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Pushing Daisies

2.03 - Bad Habits

Dong dong, flying nun !

mardi 25 novembre 2008, par Iris

Ici, à pErDUSA, on travaille quoiqu’il arrive.
On s’efforce de tenir des délais insurmontables, de vous contenter vous qui êtes toujours plus pressants, qui mettez nos nerfs à rude épreuve, on vous guide, on vous aide, on veille sur vos écrans comme un ange le ferait sur un Caprice des Dieux, on se montre parfois injustes avec vous, mais c’est pour votre bien.
C’est pourquoi, malgré la fièvre qui dévore mon corps tout entier, justifiant mes divagations, malgré les tremblements incontrôlables qui m’assaillent, malgré le voile sombre qui s’abat petit à petit sur mon champ de vision, ou est-ce simplement que j’ai changé la luminosité de mon écran, malgré toutes mes peurs et mes peines, je vous livre une review de premier ordre.

Ou pas.

Et ouais, Joker.

Hallelujah It’s raining nuns

L’envoi de Olive au couvent trouve dans cet épisode une explication puisque, grâce à cela, la série fait quelques petits bonds en avant. Mais petits. Le genre de bonds que même Stephen Hawking serait capable de faire. Mais vu le début de saison, on s’en contentera.

Olive demande à Dieu de lui envoyer un signe si selon Lui, elle doit quitter le couvent, et ce Dernier, toujours aussi spirituel, décide de faire tomber du ciel une nonne, Sister Larue, avec qui Olive s’était liée d’amitié.
Voulant épargner l’Enfer à sa nouvelle ex-BFF (eh oui, les suicidés vont en Enfer. Si vous l’ignoriez, je vous conseille, plutôt que de relire la Bible, de regarder Constantine. L’un comme l’autre sont surfaits, mais Jésus n’avait pas de flingues ni de manteau de cuir, diminuant grandement l’intérêt du premier.), la blondinette décide d’appeler Emerson à l’aide, et de lui demander de prouver que non, ce n’était pas un suicide.
Ce dernier accepte, et arrive au couvent accompagné par Pie Boy et Pie Girl. Tous trois se font passer pour des membres de la police du Vatican [1], afin d’enquêter.
Ils découvrent que Sister Larue était une ancienne mycologiste spécialisée dans la truffe, qu’elle dealait diverses affaires prohibées dans le couvent, et qu’elle entretenait une liaison avec un chef cuisinier Suisse-Allemand. [2] Elle profitait du temps passé dans le couvent pour chercher à fabriquer en éprouvette des truffes Italiennes très rares et donc très chères, et avait finalement atteint son objectif, lorsque, attirée par l’odeur des truffes, Pigby la poussa du haut de la tour dans laquelle elle menait ses expériences.
Chuck réalise tout cela lorsqu’elle se trouve elle-même en possession des truffes, en haut de la tour, et que ses jambes, dont l’exemple est suivi par le reste de son corps, pendouillent dans le vide.
Oui, j’ai moi aussi eu un sursaut d’espoir à cet instant-là. Charlotte, sur le point de mourir à nouveau, forcément, ça laisse au moins aussi rêveur que des promotions sur des fraises Tagada. Évidemment, Olive arrive, la sauve, et , comme une punition divine, se fait expédier en bas de la tour lorsqu’une cloche la heurte.
Heureusement, elle est sauvée in-extremis, le mystère est résolu, et tout le monde est heureux.

Derrière cette enquête, on ré entend quelques réflexions émanant d’une nonne décédée, déçue de n’avoir eu droit à aucune "lumière blanche", qui ne sont pas sans rappeler un certain épisode de Dead Like Me. Une obsession avec la mort, la vie après la mort, et les premiers rôles féminins physiquement peu avantagés ; it ain’t easy being Bryan Fuller.

Nothing ever happen to me, nothing ever happen to me

Les personnages progressent enfin.

Que ce soit Olive, qui met les choses au point avec Ned concernant ses sentiments pour lui, dévoile le secret de Lilly et décide enfin de revenir au Pie Hole, le Piemaker, qui comprend qu’il lui faut régler les problèmes de son passé pour arriver à enfin avancer, ou Chuck qui apprend par Ned l’identité de sa vraie mère, la plupart des intrigues lancées trouvent une suite convenable, et on a même droit à une allusion à la fille d’Emerson.

Voilà. C’était le premier épisode de la saison qui m’ait plu, et qui ai réussi à me décrocher quelques sourires.
J’irais même jusqu’à dire que j’ai apprécié le couple Ned-Charlotte, qui était un peu moins niais qu’à son habitude, avec une Chuck rendue enfin un peu humaine, à qui l’on donne des motivations autres que le simple plaisir de torturer l’adorable Pie Maker. Elle finit l’épisode sur des larmes de joie, et grâce à cela, espérons-le, arrêtera de nous broyer les gonades avec ses états d’âme.


Mais quand même, si ils pouvaient la tuer, Charlotte me serait encore plus sympathique.

[1Ne manquez pas dès l’an prochain le nouveau spin off, CSI : Vatican

[2D’ailleurs, merci à cette série d’avoir enfin permis de faire une distinction entre ces êtres vils à l’accent terrifiant et la partie du pays la plus civilisée, et donc francophone. Bryan, je te pardonne tout.

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