Catch 22: When Desy met Penny
Heureusement, ce que deux clips ne peuvent pas vous apprendre, c’est quand un épisode va être drôle. Sur ce point, j’étais plutôt surpris. Merci, Brian K. Vaughan !
C’est bien simple, l’épisode est parsemé de petites répliques amusantes (la très pingpongocrate « If we don’t play every 108 minutes, the Island’s gonna explode ! » est ma préférée, évidemment), et de situations qui le sont tout autant. Comme notre joyeuse troupe qui s’en va en guerre en sifflant le thème du « Pont de la Rivière Kwai ». Ou Jin qui raconte une histoire de fantôme, au coin du feu, tout en coréen. Ou Desmond qui se sert de Hurley comme escabeau.
Oui, l’épisode est drôle.
L’épisode fait également mal à la tête. Voyage dans le temps oblige.
Car les voyages dans le temps, à moins que le Docteur Emmet Louis Brown ne vienne vous dessiner un schéma ou vous faire une jolie maquette (qu’il n’a malheureusement pas eu le temps de peindre ou de mettre à l’échelle), c’est com-pli-qué.
Desmond a une vision de lui, Hurley, Charlie et Jin en expédition. Ils aperçoivent une lumière rouge, et détachent un parachutiste. Oh, et Charlie meurt, comme d’habitude.
Du coup, en conséquence, par la suite, et tout ce que vous voulez qui montre que cette décision se prend après la vision de Desmond, il réunit cette belle équipe pour aller se promener. Pas parce qu’il avait envie, mais pour faire comme dans sa vision.
Ce qui me fait penser que le « Desmond de la vision » était lui aussi parti se promener pour faire comme le Desmond qu’il avait lui-même vu dans une vision. Ce qui n’a aucun sens. Un peu comme Desmond qui "voit" Charlie amortir la chute de la parachutiste après sa mort supposée.
Com-pli-qué.
Tout ça pour dire que je n’ai pas grand-chose à raconter. C’était pas mal, les dialogues étaient bons, j’étais un peu trop spoilé pour apprécier complètement, on ne m’y reprendra plus.
Et on parlera un peu de Lost.
