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Rencontres à chaud
#Jour 1 : mercredi 14 mars 2007
jeudi 15 mars 2007, par
Anthime n’a pas dormi du tout, moi une heure et quelques. Loïc doit donc être éveillé pour trois. Il y a deux façons de raconter ce départ pour Reims. D’abord, une version comique, celle d’une « improbable équipe de bras cassés qui ne s’avance si gaillardement vers le danger que parce qu’elle n’a aucune conscience de celui-ci ». Nous choisirons la seconde, celle qui, « à coup de trompettes, de tambours et de violons souligne à l’Hollywoodienne le courage, l’abnégation et la force de volonté de ceux qui s’élancent à l’assaut » des Vingtièmes Rencontres Internationales de Télévision de Reims, pendant lesquelles ils devront faire la preuve de toutes leurs qualités.
Qualité Numéro 1 : la patience
Les trois Envoyés Spéciaux du Village se sont retrouvés mercredi peu avant midi à l’avant d’un quai de la gare de l’Est à Paris. Ils ont pris place dans les minutes qui suivirent un train Corail à destination de Reims, le train 1723, départ 12h15. Train qui est parti effectivement vers 13h30. Oui, oui, 13h30 : avec la SNCF, c’est possible.
La patience fut d’autant plus requise qu’aucun message d’information ne nous fut jamais communiqué sur les raisons de ce retard, pas plus qu’aucune indication sur une éventuelle heure de départ. Partis enfin, nous fîmes quelques arrêts dans des gares improbables, et au moins deux en rase campagne. Là, encore, n’envisagez pas de nous demander pourquoi. Parce qu’on n’en sait rien.
Bref, nous sommes finalement arrivés à Reims, à peine deux heures après l’heure prévue (une broutille, n’est-ce pas) et là, c’est le moment où on doit remercier la SNCF parce que, toujours sans un mot, on nous a distribué des enveloppes pour se faire rembourser notre voyage. Heu, merci. On souhaite quand même du courage au TGV Est qui arrive d’ici quelques semaines.
Loïc, Anthime et moi-même (peut-être surtout moi-même d’ailleurs ?) furent toutefois ragaillardis par l’organisation des Rencontres qui nous pris en charge après le poste enveloppe de la SNCF pour nous conduire, en voiture hybride s’il vous plaît, directement à la Comédie, le lieu qui accueille les projections où elle continua de se montrer extrêmement attentionnée et prévenante pour nous renseigner, nous fournir nos accréditations et nous conduire à nouveau en voiture vers l’hôtel.
Qualité Numéro 2 : la patience
Là, il nous fallait avant le lancement en début de soirée, commencer par pouvoir à certains éléments techniques, à savoir l’achat d’une caméra qui devrait nous permettre de couvrir les RITV en multimédia, s’il vous plaît.
Quand le pas très dégourdi agent de sécurité de la fnac a mis une bonne vingtaine de minutes à faire valider notre payement par chèque avant qu’on ne trouve vide le comptoir de récupération des achats et que nous attendions encore quelques minutes, on a commencé à se dire que l’épreuve de l’attente était visiblement celle de la journée. Ah, et nous nous sommes familiarisé avec le patois local, aussi. Ainsi, sachez qu’à Reims (à moins que ce ne soit qu’à la FNAC ?), « merci, au revoir » se dit : « et voilà. » Oui, à la Fnac aussi, c’est possible.
Après l’attente...
Nous vous parlerons ailleurs, dans un Vite Vu à Reims ou dans des critiques plus développées, des projections vues ce soir par l’équipe du Village, privée d’Anthime abandonné à Morphée pour la soirée. Nous devons déjà déplorer deux pertes, deux non-vus passés entre les mailles de notre filet : l’avant-première « Une étoile en plein jour », un téléfilm de France 2 et « Le miel amer », programmé dans la cadre de la rétrospective Maurice Frydland. Nous évoquerons donc pour vous le premier épisode du « Mystérieux Docteur Cornelius », série de six épisodes réalisée par Maurice Frydland pour Antenne 2 en 1984, « Au Crépuscule des temps », un téléfilm science-fictionno-burlesque d’Arte et « Minuit le soir », l’excellentissime série Québécoise qui nous fut présentée en quelques mots avant la projection par son scénariste, Pierre-Yves Bernard. D’ailleurs, on vous en dira beaucoup plus sur cette dernière, car rendez-vous a été pris avec M. Bernard pour un entretien vendredi.
Sur cette nouvelle passionnante par avance, s’achève à minuit, le soir, la première journée de ces 20ème RITV. Du moins, c’est ce qu’on va prétendre, parce qu’évoquer que, rentrés à l’hôtel, on s’est d’abord et avant tout attelés à l’écriture de nos articles, ce serait forcer un peu sur le pathos, non ?
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