#Jour 2 : jeudi 15 mars 2007

Qualité numéro 3 : la persévérance

Il est 9h10. Nous sommes encore à l’hôtel. Nous devons nous rendre à l’évidence : nous avons malheureusement raté la projection de l’épisode « Affaire classée » de « Boulevard du Palais », la série de 90mn de France 2. Trop dommage, Ségo nous avait fait livrer des charentaises de sa région spécialement pour l’occasion...
De toute façon, il n’y a pas de temps à perdre : tandis qu’Anthime nous explique qu’il doit rester à l’hôtel bosser sur l’envoi du compte-rendu de l’AG du FLT/A Suivre d’il y a trois mois (on soupçonne qu’il voulait juste gratter des heures de sommeil), nous remettons cap vers la Fnac pour quelques éléments de câblage nécessaires au bon fonctionnement du matériel vidéo que nous étrennerons plus tard. Un peu tôt, la Fnac à 9h30. On repassera. La Fnac de Reims mérite bien deux visites par jour.
Revenus à la comédie de Reims, sur les lieux des Rencontres, il est temps de mettre le site à jour. Première étape : se connecter à internet. Il s’agit dès lors de récupérer la clé WEP de la Live Box (environ 72 caractères alapha-numériques...) et de la rentrée au bon réseau de la Comédie. Étape essentielle, ne pas oublier que la Live Box a été très bien éduquée par sa moman et qu’elle ne parle pas aux inconnus. Il font donc au préalable lui présenter notre ordinateur. Après quelques frottis-frottas et pressages de bouton, nous sommes parés pour rejoindre la salle de presse, en sous-sol, où la connexion wifi ne passe pas !...
Bref, qu’à cela ne tienne, nous établirons bientôt notre quartier général du Village dans un petit coin salon face la salle de projection 3.

Podcast

Pendant le reste de la matinée, Anthime et Loïc assistent à la projection de « God morgon alla bar », épisode 1. Une fiction Suédoise Vite Vue dans la Rubrique répondant à ce doux nom. De mon coté, je mets en ligne ce qui a été rédigé la veille au soir : édito de circonstance, première édition de Rencontres à Chaud, premier Vite Vu.

Le début de l’après-midi est consacré à la projection d’une fiction Chinoise hors-ligne éditoriale (on a déjà rattaché le Québec à l’Europe manu militari la veille, au risque de créer une nouvelle crise diplomatique franco-canadienne, on voudrait pas non plus déclencher la troisième guerre mondiale, hein), c’est donc l’occasion de continuer à bosser sur le site en tournant le premier podcast introductif. J’y fait mes débuts de reporter vedettes. « Heu, ben, heu, on espère, ben, heu... ». Oui, c’est pas gagné.
Un podcast que Loïc passera deux bonnes heures à monter. Ca aurait du lui prendre dix minutes, dit-il, mais il travaille sur un logiciel inconnu de lui, et spécialement conçu pour les blondes, le tout sur le portable des toilettes, comme il nous décrira son Mac. Je réalise que je n’ai pas d’ordinateur dans mes toilettes. Le tiers-monde, ça doit être de vivre ce décalage-là tout les jours, non ?

De mon coté, j’en profite pour finalement écrire mes reviews du premier épisode du « Mystérieux docteur Cornélius » et de « Minuit le soir », postée finalement juste avant le fameux podcast vidéo.

Anthime, lui, assiste à la projection de « Dresden », une fiction allemande d’époque se déroulant pendant la seconde guerre mondiale.

Non loin de notre QG, une radio locale enregistre deux émissions. L’occasion de voir passer notamment Maurice Frydland, Christian Bosséno ou Jacques Baudou répondre aux questions de l’animateur. Au sortir d’une heure passée à parler de Maigret, nous arrêtons M. Baudou pour lui faire faire une autre interview tant qu’il est chaud. Moi, je le suis moyen, chaud, puisque j’oublie de mettre le bouton du micro sur « on » tandis qu’il répond à ma première question. Pas grave, je la reposerai à la fin. La persévérance, c’est la qualité du jour, vous suivez un peu ?

Déprogrammation

La projection du soir prévue, un film de France 3 titré « Les vauriens » est remplacée par une fiction japonaise prévue au départ le samedi, avec laquelle la programmation est inversée. Un peu déçus, nous constatons que ce n’est même pas Denise Fabre qui annonce le changement. Du coup, nous sommes allés suivre à la place (parce que le Japon, c’est hors ligne éditoriale d’abord !) le second épisode du « Mystérieux docteur Cornélius » (dont le personnage titre est d’ailleurs singulièrement quasi-absent).

Là-dessus, détour par le Quick du centre-ville pour une pause repas, rentrage à l’hotel, rédaction d’articles, montage de l’interview de Jacques Baudou, on connaît maintenant la musique. Mais on remettra ça demain. Oui parce que vous le savez peut-être pas, mais on est persévérants, nous !