ce que vous avez pu dire. Je suis absolument d’accord avec toutes les louanges de vos messages.
J’en profite simplement pour en remettre une couche sur les filles de Louie. En plus d’avoir un casting d’adultes de premier choix, ils ont réussi à trouver deux petites actrices très justes dans leur jeu et extrêmement attachantes.
Vraiment du tout bon !
Et oui le générique est génial et je le chante systématiquement. :)
Fabuleuse reprise. Une scène d’intro comme seul Louis CK sait les faire, deux scènes de rupture mémorables, une scène géniale au téléphone avec son ex, et j’ai eu un fou rire avec celle du taxi.
Mon épisode préféré de la saison je crois. Louis CK qui a un rencard avec une Manic Pixie Dream Girl. Parfait, touchant, exceptionnel.
C’était génial. Le regard de Parkey Posey à la fin de son discours sur le toit m’a donné envie de pleurer. C’était d’une poésie et d’une noirceur incroyables.
Et puis ces images de New York, je crois que je ne m’en lasserai jamais. La scène dans le deli était vraiment exceptionnelle.
Tout à fait Jéjé, exactement, j’ai eu envie d’écrire ici pour dire ça, mot pour mot, cette série réussit à se bonifier encore, alors qu’elle partait déjà de si haut.
Début d’épisode parfait quand sa fille se fait engueuler pour jouer, si bien, du violon et fin parfaite dans cette course effrénée dont j’étais persuadé que ce n’était qu’un fantasme, le rendez-vous étant inévitable, mais non, il le fait vraiment, c’est vraiment lui d’ailleurs Louis CK qui prend des risques, physiques, à sauter d’un ponton pour prendre ce bateau... Mention spécial au gag de la vitre de sa voiture et à cette métaphore atroce qu’utilise son oncle avec son doigt obscène.
Chaque épisode de cette saison réussit à me surprendre, dans le rires les pleurs, la mise en scène, les dialogues, l’intelligence, whaow quelle série !
Y’a vraiment que Louie pour me faire rire et pleurer exactement en même temps. Cette scène devant le théâtre de Letterman, avec cette musique, c’était absolument parfaite.
Même les scènes qui pourraient être gnan-gnan (ses filles qui lui souhaitent bonne chance) me touchent parce qu’on sent qu’elles sont sincères.
C’était une grande saison, vraiment. Mélancolique, tragique, drôle, émouvante. Tout ce que j’aime.
J’ai trouvé cette troisième saison en deçà de la précédente.
Même si c’est très con d’annoncer ça après un final aussi fabuleux.
Mon problème, tout relatif parce que c’était quand même très bon dans l’ensemble, c’est qu’on a un peu perdu le côté "tout peut arriver, toutes les dix minutes" de la saison 2. A part, justement, dans ce final captivant, où je n’avais pas la moindre idée de ce qui allait se passer deux scènes plus tard.
C’est peut-être justement parce que, après une saison sous ce régime, on s’attend à être surpris et que, du coup, on ne l’est plus. C’est peut-être que je suis chiant de nature. Le fait est qu’à part ce final (et sans doute celui à Miami), j’ai un peu perdu cette sensation, et notamment dans le coup de mou qui précède les quatre derniers épisodes.
Mais putain qu’ils étaient forts ces épisodes ! Entre la trilogie Letterman et le final, on peut dire que CK m’a laissé sur une excellente impression, qui balaie complètement les moments de doute que j’ai pu avoir au cours de la saison.
Tellement contente de retrouver Louie et ses parties de poker improbables avec ses amis comiques obsédés par le sexe.
Depuis la scène où les éboueurs viennent le réveiller chez lui jusqu’à la scène où Victor Garber lui explique que contrairement à la croyance populaire, les riches poursuivent les pauvres en justice, je me suis régalée.
Sans oublier son gros flop aux Hamptons, Seinfeld qui le maltraite et la scène dans le café où il est entouré de zombies... Ça fait du bien de retrouver Louie.
Dieu que ça fait du bien de retrouver Louie.
Ce n’est définitivement pas la série la plus constamment drôle à l’écran mais elle quand elle fait mouche, que c’est fort.
Je trouve la structure de plus en plus surprenante. L’épisode 4 consiste en 2 petites histoires à la Louie : de simples anecdotes un peu farfelues dans lesquelles les gens ne savent pas communiquer.
Et le focus sur Louie et les femmes permet d’explorer encore plus la maladresse de notre rouquin préféré.
La palme va à la scène "d’explication" de la serveuse dans l’épisode 4.03. 7 minutes (oui, j’ai compté) haletantes si vraies, si touchantes, si gênantes... C’est simple, depuis la déclaration d’amour de Louie au personnage de Pamela Adlon en saison 2, je n’ai pas vu de scène qui m’a autant marqué par sa justesse.
Le seul bémol, c’est que les scènes de stand-up sont moins drôles qu’avant, notamment en saison 1 et 2 où il mettait le paquet sur celles-ci. Mais en même temps, si je veux voir ses spectacles, j’ai bien d’autres moyens de le faire que de regarder un épisode de Louie.
Je suis aussi très heureux du retour de cette série, surtout que l’attente fut longue.
C’est toujours aussi bien monté, d’une intelligence rare... mais ce n’est plus vraiment une comédie : si Louie a pu me faire rire aux larmes, par des gags dignes de Buster Keaton (je ne me suis toujours pas remis de la vitre de sa voiture qui explose avant d’aller voir son père) celà devient de plus en plus rare et j’avais déjà cette impression en saison 3.
Je suis ravis du spectacle tellement haut dessus de la moyenne encore une fois mais j’ai l’impression que Louis a totalement pris à la lettre l’avertissement de Jerry dans l’épisode 1, plus de trucs crades, de vagins de canards etc... je veux être contredit dans les épisodes à venir mais je crains que ça tourne un peu à chaque fois à la leçon d’humanité, si touchante (difficile de résister au duo de violons dans le 5), si juste, oui, certes mais pas assez jouissif, je rejoins pour le coup le post précédent et la mise en sourdine des scènes de stand-up.
Je ne voudrais pas que ce bijou devienne trop consensuel, mais peut-être que c’est le seul moyen, rêvons, de le voir diffusé un jour en France !
Complètement bouleversée par cette scène de violon dans les escaliers, amusée par ce premier rendez-vous improvisé avec la nièce de sa voisine, attendrie par son échange avec sa voisine, aussi abasourdie que Louie par sa rencontre avec Pamela.
C’est peut-être moins drôle, mais c’est toujours aussi beau et aussi humain, Louie.
J’ai adoré la conversation au café avec son ex-femme à propos de l’éducation de leur fille. Louie analyse parfaitement ses émotions ; il s’agit bien évidemment d’une scène telle qu’il (ou que n’importe qui dans cette situation) aurait rêvé qu’elle se déroule, et de l’entendre mettre des mots sur ses réactions, dire pourquoi il est blessé, ça fait réfléchir et ça fait grandir.
Mes craintes se confirment, pire : jamais encore je m’étais ennuyé devant un épisode de Louie. Ces deux-là m’ont semblé interminable et à ce titre la journée de son collègue comédien était un point d’orgue. Seul le médecin (je suis fan aussi) m’a réveillé, un peu.
Je n’ai jamais été très intéressé par les rapports de Louie avec son ex femme, des rapports dont on sait toujours qu’ils finiront mal, Louie se donnant à chaque fois le rôle de la victime pataude face à la dureté de cette femme froide. Je ne retiendrai du flash back sur un premier divorce que la manière dont l’acteur réussit à rappeler Louie par ses expressions.
Peut-être que cette série a toujours été un moyen pour Louie de faire sa propre psychanalyse, son éternel problème avec les femmes, mais encore une fois c’était passionnant parce qu’il fallait débusquer le drame de sa vie, et la peinture si juste d’une société new-yorkaise, dans une forêt de rires, aux larmes, d’émotions mais aussi jubilatoires et parfois féroces. Très longtemps que j’ai vu un Woody Allen, jamais été mon truc, mais je ne sais pas pourquoi j’y ai pensé ici, me disant qu’il était en train de nous faire du Woody allen chiant.
Je voulais revenir aussi sur le retour de Pamela qui m’a heurté, ça sonnait vraiment faux, je trouve que leur séparation avait été si bien traitée avec ce dernier mal-entendu à l’aéroport. Je ne l’ai pas reconnue, ou plutôt si j’ai reconnu non pas Pamela mais l’actrice qui joue encore ce rôle atroce dans Californication.
Encore 6 épisodes j’ai quand même beaucoup aimé les trois premiers j’espère sortir bientôt de cet ascenseur.
L’épisode était très bon, comme d’habitude cette saison, rien à redire de ce côté là.
J’aimerais juste beaucoup avoir des réactions d’autres gens ici par rapport à la scène de.... "viol" ? d’agression sexuelle ? de Pamela. J’ai vraiment, vraiment eu du mal devant mon écran. Je sais pas ce que CK essaie de nous dire au travers de ça. On a vu à d’autres moments son personnage se comporter de manière un peu... agressive, envers des femmes, cette saison, et puis Louis a aussi parlé du danger que les hommes représentaient envers les femmes, mais là...
On aura sûrement la réponse la semaine prochaine, mais pour le coup l’épisode m’a donné *besoin* d’avoir des réactions d’autres personnes. Ou au moins d’écrire ma réaction. Même si j’ai rien de très intelligent à dire.
Malgré toutes les circonstances de l’agression sexuelle, à savoir l’absence totale de consentement de Pamela, l’insistance de Louie, etc. ce que l’on sait du personnage nous empêche de le voir totalement basculer dans un profil d’oppresseur. Ce bêta de Louie cherche juste des Public Displays of Affection, mais ce faisant, il décuple encore plus le malaise et le glauque de son attitude. Ce n’est pas joué out of character, mais là aussi le contexte de la relation avec Pamela (qu’on nous a montré en saison 2), très proche et qui sous-entend qu’elle a enduré bien, BIEN plus de ses conneries depuis des années pour ne pas prendre les jambes à son cou.
Et on ressent énormément le décalage du Louie de stand-up au Comedy Cellar et le Louie totalement paumé et plus que maladroit. Est-ce que ce sont une seule et même personne ? Le contexte, y compris celui de la première partie de l’épisode et le rejet "gentil" de Pamela aident beaucoup. Mais l’épisode de la semaine prochaine, censé durer 90 minutes (proablement 65 sans pub) va être un bel exercice de funambule.
ce que l’on sait du personnage nous empêche de le voir totalement basculer dans un profil d’oppresseur.
Mais c’est justement ça le truc. Il n’y a pas de "profil de l’agresseur". Ya pas de profil type du violeur. Donc justement, "j’espère" que c’est ce que Louie veut nous montrer au travers de cette scène, que les violeurs sont là où on les attends pas forcément. J’ai envie qu’ils mettent le nez dans leur merde à tous les gens qui pensent que les violeurs existent que cachés dans des allées. Parce que si son propos va s’arrêter à juste ce qu’il nous a montré là... Voilà.
Mais oui, 90 minutes la semaine prochaine, ça va faire mal.
Je suis toute seule sur ce sujet mais je m’en fous.
Plus j’y pense, plus j’ai l’impression de "voir" ce que Louis CK va faire de son show/a mis en place jusqu’à maintenant. Mais peut-être que j’extrapole.
Mais avec le passage du baiser forcé avec Amia et surtout l’ambition que Louie affiche cette saison et déjà la dernière (construire des arcs narratifs plutôt que des épisodes isolés), j’ai vraiment vraiment l’impression que Louis CK essaie de pousser le spectateur à bout petit à petit (ya eu plusieurs actes de "violence" envers les femmes cette saison de la part de Louie), et essaie de voir à partir de quel moment le public/les gens "réagiront" enfin et laisseront plus les choses se passer comme ça sous leurs yeux. Quand est-ce qu’on arrêtera collectivement de rire et qu’on commencera à condamner son personnage.
Mais ça c’est juste ce que j’espère et peut-être qu’il va juste ignorer totalement tout ça dans son prochain épisode. Mais ça me décevrait énormément vu ce que la série nous a montré jusqu’à maintenant cette saison (et avec l’arc Letterman de la saison dernière).
Je ne vais pas dire grand chose d’intelligent mais juste mon avis.
Pour la scène du viol, comme un c*n, j’me suis fait spoiler. Je l’ai attendu et ma réaction aurait peut-être été différente si je n’avais pas été au courant. Bref, comme la plupart, je pense, j’ai été assez mal à l’aise, me demandant jusqu’où il allait aller. Car j’aime le personnage qui n’est pas parfait mais qui essaie de faire au mieux. Et dans ma tête, j’avais vraiment peur pour Pamela, pour Louie (ça, c’est égoïste de ma part car parce que j’aime le perso, je ne veux pas qu’il fasse quelque chose de mal).
Je ne sais pas si dans le prochain épisode, il va en faire mention. Mais vu la structure des épisodes, j’ai un doute. Dans le mail de Louis CK (si on est abonné à sa newsletter), il indiquait qu’il y avait plein d’arcs et on débute celui de Pamela donc qui sait. J’aimerais, pour que ce soit plus clair. Je pense et j’espère vraiment que c’était pour porter l’attention que les violeurs peuvent être n’importe qui.
Mais je ne suis peut-être pas objectif. Je garde en tête ses stand-up, son monologue d’SNL de cette année. Le fait que Pamela utilise le mot "rape", deux fois, pour appuyer ce que faisait Louie me renforce dans cette idée que son but était de montrer qu’un homme qu’on a vu bon peut se transformer en monstre en quelques secondes.
Enfin...j’adore cette saison. La troisième, je pensais que c’était la meilleure, l’arc de Letterman m’a fait rire et pleurer. Je croyais que ç’allait être difficile de faire mieux et BAM, la quatrième est encore meilleure.
A mon tour de ne pas dire quelque chose de forcément intelligent mais mon ressenti d’homme de base, qui se pose des questions sur sa nature et qui voit Louis CK apporter des pièces pour mieux la comprendre.
Je pense que Louis CK nous a offert depuis le début de la série mais encore plus depuis le début de la saison, un portrait extrêmement juste de l’homme (ou d’un type d’homme en particulier).
Louie se comporte de manière totalement immature avec les femmes. La scène du texto de Pamela qui lui redonne le sourire après sa discussion avec le docteur à propos d’Amia en témoigne. Il tombe amoureux en un claquement de doigt.
Plus tôt dans la saison, il passe du temps avec Vanessa, la serveuse ronde mais, comme elle le dit très justement, il se dit qu’il peut avoir « mieux ». Il a eu « mieux ». Il fantasme sur des femmes « mieux ». Mieux physiquement, bien sûr. Plus dans la norme acceptable de ce début du XXIème siècle ; ce qui veut basiquement dire, plus mince.
Il finit par accepter de lui tenir la main parce qu’il est gentil et parce qu’il veut passer pour un gentil. A ses yeux à elle mais surtout à ses yeux à lui.
C’est là toute la richesse de ce personnage. On peut dresser un parallèle avec un autre personnage très bien écrit : Tony Soprano. Tony Soprano est, comme le disent beaucoup de personnages de la série et surtout lui-même, un « good guy ». Un good guy qui aime ses enfants, comme Louie. Un good guy qui est outré quand un homme est capable de violences envers les femmes (Ralph) mais qui l’est tout autant dans ses propres relations. Un good guy qui est capable de violence (psychologique et physique, envers des inconnus mais aussi sa famille et ses amis) parce qu’il est frustré.
Et je pense que l’on touche un point central de la psychologie de l’homme moderne. Je précise tout de suite que je ne justifie ni n’approuve toute forme de viol ou de violence sexuelle non-consentie.
L’homme moderne doit être un mâle dominant. Les femmes aiment les hommes sensibles, certes, mais elle veulent un homme qui a confiance en lui, un homme, un vrai, qui sait ce qu’il veut et qui n’hésite pas à faire en sorte de l’obtenir. C’est l’image qui est renvoyée aux hommes, en tous cas, que ce soit dans des magazines, des films, des livres, des discussions entre ami(e)s…
Alors Louie, comme Tony Soprano avec le docteur Melfi, va jouer un personnage. Il va jouer le mec qui a conscience qu’il peut « avoir » Amia, qu’il peut « avoir » Pamela.
Qu’importe qu’elles lui disent non : ce n’est pour lui qu’une façade. Parce qu’elles ont dit "oui", parce que Louie ne retient que ce qui l’arrange dans leurs discussions ou comportements. Amia et Pamela savent ce qu’elles veulent, au fond, et ce qu’elles veulent, c’est coucher avec Louie. Mais c’est à lui de prendre l’initiative (sous la pression de ses camarades de stand-up, de son ex-femme, de la mère d’Amia, même) et de montrer qu’il les désire vraiment. Ce qu’il fait de deux manières diamétralement opposées : des déclarations d’amour enflammées, naïves, et touchantes. Et un comportement corporel extrêmement agressif. Et toujours de manière répétée.
En regardant Louie cette saison, j’ai eu honte de moi et je me suis posé des questions. Ce qui a un peu atténué ma honte.
Bien sûr que j’ai couché avec cette fille grosse mais mignonne. Elle le voulait, je le voulais. Lui-ai-je tenu la main ? Je ne me souviens plus. Je ne crois pas. Ou je l’ai fait, à la manière de Louie. Parce que je suis un « type bien ».
Bien sûr que j’ai été pertubé par cette fille qui m’explique que je ne lui plais pas. Puis que je l’attire. Mais qui refuse mes avances. Puis les accepte. Puis me rejette. Puis m’accepte à nouveau.
J’ai été dans les situations auxquelles Louie est confronté. Je n’ai jamais fait preuve de sa violence. Mais j’ai vécu cette altération du jugement, tantôt par « sentiment » (déclarations enflammées, pleurs incontrôlés) que par désir sexuel (et le côté prédateur qui ressort bien malgré soi). Et c’est à la fois rassurant de constater que l’on n’est pas le seul à avoir les mêmes faiblesses (car ce n’est pas un sujet abordé de manière sérieuse dans la vie de tous les jours) et aussi de se rendre compte que je n’ai jamais dépassé cette limite comme le personnage de Louie le fait.
Je ne veux en aucun cas généraliser mon expérience ou celle de Louie. Après tout, il existe probablement des hommes beaucoup plus civilisés que nous, et d’autres moins.
Mais j’ai hâte de voir où Louis CK va nous mener avec toutes ces histoires et comment Louie va lier son comportement avec les femmes à sa relation super-protectrice avec ses filles.
Mais si, si, si,si. Putain, si ;-) Dans la tête de Louie, avec SA perception de ce qu’il s’est passé avant (il ne retient dans ces moments là que les signes positifs qu’il a aperçu), elles veulent coucher avec lui.
Je suis totalement d’accord avec toi quand tu dis que ce n’est pas le cas. C’est d’autant plus flagrant pour Pamela que l’on voit vraiment son visage (la scène est plus éclairée) et qu’elle s’exprime avec des mots que l’on comprend.
Je ne justifie pas ce que fait Louie. Du tout. Je pense que Louis CK essaie juste de nous montrer que ce mec qui est capable de se raccrocher à tout signe positif, en rentrant chez lui un soir et en y trouvant Pamela dans une position de faiblesse, est persuadé que ce qu’il fait est juste (car elle lui a dit, une fois, qu’ils pourraient essayer d’avoir une relation, ce faisant, il omet tout le reste). Alors qu’en soit, il commet une agression sexuelle.
Encore une fois on en revient au même truc : la société patriarcale, qui place les femmes dans une certaines position et force les hommes dans une autre case, est responsable de 80% des merdes qui nous arrivent.
Absolument.
Nous avons assisté à 3 insupportables scènes de viol cette saison. En revanche le léchage d’anus du s03e02 ne saurait en aucun cas relever de l’agression sexuelle et ne mérite donc pas de bafouille indignée tapée à minuit hyperémotivité en bandoulière.
Jean-Patrick, il suffit d’une petite recherche sur Google sur "Louie, Melissa Leo, rape" pour trouver pléthore d’articles sur le sujet. Cela dit, l’agression sexuelle dont Louie est victime en saison 3 est moins objet de débat parce que l’agression sexuelle est évidente (violence de la tête contre la vitre, etc...). Par contre, dans l’épisode "Pamela", tu trouves énormément de commentateurs internet pour dire qu’ils n’y voient pas une agression sexuelle, d’où l’intérêt d’en parler, d’expliquer en quoi Louie agresse effectivement Pamela dans cet épisode. L’intention de Louis CK dans cette scène est tellement claire - notamment avec le stand-up juste avant sur les violences contre les femmes et Pamela qui utilise le mot "rape" - qu’il est incroyable que certains refusent d’y voir une agression sexuelle, et c’est justement ça qui fait l’intérêt de la scène et le nécessaire discours autour.
Ensuite, pour répondre plus généralement sur le petit fumet masculiniste que je crois sentir dans ton commentaire, sur le mode "on fait tout un pataquès du viol des femmes alors que les hommes aussi se font violer par des femmes et on en parle pas", une femme sur six a déjà subi une agression sexuelle et au moins 75 000 femmes par an sont violées en France. Des hommes sont-ils violés par des femmes ? Ca doit arriver. Mais c’est extrêmement rare. Donc la représentation d’un phénomène endémique dans notre société soulève effectivement plus de questionnements politiques et plus de débats que la représentation d’un évènement très rare. Mais qui mérite sûrement qu’on y réfléchisse aussi, et personne ne t’empêchera de le faire si tu veux nous écrire une "bafouille indignée" sur le sujet. Si tu te lances, un petit détail sur l’anatomie féminine qui pourrait t’être utile : il ne s’agissait pas d’un léchage d’anus dans la scène en question.
Edit sur mon commentaire : j’ai re-regardé la scène par acquit de conscience, j’ai tort, il y a effectivement forte suspicion de léchage d’anus. Pardon pour cette erreur.
En revanche le léchage d’anus du s03e02 ne saurait en aucun cas relever de l’agression sexuelle et ne mérite donc pas de bafouille indignée tapée à minuit hyperémotivité en bandoulière.
Je... Je comprends pas le propos de ton commentaire. Ce que j’ai écrit était une bafouille indignée tapée à minuit hyperémotivité en bandouillère ?
Et, si j’étais moins éveillée à ces problématiques autour du viol il y a 2 ans, tu relèveras quand même que dans mon article que je précise que les hommes aussi sont victimes d’abus sexuels. Donc merci de ne pas me prêter des propos (ou plutôt, une absence de propos) dont je ne suis pas coupable.
Okay, maintenant je suis allée vérifier et oui, la scène en question était un viol de manière évidente. Pour le reste, je te réfère au commentaire de Yorick.
Et j’ajouterai, pour finir, que si comme tu le dis :
Absolument. Nous avons assisté à 3 insupportables scènes de viol cette saison.
1) J’ai discuté avec plusieurs personnes qui m’ont soutenu que ce qui se passe entre Amia et Louie n’était pas un viol (perso j’utiliserais le terme abus sexuel là, puisque le viol implique pour moi une pénétration forcée.) et qu’elle était simplement "hésitante parce qu’elle savait qu’elle avait un enfant en Hongrie et qu’elle allait devoir partir et qu’elle devait juste être convaincue". Donc bon.
2) Je n’en évoque que deux dans mon article, je m’en veux d’en avoir loupé une, tu me rappellerais laquelle c’était ?
Wow. La série a complètement merdé dans sa gestion des retombées de l’épisode 10.
Donc on peut agresser sexuellement une fille, mais c’est okay du moment qu’on la connait bien parce que après elle deviendra notre petite amie et on sera heureux et tout sera hyper romantique ?
Putain.... Je suis incroyablement déçue.
Les épisodes étaient bon en dehors de ça, mais je suis incroyablement déçue.
J’aime beaucoup la fin dans la baignoire, pas si courant de voir un homme, ce type d’homme là précisément, s’exposer ainsi (Depardieu dans un autre genre a ce même courage, car il en faut sûrement, dans le dernier Ferrara) surtout que pour une fois la femme en face ne se dénude presque pas. Et puis le gag (ah oui c’est vrai Louis c’est un peu Buster Keaton aussi j’avais oublié…) de l’eau qui déborde tellement prévisible que je ne l’ai pas vu venir, parfait pour finir sur un sourire.
Saison 4.
Grande déception, j’en attendais peut-être trop mais cette année d’attente finalement s’explique par le changement assez radical qu’à décidé Louis. Et la disparition du générique en témoigne, ce n’est plus la même série, définitivement plus une comédie, on sent une ambition beaucoup plus vaste, une écriture peut-être plus travaillée, voire laborieuse, il y avait dans les saisons précédentes une impression d’improvisation (bien que déjà très écrit, juste l’impression à la vision), une capacité à surprendre qui pour ma part à totalement disparu des trois quarts de la saison. L’arc « Elevator » était souvent beau subtil touchant mais je m’y suis beaucoup ennuyé à attendre la scène que je voyais venir et cette histoire d’ouragan tombe un peu à plat.
Le pire pour moi fut l’utilisation de flash-back, sans doute d’abord parce que dans cette série justement nommée j’ai d’abord envie de voir Louis immense acteur, mais ces histoires de jeune couple ou d’adolescent tenté par la drogue même parfaitement filmé et joué j’ai l’impression de l’avoir vu et revu, au point d’être tenté d’utiliser l’avance rapide. Quand on y repense dans la première saison l’histoire sur le jeune Louis et le martyre de la crucifixion avait une toute autre force.
Pamela enfin c’était charmant et je comprend la déception de ceux qui en attendaient autre chose après la scène violente d’agression mais là-encore certains se sont posés la question de comment Louis allait conclure cette histoire, de la démonstration qu’il avait en tête, c’est le coeur du problème de cette saison pour moi : je n’attend pas de grande leçons humaines de la part de Louis, ou alors par surprise mais là c’était trop visible, comme s’il cochait une liste concernant les relations hommes-femmes.
Je garderai les trois premiers très bons épisodes, un peu en décalage par rapport au reste, j’aurais préféré qu’il approfondisse le trois par exemple.
Qu’est-ce que je me suis fait chier devant les quatre derniers épisodes, c’est dingue.
Les deux de la semaine dernière étaient atroces, ces deux-là à peine meilleurs.
Je n’ai eu aucun mal devant l’arc de l’ascenseur, ou avec le ton plus sérieux de la série pendant les dix premiers épisodes de la saison. Aucun. Mais alors là, cette fin de saison, entre le vieux flashback sur deux épisodes dont je me suis foutu royalement et l’ambiance morne, morte, sans intérêt, mal foutue de ce final, j’ai du mal à comprendre ce qui s’est passé.
A noter que le personnage qu’elle joue subit aussi une agression sexuelle, version grand guignol, dans le dernier épisode de Californication (ouf c’est fini !).
Retour de Louie. Retour du générique. Retour des sketchs, des situations embarrassantes, d’un mec qui joue du banjo, de personnages avec des comportements bizarres, retour de jolies moments. Du classique Louie. Après le changement au cours de la saison dernière que ce soit dans le fond comme dans la forme, c’est étrange de revenir à une formule plus classique, mais ça fait du bien !
Il manque quand même les gamines et Pamela. Louie sans sa famille, c’est triste et sans Pamela, la continuité avec la précédente saison est un peu tendu. Mais Louie sans sa liberté d’écriture, ses discontinuités, son côté éparpillé, c’est plus trop du Louie.
Cette scène pré-générique restera longtemps gravée dans ma mémoire. En particulier la tête de Louie. On rit en compatissant à une situation qui, dans d’autres séries, serait juste l’occasion de se moquer.
Le reste de l’épisode m’a énormément plu, surtout le discours de Pamela sur l’idée d’emménager avec Louie. C’était bien vu, bien écrit, bien joué. Je vais essayer de ne pas trop penser au "You’re about two years away from a sharp decline in your looks and bonability", parce que ça résonne un peu trop bien chez moi.
Non mais cette scène de pré-générique...
« I know I’m not gonna make it ! Don’t look at me ! I love you ! »
Messages
26 août 2010, 00:21, par dylanesque
Louie 1x03
Avec cette série atypique diffusé depuis le début de l’été sur FX, le comédien Louie C.K. est parvenu à s’offrir un terrain de jeu très malléable où tout lui est permis. Ainsi, chaque épisode est différent et apparaît comme un petit court métrage où le comédien peut faire éclater toute sa créativité, en toute liberté.
Comme inviter, dans le troisième épisode, son ami Ricky Gervais et le laisser faire son Ricky Gervais Show le temps d’un sketch hilarant. Poussif certes, mais c’est ça qui est drôle chez le comédien anglais, qui nous offre ici un David Brent version docteur pervers à mourir de rire : "You got the AIDS from raping little blind boys".
La deuxième partie de l’épisode nous propose deux morceaux de stand-up très réussies, où Louie pointe du doigt le cynisme new-yorkais face aux sans-abris, avec beaucoup d’honnêteté et d’auto-dérision. Sa querelle avec son ami le comédien conservateur Nick DiPaolo explore l’hypocrisie des démocrates et républicains à travers une situation très réaliste. On a vraiment l’impression que la caméra est invisible et que les deux amis ne savent même pas qu’ils sont filmés. C’est bluffant.
Là où Seinfeld pointait l’absurdité du quotidien avec sa "série sur rien", Louis C.K. explore des thèmes plus graves comme la mort, la solitude, la vieillesse et réussit à être à la fois borderline et touchant. Je crois que l’on tient ici une série révolutionnaire, vraiment.
2 septembre 2010, 01:20, par dylanesque
LOUIE 1x10
Si je dois montrer un épisode de Louie à quelqu’un, je choisirais celui-ci. C’est selon moi le plus génial de la série pour le moment.
Pour le résumer rapidement, il traite d’un dentiste qui viole ses patients, d’une rencontre avec Ben Laden dans le désert et d’une romance pathétique avec une caissière. Ah oui, et il y a un débat concernant les violeurs d’enfants, qui devraient être moins punis par la loi de manière à ce que les gamins restent en vie. Il faut le voir pour le croire. C’est à mourir de rire, vraiment.
Louie C.K. nous amène dans son univers sans avoir peur de choquer qui que ce soit, avec une créativité et une intelligence incroyable. Stephen Root est parfait dans son rôle de dentiste pervers et le trip dans le désert pour donner une leçon de morale aux terroristes était juste parfait. Quand à la morale de l’épisode, elle résume bien tout ce que cherche à nous démontrer la série : "You don’t get what you want. Not all the time".
Je me suis repassé l’épisode deux fois de suite tellement c’était bon. Citons pour terminer la meilleure réplique de la saison, toutes séries confondus : "I think that’s vomit of someone who ate diarrhea".
3 septembre 2010, 17:02, par Jojo
Futurama
Bonne saison dans l’ensemble avec un episode magnifique (The Late Fry) et quelques autres tres bons mais les deux derniers etaient assez franchement mediocres.
8 septembre 2010, 23:10, par Feyrtys
Louie - 1x12
C’est gras, scato, triste et drôle, c’est le meilleur épisode de cette saison pour moi (je n’ai pas vu le 1x13 ceci dit). Et puis Ricky Gervais est encore génial.
Louie, la comédie surprise de l’été qui va faire partie de mes petits chouchous de cette année !
13 décembre 2010, 19:07, par jiyome
Louie
Salut à tous.
C’est peut-être la première fois que je poste sur ce forum,à moins que j’aie déjà écrit une fois ou deux mais je ne suis pas sur c’était peut-être à l’époque d’Edusa...
Toujours est-il que je suis accroc depuis des années aux séries, particulièrement américaines, et que je viens d’en découvrir une, commencée il y a quelques mois, et dont personne n’a parlé me semble-t-il sur ce forum : Louie.
Il s’agit de la nouvelle série de Louis C.K., après Lucky Louie donc, qui est diffusée depuis cet été sur FX. Le monsieur fait un peu tout sur ce show : il l’écrit, la produit, la réalise et en joue le rôle principal !
Louis y joue donc son propre rôle à travers Louie. On le suit à la fois dans sa vie de comédien de stand-up, scènes à chaque fois hautement comiques bien qu’avec un double sens thématique souvent fort, et dans sa vie quotidienne au travers de scènes beaucoup plus tristes entre réalité simple et crue (la superbe partie de poker de l’épisode 2) et instants flirtant avec l’irréel (notamment toutes les scènes avec le psy, totalement barrées)
Le propos et le ton général sont globalement désabusés mais le ressort comique marche à plein tube et tiennent la série loin de la déprime qui caractérisait Lucky Louie.
Je trouve en tout cas, après 6 épisodes, que c’est une vraie réussite. Les épisodes jonglent entre scène de pure comédie et moments d’émotion voire de malaise tout à fait poignants.
A mi-saison quasiment, de nombreuses scènes sont déjà bien gravées dans ma mémoire, particulièrement une de l’épisode 4. Je n’avais pas autant ri devant ma télé depuis très longtemps que lors de ce moment magique dans l’avion que je ne spoilerai pas pour ceux qui s’y essaieront.
Un excellent début donc, plus qu’excellent même, il y a bien longtemps qu’une série ne m’avait pas autant satisfait en si peu de temps.
Je ne peux que vous conseiller de lui donner une chance.
13 décembre 2010, 19:20, par jiyome
Le genre de trucs qui énerve : je me rends compte après avoir posté qu’en fait 2 personnes ont déjà écrit sur la série cet été. Frack Me !
Donc je suis a priori d’accord avec Dylanesque et Feyrtys qui ont me semble-t-il eux aussi beaucoup apprécié Louie.
Et je ne suis pas le premier à en parler. Mea Culpa. :)
13 décembre 2010, 21:03, par Feyrtys
Si ça peut convaincre d’autres personnes de regarder cette excellente comédie, tu es tout pardonné ;).
14 décembre 2010, 16:02, par Tête de serie
Les Golden Globes
Ca y est, les nominations des GG 2011 sont tombées... Entre tradition et petit renouveau, on voit quand même l’écrasante suprématie des séries du câble.
Boardwalk Empire (3 nominations dont meilleur drama, c’est mérité), The Big C (meilleure comédie et actrice), The Walking Dead et Hawaï 5.0 sont les seules nouvelles séries à entrer dans les nominations. C’est pauvre.
Du coup, très peu de changement dans les catégories. On retrouve toujours Mad Men et 30 Rock (beaucoup moins pour cette dernière, heureusement), HBO qui va tout rafler avec The Pacific et Temple Grandin (toutes deux superbes, d’ailleurs) dans la catégorie minisérie.
WTF pour The Walking Dead ??? Les votant n’ont vu que le pilote, c’est la seule explication qui me semble plausible. Je ne suis pas surpris pour Treme et Rubicon, on n’est pas chez les bisounours non plus.
The Office n’est même pas nommée, c’est moche quand même. Tout comme Community, Parks and Recreation, Bored to death, Louie, Curb et Raising hope. Bon, les votants n’y connaissent rien en comédie.
J’espère que Boardwalk Empire va enfin détrôner Mad Men, et que Julianna Margulies, Steve Buscemi et Laura Linney vont s’imposer.
14 décembre 2010, 16:08, par Manuuu
14 décembre 2010, 19:52, par aline
Golden Globes
Si Boardwalk s’impose c’est un scandale ! Buscemi emportera la statuette et ce sera suffisament de reconnaissance pour LA superproduction HBO et il faut dire merci à Scorcese d’avoir fait un tour à la tv, mais basta. Mad Men a livré une saison merveilleuse, c’est chiant de la voir toujours gagner, je le concède, mais c’est mérité, y a rien à dire.
Mon seul gros dilemme c’est entre Margulies, Sagal et Moss, parce que Moss a quand même été hallucinante cette saison avec un épisode ultra marquant, Sagal et la seule représentante de SOA et Margulies le mérite aussi.
Sinon ravie pour Julia Stiles, Scott Caan et Ian McShane.
A part ça, ni Bored to death, ni Rubicon, ni FNL, ni SOA, c’est tellement choquant que ça me fatigue. Cette année je suis désabusée. Walking dead à la place de Rubicon ou SOA en meilleure série drama c’est quand même du grand n’importe quoi qui prône la facilité.
En revanche, côté ciné je m’y retrouve presque, j’ai pas la migraine.
30 décembre 2010, 19:47, par Ju
Rattrapage d’Hiver : Louie
Je suis un peu embêté.
Après en avoir lu beaucoup de bien dans plusieurs endroits respectables (y compris notre tableau de fin d’année), j’ai été très déçu par cette première saison. Le plus simple serait certainement de dire que ce n’est pas du tout mon genre d’humour.
Pour détailler un peu, les passages de stand-up sont très sympas et m’ont fait rire régulièrement. Par contre, je ne crois pas avoir rigolé une seule fois dans les parties scénarisées. Certaines idées étaient amusantes, et j’arrivais à les apprécier à un niveau intellectuel, mais c’est tout. La série ne m’a tout simplement pas fait rire.
...
Et elle était même parfois carrément lourde.
20 août 2011, 14:12, par Jéjé
Louie - 2.06
Le prégénérique de cet épisode est juste extraordinaire.
Le violoniste, le clochard, la flaque… C’est fantastique !
J’ai rarement vu une telle poésie dans les images d’une série télé…
Et on enchaîne en toute simplicité avec une discussion sur la sodomie dans un resto français… C’est un autre truc génial dans Louie, sa façon décomplexée de discuter de cul, sans gêne et sans volonté de choquer.
Je ne peux m’empêcher de mentionner la déclaration d’amour. Incroyable, également…
Pfff, je suis obligé de le reconnaître, Feyrtys avait complètement raison : Louie, c’est formidable !
Et je vais m’arrêter là, sinon dans trois secondes, je vais ressembler à Vinz-Vincent parlant de Weeds dans un état constant de demi-orgasme, ne pas pouvoir m’arrêter dans la dithyrambe et finir par dire que je hais The Wire.
20 août 2011, 17:05, par Rorschach
Merci pour le fou rire du jour ! Ca me donne presque envie de regarder Louie du coup, finement joué.
6 février 2012, 12:57, par Feyrtys
Réaction à l’article de Ju dans Masan n°183
Je suis ravie que tu sois revenu sur ta décision par rapport à Louie, Ju, mais j’ai un peu mal à comprendre comment il est possible de détester la première saison et d’adorer la deuxième. Il faudrait peut-être que je les regarde à nouveau à la suite, mais pour moi elles sont parfaitement identiques, dans le sens où elles ne suivent aucune règle de narration et passent de sketches comiques à des peintures tragiques du monde moderne.
Personnellement, ce que j’ai préféré dans la saison 2, ce sont toutes les scènes entre Louie et ses filles. Je trouve celle du 2.01 absolument géniale : on voit Louie cuisiner pour ses filles et préparer une tranche de mangue pour l’aînée qui fait ses devoirs. La plus jeune en réclame une et Louie lui explique que non, c’était pour sa soeur et pas pour elle, qu’elle n’a aucune raison de dire que ce n’est pas juste et que le seul moment où l’on doit regarder dans l’assiette de son voisin, c’est pour s’assurer qu’il a assez à manger. L’actrice qui fait sa fille est d’ailleurs assez extraordinaire dans cette scène. J’ai rarement vu une scène de la vie courante aussi touchante, drôle et engagée politiquement.
La scène dans la voiture, avec la chanson des Who, est également sublime. Elle ne raconte rien, il n’y a aucun dialogue, juste Louie qui s’éclate et ses filles qui le regardent avec un air semi-amusé, semi-horrifié.
Ah oui et puis il faut rappeler que le générique est génial, ça permettra peut-être de convaincre Drum de regarder ;).
6 février 2012, 21:27, par Ju
Je pense que c’est tout à fait ça : je n’ai pas besoin de m’expliquer, il suffit que tu regardes les deux à la suite pour t’en rendre compte... et tu me diras, hein !
Je ne sais pas.
On est bien d’accord pour dire que, dans la forme, c’est exactement la même chose. Je dis juste que j’ai étais complètement happé par les "intrigues" de la saison 2, là où celles de la première m’ont laissé de marbre.
En saison 1, j’ai dé-tes-té l’épisode sur Dieu, qui m’a donné l’impression de durer trois, quatre heures. J’ai détesté l’épisode où Louie se fait emmerder par un jeune con dans un resto (cf. mon antipathie pour l’humour de situations embarrassantes). Voir Louie prendre l’avion ne m’a pas fait sourire.
En saison 2, j’ai adoré le coup du clochard qui se fait décapiter juste avant son rendez-vous, la scène du métro, la visite d’appartements, la chanson des Who qui dure, qui dure, qui dure, sa déclaration d’amour à Pamela et leur adieu dans l’aéroport, le fantastique voyage en Afghanistan, le débat sur la masturbation, la rencontre avec Dane Cook à propos du plagiat, et toutes les scènes avec ses filles. Tout, en gros.
Pareil. Ma scène préférée, c’est dans l’épisode où il décide qu’il doit déménager : sa fille la plus jeune lui sort une vérité monstrueuse que j’ai oublié, juste avant de lever sa jambe au niveau de sa tête pour danser, le plus naturellement du monde.
’fin bref, j’ai adoré, et je n’ai pas à me justifier plus que ça !
7 février 2012, 22:01, par Sekhmet
Merci pour vos commentaires sur Louie.
Après le désastre (tout personnel) que fût Curb je n’avais pas eu le courage de m’y mettre étant donné que les deux m’avaient été "vendues" ensemble.
Et bien je ne regrette pas d’avoir réessayé (directement à la saison 2 du coup, j’essaierais la 1 plus tard ^^) parce que je ris de bon coeur et trouve le ton de la série très juste. Une bonne surprise. :)
17 février 2012, 15:57, par jiyome
Salut à tous !
Je suis, comme pour la saison 1, très à la bourre sur la diffusion de la série.
Je n’en suis encore pour l’instant qu’à l’épisode 4 de cette 2ème saison.
Mais je suis rassuré de voir que je ne suis pas le seul à être complètement conquis par cette série.
Je n’ai pas grand chose à ajouter à tout ce que vous avez pu dire. Je suis absolument d’accord avec toutes les louanges de vos messages.
J’en profite simplement pour en remettre une couche sur les filles de Louie. En plus d’avoir un casting d’adultes de premier choix, ils ont réussi à trouver deux petites actrices très justes dans leur jeu et extrêmement attachantes.
Vraiment du tout bon !
Et oui le générique est génial et je le chante systématiquement. :)
29 juin 2012, 13:47, par Feyrtys
3.01
Fabuleuse reprise. Une scène d’intro comme seul Louis CK sait les faire, deux scènes de rupture mémorables, une scène géniale au téléphone avec son ex, et j’ai eu un fou rire avec celle du taxi.
Contente de retrouver Louie !
17 juillet 2012, 00:54, par Sekhmet
3.02
J’adore les gamines de Louie, je crois que mes épisodes préférés sont ceux où elles apparaissent.
28 juillet 2012, 15:11, par Iris
3.05
Mon épisode préféré de la saison je crois. Louis CK qui a un rencard avec une Manic Pixie Dream Girl. Parfait, touchant, exceptionnel.
29 juillet 2012, 09:02, par Feyrtys
3.05
C’était génial. Le regard de Parkey Posey à la fin de son discours sur le toit m’a donné envie de pleurer. C’était d’une poésie et d’une noirceur incroyables.
Et puis ces images de New York, je crois que je ne m’en lasserai jamais. La scène dans le deli était vraiment exceptionnelle.
5 août 2012, 02:17, par Jéjé
3.06
Moi c’est celui-là.
Louis CK qui a un rencard avec Robin Williams et une diarhée dans une baignoire.
Dans le même épisode.
Oui, tout ça.
Et aussi la diarrhée dans la baignoire.
Louis CK, le génie du contraste.
19 août 2012, 10:42, par veyne
3.08
"Louis CK, le génie du contraste."
Tout à fait Jéjé, exactement, j’ai eu envie d’écrire ici pour dire ça, mot pour mot, cette série réussit à se bonifier encore, alors qu’elle partait déjà de si haut.
Début d’épisode parfait quand sa fille se fait engueuler pour jouer, si bien, du violon et fin parfaite dans cette course effrénée dont j’étais persuadé que ce n’était qu’un fantasme, le rendez-vous étant inévitable, mais non, il le fait vraiment, c’est vraiment lui d’ailleurs Louis CK qui prend des risques, physiques, à sauter d’un ponton pour prendre ce bateau... Mention spécial au gag de la vitre de sa voiture et à cette métaphore atroce qu’utilise son oncle avec son doigt obscène.
Chaque épisode de cette saison réussit à me surprendre, dans le rires les pleurs, la mise en scène, les dialogues, l’intelligence, whaow quelle série !
21 septembre 2012, 20:32, par Feyrtys
3.12
Y’a vraiment que Louie pour me faire rire et pleurer exactement en même temps. Cette scène devant le théâtre de Letterman, avec cette musique, c’était absolument parfaite.
Même les scènes qui pourraient être gnan-gnan (ses filles qui lui souhaitent bonne chance) me touchent parce qu’on sent qu’elles sont sincères.
C’était une grande saison, vraiment. Mélancolique, tragique, drôle, émouvante. Tout ce que j’aime.
28 septembre 2012, 19:20, par Ju
3.13
J’ai trouvé cette troisième saison en deçà de la précédente.
Même si c’est très con d’annoncer ça après un final aussi fabuleux.
Mon problème, tout relatif parce que c’était quand même très bon dans l’ensemble, c’est qu’on a un peu perdu le côté "tout peut arriver, toutes les dix minutes" de la saison 2. A part, justement, dans ce final captivant, où je n’avais pas la moindre idée de ce qui allait se passer deux scènes plus tard.
C’est peut-être justement parce que, après une saison sous ce régime, on s’attend à être surpris et que, du coup, on ne l’est plus. C’est peut-être que je suis chiant de nature. Le fait est qu’à part ce final (et sans doute celui à Miami), j’ai un peu perdu cette sensation, et notamment dans le coup de mou qui précède les quatre derniers épisodes.
Mais putain qu’ils étaient forts ces épisodes ! Entre la trilogie Letterman et le final, on peut dire que CK m’a laissé sur une excellente impression, qui balaie complètement les moments de doute que j’ai pu avoir au cours de la saison.
Car oui, je suis chiant, c’était trop bon.
12 mai 2014, 07:44, par Feyrtys
4.01 et 4.02
Tellement contente de retrouver Louie et ses parties de poker improbables avec ses amis comiques obsédés par le sexe.
Depuis la scène où les éboueurs viennent le réveiller chez lui jusqu’à la scène où Victor Garber lui explique que contrairement à la croyance populaire, les riches poursuivent les pauvres en justice, je me suis régalée.
Sans oublier son gros flop aux Hamptons, Seinfeld qui le maltraite et la scène dans le café où il est entouré de zombies... Ça fait du bien de retrouver Louie.
15 mai 2014, 13:59, par wehopethatyouchoke
4.01 à 4.04
Dieu que ça fait du bien de retrouver Louie.
Ce n’est définitivement pas la série la plus constamment drôle à l’écran mais elle quand elle fait mouche, que c’est fort.
Je trouve la structure de plus en plus surprenante. L’épisode 4 consiste en 2 petites histoires à la Louie : de simples anecdotes un peu farfelues dans lesquelles les gens ne savent pas communiquer.
Et le focus sur Louie et les femmes permet d’explorer encore plus la maladresse de notre rouquin préféré.
La palme va à la scène "d’explication" de la serveuse dans l’épisode 4.03. 7 minutes (oui, j’ai compté) haletantes si vraies, si touchantes, si gênantes... C’est simple, depuis la déclaration d’amour de Louie au personnage de Pamela Adlon en saison 2, je n’ai pas vu de scène qui m’a autant marqué par sa justesse.
Le seul bémol, c’est que les scènes de stand-up sont moins drôles qu’avant, notamment en saison 1 et 2 où il mettait le paquet sur celles-ci. Mais en même temps, si je veux voir ses spectacles, j’ai bien d’autres moyens de le faire que de regarder un épisode de Louie.
20 mai 2014, 22:19, par veyne
4.01 à 4.06
Je suis aussi très heureux du retour de cette série, surtout que l’attente fut longue.
C’est toujours aussi bien monté, d’une intelligence rare... mais ce n’est plus vraiment une comédie : si Louie a pu me faire rire aux larmes, par des gags dignes de Buster Keaton (je ne me suis toujours pas remis de la vitre de sa voiture qui explose avant d’aller voir son père) celà devient de plus en plus rare et j’avais déjà cette impression en saison 3.
Je suis ravis du spectacle tellement haut dessus de la moyenne encore une fois mais j’ai l’impression que Louis a totalement pris à la lettre l’avertissement de Jerry dans l’épisode 1, plus de trucs crades, de vagins de canards etc... je veux être contredit dans les épisodes à venir mais je crains que ça tourne un peu à chaque fois à la leçon d’humanité, si touchante (difficile de résister au duo de violons dans le 5), si juste, oui, certes mais pas assez jouissif, je rejoins pour le coup le post précédent et la mise en sourdine des scènes de stand-up.
Je ne voudrais pas que ce bijou devienne trop consensuel, mais peut-être que c’est le seul moyen, rêvons, de le voir diffusé un jour en France !
22 mai 2014, 18:10, par Feyrtys
4.05 et 4.06
Complètement bouleversée par cette scène de violon dans les escaliers, amusée par ce premier rendez-vous improvisé avec la nièce de sa voisine, attendrie par son échange avec sa voisine, aussi abasourdie que Louie par sa rencontre avec Pamela.
C’est peut-être moins drôle, mais c’est toujours aussi beau et aussi humain, Louie.
J’ai adoré la conversation au café avec son ex-femme à propos de l’éducation de leur fille. Louie analyse parfaitement ses émotions ; il s’agit bien évidemment d’une scène telle qu’il (ou que n’importe qui dans cette situation) aurait rêvé qu’elle se déroule, et de l’entendre mettre des mots sur ses réactions, dire pourquoi il est blessé, ça fait réfléchir et ça fait grandir.
Et je suis fan du médecin philosophe malgré lui.
29 mai 2014, 19:41, par veyne
4.07 et 4.08
Mes craintes se confirment, pire : jamais encore je m’étais ennuyé devant un épisode de Louie. Ces deux-là m’ont semblé interminable et à ce titre la journée de son collègue comédien était un point d’orgue. Seul le médecin (je suis fan aussi) m’a réveillé, un peu.
Je n’ai jamais été très intéressé par les rapports de Louie avec son ex femme, des rapports dont on sait toujours qu’ils finiront mal, Louie se donnant à chaque fois le rôle de la victime pataude face à la dureté de cette femme froide. Je ne retiendrai du flash back sur un premier divorce que la manière dont l’acteur réussit à rappeler Louie par ses expressions.
Peut-être que cette série a toujours été un moyen pour Louie de faire sa propre psychanalyse, son éternel problème avec les femmes, mais encore une fois c’était passionnant parce qu’il fallait débusquer le drame de sa vie, et la peinture si juste d’une société new-yorkaise, dans une forêt de rires, aux larmes, d’émotions mais aussi jubilatoires et parfois féroces. Très longtemps que j’ai vu un Woody Allen, jamais été mon truc, mais je ne sais pas pourquoi j’y ai pensé ici, me disant qu’il était en train de nous faire du Woody allen chiant.
Je voulais revenir aussi sur le retour de Pamela qui m’a heurté, ça sonnait vraiment faux, je trouve que leur séparation avait été si bien traitée avec ce dernier mal-entendu à l’aéroport. Je ne l’ai pas reconnue, ou plutôt si j’ai reconnu non pas Pamela mais l’actrice qui joue encore ce rôle atroce dans Californication.
Encore 6 épisodes j’ai quand même beaucoup aimé les trois premiers j’espère sortir bientôt de cet ascenseur.
3 juin 2014, 16:24, par Iris
4.10
L’épisode était très bon, comme d’habitude cette saison, rien à redire de ce côté là.
J’aimerais juste beaucoup avoir des réactions d’autres gens ici par rapport à la scène de.... "viol" ? d’agression sexuelle ? de Pamela. J’ai vraiment, vraiment eu du mal devant mon écran. Je sais pas ce que CK essaie de nous dire au travers de ça. On a vu à d’autres moments son personnage se comporter de manière un peu... agressive, envers des femmes, cette saison, et puis Louis a aussi parlé du danger que les hommes représentaient envers les femmes, mais là...
On aura sûrement la réponse la semaine prochaine, mais pour le coup l’épisode m’a donné *besoin* d’avoir des réactions d’autres personnes. Ou au moins d’écrire ma réaction. Même si j’ai rien de très intelligent à dire.
3 juin 2014, 17:15, par lordofnoyze
4.10
D’abord.... LONG TIME NO SEE PERDUSA !
Ensuite :
Malgré toutes les circonstances de l’agression sexuelle, à savoir l’absence totale de consentement de Pamela, l’insistance de Louie, etc. ce que l’on sait du personnage nous empêche de le voir totalement basculer dans un profil d’oppresseur. Ce bêta de Louie cherche juste des Public Displays of Affection, mais ce faisant, il décuple encore plus le malaise et le glauque de son attitude. Ce n’est pas joué out of character, mais là aussi le contexte de la relation avec Pamela (qu’on nous a montré en saison 2), très proche et qui sous-entend qu’elle a enduré bien, BIEN plus de ses conneries depuis des années pour ne pas prendre les jambes à son cou.
Et on ressent énormément le décalage du Louie de stand-up au Comedy Cellar et le Louie totalement paumé et plus que maladroit. Est-ce que ce sont une seule et même personne ? Le contexte, y compris celui de la première partie de l’épisode et le rejet "gentil" de Pamela aident beaucoup. Mais l’épisode de la semaine prochaine, censé durer 90 minutes (proablement 65 sans pub) va être un bel exercice de funambule.
3 juin 2014, 17:18, par Iris
4.10
Mais c’est justement ça le truc. Il n’y a pas de "profil de l’agresseur". Ya pas de profil type du violeur. Donc justement, "j’espère" que c’est ce que Louie veut nous montrer au travers de cette scène, que les violeurs sont là où on les attends pas forcément. J’ai envie qu’ils mettent le nez dans leur merde à tous les gens qui pensent que les violeurs existent que cachés dans des allées. Parce que si son propos va s’arrêter à juste ce qu’il nous a montré là... Voilà.
Mais oui, 90 minutes la semaine prochaine, ça va faire mal.
3 juin 2014, 22:41, par Iris
4.10
Je suis toute seule sur ce sujet mais je m’en fous.
Plus j’y pense, plus j’ai l’impression de "voir" ce que Louis CK va faire de son show/a mis en place jusqu’à maintenant. Mais peut-être que j’extrapole.
Mais avec le passage du baiser forcé avec Amia et surtout l’ambition que Louie affiche cette saison et déjà la dernière (construire des arcs narratifs plutôt que des épisodes isolés), j’ai vraiment vraiment l’impression que Louis CK essaie de pousser le spectateur à bout petit à petit (ya eu plusieurs actes de "violence" envers les femmes cette saison de la part de Louie), et essaie de voir à partir de quel moment le public/les gens "réagiront" enfin et laisseront plus les choses se passer comme ça sous leurs yeux. Quand est-ce qu’on arrêtera collectivement de rire et qu’on commencera à condamner son personnage.
Mais ça c’est juste ce que j’espère et peut-être qu’il va juste ignorer totalement tout ça dans son prochain épisode. Mais ça me décevrait énormément vu ce que la série nous a montré jusqu’à maintenant cette saison (et avec l’arc Letterman de la saison dernière).
3 juin 2014, 23:13, par DraigPucker
Je ne vais pas dire grand chose d’intelligent mais juste mon avis.
Pour la scène du viol, comme un c*n, j’me suis fait spoiler. Je l’ai attendu et ma réaction aurait peut-être été différente si je n’avais pas été au courant. Bref, comme la plupart, je pense, j’ai été assez mal à l’aise, me demandant jusqu’où il allait aller. Car j’aime le personnage qui n’est pas parfait mais qui essaie de faire au mieux. Et dans ma tête, j’avais vraiment peur pour Pamela, pour Louie (ça, c’est égoïste de ma part car parce que j’aime le perso, je ne veux pas qu’il fasse quelque chose de mal).
Je ne sais pas si dans le prochain épisode, il va en faire mention. Mais vu la structure des épisodes, j’ai un doute. Dans le mail de Louis CK (si on est abonné à sa newsletter), il indiquait qu’il y avait plein d’arcs et on débute celui de Pamela donc qui sait. J’aimerais, pour que ce soit plus clair. Je pense et j’espère vraiment que c’était pour porter l’attention que les violeurs peuvent être n’importe qui.
Mais je ne suis peut-être pas objectif. Je garde en tête ses stand-up, son monologue d’SNL de cette année. Le fait que Pamela utilise le mot "rape", deux fois, pour appuyer ce que faisait Louie me renforce dans cette idée que son but était de montrer qu’un homme qu’on a vu bon peut se transformer en monstre en quelques secondes.
Enfin...j’adore cette saison. La troisième, je pensais que c’était la meilleure, l’arc de Letterman m’a fait rire et pleurer. Je croyais que ç’allait être difficile de faire mieux et BAM, la quatrième est encore meilleure.
5 juin 2014, 13:02, par wehopethatyouchoke
A mon tour de ne pas dire quelque chose de forcément intelligent mais mon ressenti d’homme de base, qui se pose des questions sur sa nature et qui voit Louis CK apporter des pièces pour mieux la comprendre.
Je pense que Louis CK nous a offert depuis le début de la série mais encore plus depuis le début de la saison, un portrait extrêmement juste de l’homme (ou d’un type d’homme en particulier).
Louie se comporte de manière totalement immature avec les femmes. La scène du texto de Pamela qui lui redonne le sourire après sa discussion avec le docteur à propos d’Amia en témoigne. Il tombe amoureux en un claquement de doigt.
Plus tôt dans la saison, il passe du temps avec Vanessa, la serveuse ronde mais, comme elle le dit très justement, il se dit qu’il peut avoir « mieux ». Il a eu « mieux ». Il fantasme sur des femmes « mieux ». Mieux physiquement, bien sûr. Plus dans la norme acceptable de ce début du XXIème siècle ; ce qui veut basiquement dire, plus mince.
Il finit par accepter de lui tenir la main parce qu’il est gentil et parce qu’il veut passer pour un gentil. A ses yeux à elle mais surtout à ses yeux à lui.
C’est là toute la richesse de ce personnage. On peut dresser un parallèle avec un autre personnage très bien écrit : Tony Soprano. Tony Soprano est, comme le disent beaucoup de personnages de la série et surtout lui-même, un « good guy ». Un good guy qui aime ses enfants, comme Louie. Un good guy qui est outré quand un homme est capable de violences envers les femmes (Ralph) mais qui l’est tout autant dans ses propres relations. Un good guy qui est capable de violence (psychologique et physique, envers des inconnus mais aussi sa famille et ses amis) parce qu’il est frustré.
Et je pense que l’on touche un point central de la psychologie de l’homme moderne. Je précise tout de suite que je ne justifie ni n’approuve toute forme de viol ou de violence sexuelle non-consentie.
L’homme moderne doit être un mâle dominant. Les femmes aiment les hommes sensibles, certes, mais elle veulent un homme qui a confiance en lui, un homme, un vrai, qui sait ce qu’il veut et qui n’hésite pas à faire en sorte de l’obtenir. C’est l’image qui est renvoyée aux hommes, en tous cas, que ce soit dans des magazines, des films, des livres, des discussions entre ami(e)s…
Alors Louie, comme Tony Soprano avec le docteur Melfi, va jouer un personnage. Il va jouer le mec qui a conscience qu’il peut « avoir » Amia, qu’il peut « avoir » Pamela.
Qu’importe qu’elles lui disent non : ce n’est pour lui qu’une façade. Parce qu’elles ont dit "oui", parce que Louie ne retient que ce qui l’arrange dans leurs discussions ou comportements. Amia et Pamela savent ce qu’elles veulent, au fond, et ce qu’elles veulent, c’est coucher avec Louie. Mais c’est à lui de prendre l’initiative (sous la pression de ses camarades de stand-up, de son ex-femme, de la mère d’Amia, même) et de montrer qu’il les désire vraiment. Ce qu’il fait de deux manières diamétralement opposées : des déclarations d’amour enflammées, naïves, et touchantes. Et un comportement corporel extrêmement agressif. Et toujours de manière répétée.
En regardant Louie cette saison, j’ai eu honte de moi et je me suis posé des questions. Ce qui a un peu atténué ma honte.
Bien sûr que j’ai couché avec cette fille grosse mais mignonne. Elle le voulait, je le voulais. Lui-ai-je tenu la main ? Je ne me souviens plus. Je ne crois pas. Ou je l’ai fait, à la manière de Louie. Parce que je suis un « type bien ».
Bien sûr que j’ai été pertubé par cette fille qui m’explique que je ne lui plais pas. Puis que je l’attire. Mais qui refuse mes avances. Puis les accepte. Puis me rejette. Puis m’accepte à nouveau.
J’ai été dans les situations auxquelles Louie est confronté. Je n’ai jamais fait preuve de sa violence. Mais j’ai vécu cette altération du jugement, tantôt par « sentiment » (déclarations enflammées, pleurs incontrôlés) que par désir sexuel (et le côté prédateur qui ressort bien malgré soi). Et c’est à la fois rassurant de constater que l’on n’est pas le seul à avoir les mêmes faiblesses (car ce n’est pas un sujet abordé de manière sérieuse dans la vie de tous les jours) et aussi de se rendre compte que je n’ai jamais dépassé cette limite comme le personnage de Louie le fait.
Je ne veux en aucun cas généraliser mon expérience ou celle de Louie. Après tout, il existe probablement des hommes beaucoup plus civilisés que nous, et d’autres moins.
Mais j’ai hâte de voir où Louis CK va nous mener avec toutes ces histoires et comment Louie va lier son comportement avec les femmes à sa relation super-protectrice avec ses filles.
PS désolé pour le roman
5 juin 2014, 13:25, par Iris
Non. Non non non non. Putain, Non.
Je vais pas développer. Mon texte le fait assez.
5 juin 2014, 14:39, par wehopethatyouchoke
Mais si, si, si,si. Putain, si ;-) Dans la tête de Louie, avec SA perception de ce qu’il s’est passé avant (il ne retient dans ces moments là que les signes positifs qu’il a aperçu), elles veulent coucher avec lui.
Je suis totalement d’accord avec toi quand tu dis que ce n’est pas le cas. C’est d’autant plus flagrant pour Pamela que l’on voit vraiment son visage (la scène est plus éclairée) et qu’elle s’exprime avec des mots que l’on comprend.
Je ne justifie pas ce que fait Louie. Du tout. Je pense que Louis CK essaie juste de nous montrer que ce mec qui est capable de se raccrocher à tout signe positif, en rentrant chez lui un soir et en y trouvant Pamela dans une position de faiblesse, est persuadé que ce qu’il fait est juste (car elle lui a dit, une fois, qu’ils pourraient essayer d’avoir une relation, ce faisant, il omet tout le reste). Alors qu’en soit, il commet une agression sexuelle.
5 juin 2014, 15:37, par Iris
Pardon, j’ai très mal lu.
Encore une fois on en revient au même truc : la société patriarcale, qui place les femmes dans une certaines position et force les hommes dans une autre case, est responsable de 80% des merdes qui nous arrivent.
Les 20% restants.... THANKS OBAMA
6 juin 2014, 22:02, par jean patrick
7 juin 2014, 10:55, par Yorick
Jean-Patrick, il suffit d’une petite recherche sur Google sur "Louie, Melissa Leo, rape" pour trouver pléthore d’articles sur le sujet. Cela dit, l’agression sexuelle dont Louie est victime en saison 3 est moins objet de débat parce que l’agression sexuelle est évidente (violence de la tête contre la vitre, etc...). Par contre, dans l’épisode "Pamela", tu trouves énormément de commentateurs internet pour dire qu’ils n’y voient pas une agression sexuelle, d’où l’intérêt d’en parler, d’expliquer en quoi Louie agresse effectivement Pamela dans cet épisode. L’intention de Louis CK dans cette scène est tellement claire - notamment avec le stand-up juste avant sur les violences contre les femmes et Pamela qui utilise le mot "rape" - qu’il est incroyable que certains refusent d’y voir une agression sexuelle, et c’est justement ça qui fait l’intérêt de la scène et le nécessaire discours autour.
Ensuite, pour répondre plus généralement sur le petit fumet masculiniste que je crois sentir dans ton commentaire, sur le mode "on fait tout un pataquès du viol des femmes alors que les hommes aussi se font violer par des femmes et on en parle pas", une femme sur six a déjà subi une agression sexuelle et au moins 75 000 femmes par an sont violées en France. Des hommes sont-ils violés par des femmes ? Ca doit arriver. Mais c’est extrêmement rare. Donc la représentation d’un phénomène endémique dans notre société soulève effectivement plus de questionnements politiques et plus de débats que la représentation d’un évènement très rare. Mais qui mérite sûrement qu’on y réfléchisse aussi, et personne ne t’empêchera de le faire si tu veux nous écrire une "bafouille indignée" sur le sujet. Si tu te lances, un petit détail sur l’anatomie féminine qui pourrait t’être utile : il ne s’agissait pas d’un léchage d’anus dans la scène en question.
7 juin 2014, 11:01, par Yorick
7 juin 2014, 11:48, par Iris
Je... Je comprends pas le propos de ton commentaire. Ce que j’ai écrit était une bafouille indignée tapée à minuit hyperémotivité en bandouillère ?
Et, si j’étais moins éveillée à ces problématiques autour du viol il y a 2 ans, tu relèveras quand même que dans mon article que je précise que les hommes aussi sont victimes d’abus sexuels. Donc merci de ne pas me prêter des propos (ou plutôt, une absence de propos) dont je ne suis pas coupable.
7 juin 2014, 11:53, par Iris
7 juin 2014, 12:17, par Iris
Et j’ajouterai, pour finir, que si comme tu le dis :
1) J’ai discuté avec plusieurs personnes qui m’ont soutenu que ce qui se passe entre Amia et Louie n’était pas un viol (perso j’utiliserais le terme abus sexuel là, puisque le viol implique pour moi une pénétration forcée.) et qu’elle était simplement "hésitante parce qu’elle savait qu’elle avait un enfant en Hongrie et qu’elle allait devoir partir et qu’elle devait juste être convaincue". Donc bon.
2) Je n’en évoque que deux dans mon article, je m’en veux d’en avoir loupé une, tu me rappellerais laquelle c’était ?
17 juin 2014, 09:07, par Iris
4.13-4.14
Wow. La série a complètement merdé dans sa gestion des retombées de l’épisode 10.
Donc on peut agresser sexuellement une fille, mais c’est okay du moment qu’on la connait bien parce que après elle deviendra notre petite amie et on sera heureux et tout sera hyper romantique ?
Putain.... Je suis incroyablement déçue.
Les épisodes étaient bon en dehors de ça, mais je suis incroyablement déçue.
17 juin 2014, 14:32, par veyne
4.14
J’aime beaucoup la fin dans la baignoire, pas si courant de voir un homme, ce type d’homme là précisément, s’exposer ainsi (Depardieu dans un autre genre a ce même courage, car il en faut sûrement, dans le dernier Ferrara) surtout que pour une fois la femme en face ne se dénude presque pas. Et puis le gag (ah oui c’est vrai Louis c’est un peu Buster Keaton aussi j’avais oublié…) de l’eau qui déborde tellement prévisible que je ne l’ai pas vu venir, parfait pour finir sur un sourire.
Saison 4.
Grande déception, j’en attendais peut-être trop mais cette année d’attente finalement s’explique par le changement assez radical qu’à décidé Louis. Et la disparition du générique en témoigne, ce n’est plus la même série, définitivement plus une comédie, on sent une ambition beaucoup plus vaste, une écriture peut-être plus travaillée, voire laborieuse, il y avait dans les saisons précédentes une impression d’improvisation (bien que déjà très écrit, juste l’impression à la vision), une capacité à surprendre qui pour ma part à totalement disparu des trois quarts de la saison. L’arc « Elevator » était souvent beau subtil touchant mais je m’y suis beaucoup ennuyé à attendre la scène que je voyais venir et cette histoire d’ouragan tombe un peu à plat.
Le pire pour moi fut l’utilisation de flash-back, sans doute d’abord parce que dans cette série justement nommée j’ai d’abord envie de voir Louis immense acteur, mais ces histoires de jeune couple ou d’adolescent tenté par la drogue même parfaitement filmé et joué j’ai l’impression de l’avoir vu et revu, au point d’être tenté d’utiliser l’avance rapide. Quand on y repense dans la première saison l’histoire sur le jeune Louis et le martyre de la crucifixion avait une toute autre force.
Pamela enfin c’était charmant et je comprend la déception de ceux qui en attendaient autre chose après la scène violente d’agression mais là-encore certains se sont posés la question de comment Louis allait conclure cette histoire, de la démonstration qu’il avait en tête, c’est le coeur du problème de cette saison pour moi : je n’attend pas de grande leçons humaines de la part de Louis, ou alors par surprise mais là c’était trop visible, comme s’il cochait une liste concernant les relations hommes-femmes.
Je garderai les trois premiers très bons épisodes, un peu en décalage par rapport au reste, j’aurais préféré qu’il approfondisse le trois par exemple.
... et le toubib, vive lui !
Une cinquième saison est-elle prévue ?
17 juin 2014, 21:20, par Ju
4.14
Qu’est-ce que je me suis fait chier devant les quatre derniers épisodes, c’est dingue.
Les deux de la semaine dernière étaient atroces, ces deux-là à peine meilleurs.
Je n’ai eu aucun mal devant l’arc de l’ascenseur, ou avec le ton plus sérieux de la série pendant les dix premiers épisodes de la saison. Aucun. Mais alors là, cette fin de saison, entre le vieux flashback sur deux épisodes dont je me suis foutu royalement et l’ambiance morne, morte, sans intérêt, mal foutue de ce final, j’ai du mal à comprendre ce qui s’est passé.
3 juillet 2014, 10:27, par veyne
Pamela Adlon à propos de la question du viol dans la fameuse scène :
http://www.vulture.com/2014/07/californication-pamela-adlon-interview-louie-rape-scene-tv-recap-culture-debbie-harry.html
A noter que le personnage qu’elle joue subit aussi une agression sexuelle, version grand guignol, dans le dernier épisode de Californication (ouf c’est fini !).
3 juillet 2014, 14:19, par Iris
Interview
Wow... C’est vraiment, vraiment décevant.
14 avril 2015, 23:22, par Enra
Louie 5x01
Retour de Louie. Retour du générique. Retour des sketchs, des situations embarrassantes, d’un mec qui joue du banjo, de personnages avec des comportements bizarres, retour de jolies moments. Du classique Louie. Après le changement au cours de la saison dernière que ce soit dans le fond comme dans la forme, c’est étrange de revenir à une formule plus classique, mais ça fait du bien !
Il manque quand même les gamines et Pamela. Louie sans sa famille, c’est triste et sans Pamela, la continuité avec la précédente saison est un peu tendu. Mais Louie sans sa liberté d’écriture, ses discontinuités, son côté éparpillé, c’est plus trop du Louie.
Louie, Louie, Louiieeeee !
18 avril 2015, 11:21, par Feyrtys
5.02
Cette scène pré-générique restera longtemps gravée dans ma mémoire. En particulier la tête de Louie. On rit en compatissant à une situation qui, dans d’autres séries, serait juste l’occasion de se moquer.
Le reste de l’épisode m’a énormément plu, surtout le discours de Pamela sur l’idée d’emménager avec Louie. C’était bien vu, bien écrit, bien joué. Je vais essayer de ne pas trop penser au "You’re about two years away from a sharp decline in your looks and bonability", parce que ça résonne un peu trop bien chez moi.
Non mais cette scène de pré-générique...
« I know I’m not gonna make it ! Don’t look at me ! I love you ! »