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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°85: Semaine du 01 au 07 décembre 2008

Par la Rédaction, le 7 décembre 2008
Publié le
7 décembre 2008
Saison Semaine
Episode Semaine
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Cette semaine, Ju nous inquiète un peu avec son obsession pour JJ Abrams, Tigrou nous fait une liste inutile mais ô combien indispensable de ses grands moments préférés de l’année, Joma nous parle d’une de ces séries malheureusement trop souvent absentes des forums et des podcasts, Life, et Jéjé nous explique pourquoi il n’a regardé qu’un seul épisode cette semaine, et pourquoi il a choisi House.
Et comme elle n’a jamais été à l’honneur sur le site, Lisa Edelstein fait la une aujourd’hui. Elle le mérite quand même un peu !

Les 10 plus grands moments de 2008
Tigrou réussit encore à parler de Greek

J’avais une idée super pour ma dernière MASAN de l’année : faire un top 10 des meilleurs moments télévisuels de 2008. Une idée simple en apparence, qui aurait dû me prendre à peu près 20 minutes. Mon problème ? Deux heures plus tard, je n’ai trouvé que 5 moments dignes de l’adjectif « grand » dans mes souvenirs télévisuels de 2008. Et encore, pour les deux derniers, j’ai dû ramer.
Voici donc, en exclusivité, mon top 5 des meilleurs moments de 2008. Bizarrement, il n’y a presque que des séries du câbles !

#5 : Le grand moment de n’importe quoi.
Battlestar Galactica - Le chat était MORT !
Cette première partie de saison 4 de Battlestar Galactica aura été plutôt bonne. Bien sûr, la série est toujours aussi prétentieuse et lourdingue quand elle essaye de parler d’autre chose que de science-fiction, et 99% de ses personnages sont totalement insupportables. Mais bon, rien à faire, même en y mettant toute la bonne volonté du monde je n’ai pas réussi à détester complètement cette saison 4, qui comportait quelques bonnes idées et mêmes quelques bons épisodes.
Heureusement, Ron Moore a pensé à moi – et à l’immense tristesse que j’éprouvais en ne pouvant plus me moquer de la série autant qu’avant – et nous a servi juste au moment où je commençais sérieusement à douter de mon bon goût l’intrigue la plus ridicule de l’année : un croisement improbable entre Sixième Sens, The West Wing et un chat, bourré de répliques aussi profondes que « They killed my CAT !! ».
Mais à part ça, BSG est vraiment la série la plus intelligente de la télévision qui nous fait réfléchir sur le sens de la vie et l’origine de l’humanité, hein.

#4 : Le grand moment de « Han, comment elles les ont cassés ! »
Greek - Les Zeta Beta envoient bouler les Omega Khi
Il n’y a pas à dire, les scénaristes n’y sont pas allé dans la dentelle pour rendre les personnages d’Evan et Frannie antipathiques cette saison. Et ça a super bien marché !
Résultat : quand les Omega Khi – et indirectement Frannie et son copain – se font méchamment rembarrer devant la porte des Zeta Beta, on peut difficilement s’empêcher de trouver ça jouissif.

#3 : Le grand moment dégueu
True Blood - Bill tue un vampire
True Blood a regorgé de scènes magiques cette année : Bill qui donne une conférence d’histoire dans l’église de la ville, Sookie qui dérape dans une flaque de sang en rentrant chez elle, Sookie et Bill qui copulent sauvagement au milieu d’un cimetière, Sookie qui se réveille avec un homme nu au pied de son lit…
Pourtant, ma scène préférée restera, et de loin, celle où Bill tue un vampire pour protéger sa belle. C’était dégueu. C’était kitsch. C’était drôle et inattendu. Du True Blood dans toute sa splendeur !

#2 : Le grand moment de psychologie
In treatment - Laura raconte à Paul sa « première fois »
J’ai longtemps cru, comme j’imagine 99% des gens ayant vu la saison 3 d’Alias, que Melissa George était une mauvaise actrice. Une très mauvaise actrice même. Eh bien cette année, In Treatment m’a prouvé que j’avais complètement tort. Je ne sais pas si elle a pris des cours de théâtre intensif entre les deux séries, ou si JJ Abrams est simplement incapable de diriger correctement un acteur (je pencherai plutôt vers cette théorie vu ce qu’il a fait subir aux « bons » acteurs de Lost !), mais elle était exceptionnelle aux côtés de Gabriel Byrne dans ce qui aura été LA série de 2008.
Et sa plus grande scène sera indéniablement celle du "breakthrough" de Laura, ce moment où le personnage comprend finalement – et nous avec elle – que, même si elle était consentante, l’ami de son père avec qui elle a perdu sa virginité a abusé d’elle sexuellement. Le jeu des acteurs, la justesse des dialogues, la réalisation parfaite... Tout se combine pour nous offrir l’une des scènes les plus touchantes et les plus marquantes de l’année.

#1 : Le grand moment de Marie-Louise Parker
Weeds - Nancy commande un panier cadeau pour son fils au volant de sa voiture.
C’est un peu triste à dire pour ses partenaires, mais Marie-Louise Parker n’est jamais meilleure que lorsqu’elle se retrouve seule face à la caméra. En saison 3, elle nous offrait une performance bouleversante en parlant au « fantôme » de son défunt mari avant d’incendier sa maison. Cette année, elle fait encore mieux : sans partenaire (enfin, une voix off), sans musique, sans smoothie et sans effets de caméras, elle nous offre ce qui restera pour moi la meilleure performance de l’année, tout en regard et en tremblements de voix. Magistral.


Fringe, ou le Paradoxe J.J. Abrams
Ju en a ras la frange

En Septembre, Fringe était la série blockbuster par excellence. J.J. Abrams ! Des mystères ! Pacey ! Un pilote qui coûte la peau des fesses ! Partout, des critiques pour chanter les louanges de la série avec des compliments tout droit tirés des plaquettes pub (« J.J. Abrams découvre toujours d’incroyables talents féminins » nous expliquaient le département promo de la FOX à travers les chroniques de Michael Ausiello ou Kristin Dos Santos, et de tous ceux qui reprennent leurs « scoops »). Sauf qu’en réalité, Anna Torv n’est pas Keri Russell, ni Jennifer Garner. Anna Torv n’est même pas Melissa George.
Et en réalité, Fringe ce n’est même pas bien.

Bouh !

Mon problème avec la série c’est que chaque semaine elle me rappelle ce que je n’aime pas chez J.J. Abrams. Il y a un an, je suis tombé sur une vidéo : J.J. en train de parler de sa « Boite Mystère ». Une présentation pleine d’enthousiasme, drôle, mais surtout très révélatrice sur sa façon de penser et de travailler. J.J. Abrams est fasciné par les questions, il adore élaborer de nouveaux concepts, mais il ne porte que très peu d’intérêt aux réponses ou à la façon dont peuvent évoluer ses idées dans le temps. Et J.J. Abrams utilise un Mac.
Dans cette vidéo, le mec est passionnant et détestable à la fois. Il sait captiver une audience, c’est sûr, mais avec une facilité presque écœurante. Et chaque semaine, il me fait regarder une série de SF banale qui m’énerve et m’ennuie en alternance. Trop fort.

Fringe bénéficie d’une réalisation soignée, des musiques de Michael Giacchino, et de scènes d’ouverture franchement réussies. Le soucis, c’est qu’une fois passé le générique, la série part bien trop souvent dans une mythologie écran de fumée où des personnages cryptiques s’expriment à demi-mots en fronçant les sourcils, tandis que notre « héroïne », fade, sans personnalité ni menton, et mal jouée, est toute seule à s’étonner des mystères trop mystérieux qui l’entourent. Chez moi, l’étonnement s’est très vite transformé en immanquable impression qu’on se foutait de ma gueule.
Non, J.J., une Boite Mystère ne suffit pas à faire une bonne série. Si je suis d’accord pour dire que rien n’est plus satisfaisant qu’une bonne énigme sur laquelle on a tout loisir d’élaborer des théories semaine après semaine, il ne faut pas que ça s’arrête là. Il faut autre chose à côté, des personnages dans lesquels on peut s’investir, des idées vraiment originales... un bon générique... autant de choses qui manquent cruellement à Fringe à l’heure actuelle, série jolie à regarder, tendance, mais complètement creuse.


Une jupe !
La série de la semaine de Jéjé

Cette semaine, je n’ai regardé qu’un seul épisode de série. Un seul.
Il n’y a pas vraiment d’explication. J’aime à croire que je suis encore sous le choc de la fin de The Shield. Mais je ne trompe personne. Même après les finales de Six Feet Under et de The Wire, le lendemain, j’étais de nouveau fidèle au poste, devant Big Brother, In Treatment et Law & Order. Et de toute façon, là, n’est pas le sujet.
Alors ? Me suis-je enfin mis devant le season finale de True Blood ? Me suis-je décidé à commencer la saison 3 de Friday Night Lights ? Me suis-je esclaffé devant The Big Bang Theory ? Fais-je tout ça pour parler une énième fois de Survivor ?
Même pas.
A ma grande surprise, le grand gagnant s’appelle… House.
Qui pourtant cette année a perdu l’esprit sophistiqué et inattendu de la saison dernière en revenant au train-train de la formule suivie avec application.
C’est cette routine qui m’avait fait abandonner la série en saison 3. C’est elle qui me la rend indispensable en ce moment.
Il n’y a pas de pression devant House. Ce n’est pas bien grave de ne pas bien se rappeler ce qui s’est passé les semaines précédentes. Et on peut être sûr qu’à la fin de l’épisode, on ne sera pas frustré par un cliffhanger terrible. Ca a du bon la formule. Et peu importe la qualité de l’épisode, on sait que l’on va retrouver les petites choses que l’on aime.
Et moi, ce que j’aime dans House, c’est Cuddy. C’est voir Cuddy marcher en jupe. En jupe courte. Bien bien courte. Lisa Eldenstein marche tellement bien qu’on n’imagine pas un chef d’hôpital sans son petit rectangle de tissu moulax autour des cuisses. Quand je la vois quitter le bureau de House le pas minutieusement calculé pour tendre à la perfection le tissu de sa jupe, c’est comme lorsque je vois des Florentines qui virevoltent sur les pavés mouillés des rues en talons de onze centimètres ou bien Sydney Bristow les cheveux bleus tout de cuir vêtue parler avec un accent improbable dans une boîte des Carpates, je suis heureux.
Alors, si je ne peux voir qu’un seul épisode dans une semaine, pas question de manquer ce petit moment de délice.


Zen, meurtre et humour
Joma tient à la Life, ouais

Life ne révolutionnera jamais le monde des séries télés. Life est une série procédurière, un whodunnit classique qui se cache derrière le second degré apporté par son personnage principal. Souvent comparée à Monk, car les deux héros apportent le ressort comique à la série et semble aussi décalé et peu à leur place dans le monde, Lifese distingue quand même par un traitement moins excité. Damien Lewis n’a heureusement jamais été aussi hystérique que Tony Shaloub.
L’histoire est simple. Charlie Crews (Damian Lewis) retrouve un poste à la police criminelle de Los Angeles après avoir passé douze ans en prison pour un meurtre qu’il n’a pas commis, et accessoirement, reçoit un large dédommagement qui se compte en millions de dollar. Sa nouvelle partenaire est Dani Reese (Sarah Shahi), ancienne agent narcotique qui était tombée dans l’alcool et la drogue.

Bien plus que les affaires réglées dans chaque épisode, qui sont souvent assez simples, ou la recherche de Crews pour savoir qui l’a envoyé en prison, c’est bien les situations et l’évolution des personnages qui est au centre de la série. Personnellement je pense que je pourrais voir Crews et Reese marcher pendant 40 minutes tout en discutant et en ayant des moment embarrassants dont Crews serait responsable, que ça ne me dérangerait pas.

La série est encore loin de la perfection. La perte de trois des six scénaristes à la fin de la saison 1 a légèrement perturbé le début de saison 2, comme le remplacement de Robin Weigert par Donal Logue pour le poste de capitaine de police. Les premiers épisodes de cette nouvelle saison semblaient alors se chercher un peu.
De plus, cela a amené un certain changement de ton. Cette saison 2 est beaucoup plus légère, je ne sais pas si c’est un bien ou un mal pour la majorité des spectateurs mais j’avoue que ça me gêne un peu... Sauf quand la série me fait exploser de rire.
Les problèmes de drogue de Reese ont été mis de côté (le personnage de Robin Weigert servait à le rappeler puisqu’elle avait aidé Reese à s’en remettre) et seul son caractère revêche est encore mis en avant. Crews paraît heureux, alors que la saison dernière les cicatrices de la prison étaient encore présentes et le poussaient, presque à l’obsession (cf le mur de la conspiration), à retrouver le véritable meurtrier de la famille de son ancien partenaire. A présent, la recherche pour savoir pourquoi il a été accusé du meurtre se fait moins dans l’urgence, et presque dans l’indifférence.
Mais ne nous y trompons pas, même si la série n’a pas profile de haut de tableau (même pErDUSA n’a pas de sujet pour la saison 2 et juste 3 petits textes pour la saison 1) depuis quatre ou cinq épisodes, elle se maintient à un bon niveau. L’épisode 210 - Badge Bunny représente la quintessence de ce que peut être un épisode type que j’aime de Life. Ce n’est pas un hasard s’il a été écrit par Rand Ravich, le créateur de la série. Mais les épisodes précédents comme Jackpot, Black Friday, ou le tout dernier Evil... And his Brother Ziggy, sont du même niveau.
Mon seul véritable regret concerne le personnage d’Adam Arkin, qui est vraiment sous employé depuis le début de la série... Heureusement que de temps en temps, la somptueuse Christina Hendricks s’échappe de Mad Men et vient lui donner la réplique.
Finalement pour être complet, oui, c’est l’ambiance de la série qui me scotche devant mon écran, autant les dialogues et situations décalées (Crews qui répond au téléphone dans la chambre d’hôtel dans Evil... And is Brother Ziggy m’a fait mourir de rire, merci Damian) que pour les musiques parfaitement choisies par Rand Ravich, musiques qui seront remplacées sur les dvd du fait du prix des droits, et c’est bien dommage.
Maintenant que NBC a choisi la série pour le mercredi après l’avoir mis à la soirée du vendredi, dans une case qui semble définitive, laissez-vous aller à regarder l’excellent Damian Lewis et la talentueuse Sarah Shahi.


Alias, ou le Paradoxe André Michaux
Ju vous prouve que vous avez tort

Dans la première chronique de l’année, j’ai affirmé en toute candeur que je trouvais la saison 1 d’Alias meilleure que la deuxième. Malheur ! Cette révélation a provoqué un véritable raz-de-marée sur le forum : pas moins de huit personnes n’étaient pas d’accord avec moi. Huit ! Un chiffre effrayant et inadmissible. Ce n’est pas la peine de submerger le forum de réactions si c’est pour me contredire.
Il n’en a pas fallu plus pour me forcer à prouver l’évidence (à savoir que j’ai raison et que tous les autres ont tort) de la façon la plus scientifique possible : en trois mois, j’ai fait chauffer mes DVD des deux premières saisons de la série. Et ceux de la troisième. Puis de la quatrième. Ok, en trois mois j’ai arrêté Gossip Girl, Chuck, Dirty Sexy Money, My Name is Earl, Pushing Daisies et Privileged, et à la place j’ai revu tous les épisodes d’Alias. Et je sais exactement pourquoi la première saison est meilleure que la deuxième.

Avant mon intégrale, j’attribuais l’excellente réputation de la saison 2 à trois éléments : le coup de poker Phase One, le génie du cliffhanger final (qui a créé, depuis, la mode des sauts dans le temps dans les séries), et le charisme de Lena Olin.
Pourtant, en revoyant toute la première moitié de cette saison, j’ai commencé à douter. J’avais un peu oublié, c’est vrai, à quel point ces épisodes étaient forts émotionnellement. L’histoire parentale, vraiment originale, est écrite avec une grande finesse, et parfaitement mariée au reste de la série. Et effectivement, Lena Olin et Victor Garber font preuve d’un putain de charisme dès qu’ils apparaissent à l’écran.

Malheureusement, la deuxième partie de la saison a assez mal vieilli : elle repose tellement sur ses rebondissements que l’intérêt a presque disparu aujourd’hui. En face, les « cliffhangers gadgets » de la saison 1 restent les mêmes, l’intérêt n’a jamais été de savoir si Sydney allait survivre à sa Chute Mortelle de la Semaine, mais dans la surenchère de situations énôôôrmes où elle se fourrait. La saison 2, c’est aussi l’apparition d’une mythologie visiblement improvisée, d’une influence de plus en plus évidente des méchants dirigeants d’ABC, et d’une certaine paresse de la production : les missions commando (avec fusil d’assaut mais sans perruque) se multiplient, solution de facilité par excellence, moins chère et plus simple à réaliser, un problème qui trouvera son paroxysme en saison 3, avec un changement de direction bienvenu l’année suivante.
Là où la saison 1 est vraiment supérieure, c’est par son rythme, son côté fun assumé, et ses intrigues maitrisées du premier au dernier épisode. Enfin, la première saison possède la meilleure Sydney de la série : habitée, attachante, et pleine de personnalité. La suite ne lui rendra vraiment pas justice. Elle deviendra hyper émotive en saison 2, pathétique en saison 3, passive en saison 4, et, pire que tout, grosse en saison 5.

Tout ça pour dire : j’avais raison, tous les autres avaient tort.

En guise de bouquet final, et parce qu’il faut profiter à fond d’une intégrale de série, voici mon Top 10 des meilleurs épisodes d’Alias. Libre à vous d’apporter votre grain de sel sur le sujet Ma Semaine à Nous du forum. Mais évitez de trop me contredire, je n’aime pas ça.

10) 1.03 – Parity
Personne ne s’en souvient, ce n’est pas grave. C’est juste l’épisode le plus archétypal d’Alias. J’espère juste que le mot existe et qu’il veut dire ce que je pense. Infiltration de 10 minutes avec perruque, gadget, baston, et bande-son techno-flamenco, une conclusion sous forme de fronts plissés et de cliffhanger génial. La classe.

9) 4.18 – Mirage
Une des meilleures idées de la série : trouver une excuse convaincante pour mettre Sydney littéralement dans la peau de sa mère pour tirer des informations d’un Jack mourant. Résultat, c’est super émouvant, et une belle preuve que la série fonctionnait le mieux quand elle reposait sur ses personnages, et plus particulièrement Sydney et Jack.

8) 5.11 – Maternal Instinct
J’ai été surpris en le revoyant. Des scènes amusantes entre Bristow, un accouchement très émouvant (que j’apprécie avec virilité et machisme, bien sûr), et surtout une petite Amy Acker au cheveux virevoltants qui abat un hélicoptère à grand coup de lance-roquette.

7) 2.13 – Phase One
La définition même du mot « couillu », et une belle conclusion à tout le début de la série.

6) 2.12 – The Getaway
J’ai toujours pensé que cet épisode souffrait d’avoir été diffusé juste avant Phase One. C’est le vrai final de toutes les intrigues d’agent-doubles de la série, avec un suspense extrêmement efficace. Et on ne fait pas plus flippant que le visage de Faye Dunaway.

5) 4.21 – Search and Rescue
Cinq minutes de Geekasme où toute la famille Bristow-Derevko se parachute vers une Grosse Boule Rouge juste après que Vaughn ait demandé à Sydney de l’épouser. Et avant, 35 minutes géniales avec la première apparition de Lena Olin en deux ans.

4) 1.22 – Almost Thirty Years
Une conclusion parfaite à la première saison qui est, souvenez-vous, la meilleure de la série. Non seulement toutes les intrigues de l’année trouvent leur conclusion, mais en plus Francie veut ouvrir une restaurant ! Oh, et une Grosse Boule Rouge explose et manque de noyer Vaughn.

3) 1.08 – Time Will Tell
Un horloger immortel, un saut du haut d’un immeuble, de la techno... vous commencez à cerner le truc.

2) 2.18 – Truth Takes Time
L’épisode de la mort d’Emily Sloane aurait pu se passer de son ouverture en « 72 heures plus tôt ». Mais je ne vois pas trop quoi reprocher d’autre. Et cette musique...

1) 1.21 – Rendez-Vous
Mon épisode préféré de la série depuis la première fois que je l’ai vu. Jamais détrôné. Je ne sais pas si c’est parce que Sydney, en perruque rose, pousse la chansonnette dans un restaurant parisien, ou si c’est parce que Will hurle comme une fillette quand il apprend enfin la vérité, ou encore le double cliffhanger qui donne des frissons. Mais quand c’était bien, Alias, c’est foutrement bien.

la Rédaction