Daybreak, Part I: Préparation
Spin-off
Je ne sais pas si les flashbacks sur Caprica étaient là pour nous préparer à la future série du même nom, mais ils étaient la partie la plus intéressante de l’épisode.
Pour une fois, et depuis longtemps, j’ai eu l’impression de voir des humains évoluer devant mes yeux et pas des machines à survivre.
Bien sur, certaines actions/réactions, comme celle de Laura à l’annonce de la mort de sa famille, faisaient un peu trop série télé à sensation, mais le ton employé en général me semblait juste.
Le problème c’est que ces images nous donnent encore plus de regrets sur certaines intrigues choisie par Moore sur les deux dernières saisons. Plutôt que se concentrer sur les 5 derniers Cylons, ou les déboires amoureux de Kara et Lee, comme le choix en a été fait, ces quelques flashbacks nous montrent ce qui aurait pu être exploré en profondeur, comme la déshumanisation d’une société proche de la destruction. Attention, je ne dis pas que cela n’a pas été montré avec les choix radicaux pris par Adama ou Roslin au fil des saisons, mais il a souvent manqué un contre-point pour montrer à quel point le chemin n’était pas forcément le bon. Par exemple, dernièrement, l’acceptation par l’ensemble de la flotte de Lee Adama comme chef de facto du gouvernement aurait du poser un problème pour une société étant censée être démocratique.
Sur le court résumé fait par Alan Sepinwall sur la Moore team et certains acteurs invités par les Nation Unis pour parler de sujets sensibles abordés par la série, on se rend compte à quel point ces mêmes sujets on été un peu oubliés, ou mis de côtés, depuis quelques temps. En fait tout ça me fait dire que BSG est une des série les plus décevantes que j’ai vu, car le potentiel pour la grandeur était là, a été en partie exploité, puis laissé tomber pour du soap opera.
Dans le documentaire de Sci-Fi Channel, Battlestar Galactica The Last Frakkin Special, voir Ron Moore expliquer le choix des derniers 5 cylons parce qu’il ne sentait pas que le procès de Baltar avait suffisamment de poids et ne le surprenait pas assez, et révélateur de sa méthode. Il a beau eu critiquer l’équipe créatrice de Star Trek Voyager à l’époque, avec ce genre de choix dicté à la va vite, il n’a pas fait mieux à mon avis.
BSG-75
Personne n’a pu croire un seul instant que le Galactica serait désossé au profit de la flotte.
Un grand final devait forcément mettre un terme au Battlestar mourant de manière explosive et c’est bien cela que l’on aura.
Mais comme cela a été long pour en arriver à ce moment.
Je l’avoue, la scène de la ligne rouge est puissante, mais je ne peux m’empêcher de penser que la coolitude de la scène se fait au détriment de la série.
Qu’Adama ne veuille pas que le Doc vienne avec lui me semble logique mais dans ce cas il faudrait faire pareil pour un certain nombre des volontaires. Mon foutu côté cartésien ne peut imaginer que l’amiral décapite le gouvernement et l’appareil militaire des derniers survivants des Douze Colonies pour aller sauver une fillette. Quelle que soit son importance d’ailleurs.
Bon sinon, avant que l’amiral ne se décide à sauver Hera, on a Adama qui parle avec Hot Dog. Ron à fait plaisir à papa Olmos et fiston. Il est cool Ron quand même.