1.02 - Gnothi Seauton

Sarah Connor s’en sort pour l’instant moyennement. 11.1 point pour le premier épisode et 6.2 sur le second et une perte de 8 millions de téléspectateur. Au vu de l’attente qu’a mis Fox dans cette série, elle lui laissera sûrement plus de temps que pour Serenity mais si la chute continue, on ne pourra pas accuser Tim Minear d’être responsable de l’arrêt de cette série pour cette fois.
En même temps, ce second épisode ne m’a guère enthousiasmé. Beaucoup plus d’erreur sur la mythologie ou l’univers pour que je rentre complètement dedans.

Le résumé vite fait

Une fois leur bond vers le futur effectué. Nos trois héros ont besoin de repartir à zéro et donc d’avoir de nouvelles identités. Une première tentative avorte pour en avoir auprès de résistant du futur, envoyé en cellule secrète. Avortée car les résistants ce sont fait dégommer par un Terminator, un différent de se bon vieux Cromartie du 1er épisode. Bref, Sarah, après avoir apprit qu’elle aurait dû mourir d’un cancer en 2005 (merci T3 : Rise of the Machines, on zappe le film mais on garde des idées), se décide à contacter Enrique, un de ses vieux amis ,pour lui fournir des pièces d’identités. Celui-ci à la retraite donne l’adresse de son neveu qui demande un bon petit paquet de dollars.
Pendant ce temps John en cherchant sur le net à savoir ce qui s’est passé depuis leur départ tombe sur un article où apparaît Charles Dixon, l’homme avec qui sa mère aurait dû se marier. Ni une ni deux, parce que c’est super intelligent d’avoir quelqu’un qui vous connaît quand on veut rester secret, John va fouiller sa maison et tomber sur Charles. Des retrouvailles rapides avant que John n’assomme le gars.
Dans la planque des ex résistants nos amis trouvent de l’argent, super bien planqué derrière un poster.
Dans les séries les flics sont ou des incapables, ou des génies faut croire. Et Dans Sarah Connor Chronicles, je crois qu’on a pas les génies.
Une fois payé, le neveu lâche qu’Enrique serait une balance. Sarah cherche alors à le confondre mais Cameron descend le type. Ce geste bien Terminatorien sauve sans doute les 3 évadés du passé. Enrique, étant bien un indicateur du FBI , avait contacté, sans dire la raison toutefois, l’agent James Elison qui avait déjà poursuivi Sarah en 1999.
Ah et oui, le Terminator Cromartie flingué à la fin du 1 n’est pas complètement détruit, sa tête a traversé le portail temporel. Dans une des sous intrigues les plus débiles, la tête se réactive et cherche à se ré assembler avec son corps.

Non mais sans blague ?

Il est sympa Josh Friedman, mais ça serait bien qu’il se documente un minimum. Aucun métal ne peut traverser le portail temporel, c’est bien pour ça que les Terminator sont recouverts d’une peau synthétique. Donc la tête de Cromartie - Friedman est fan du joueur de San Diego ou de Manga ? - qui traverse le portail, c’est pas possible. Mais qu’en plus, elle s’active et remet en marche son corps qui traînait dans une décharge depuis 8 ans, là je dis non. Après ce truc de fou dans la banque, les flics, le FBI, laissent un corps de robot sans tête dans les décombres et le balance avec le reste ? Jure ? Sans blague ? Non ? J’y crois pas !
Mais en plus, le voyage dans le temps c’est presque aussi facile que d’aller en Angleterre par le tunnel sous la manche. Il y a des cellules de résistance dans toutes les époques, et des Terminators qui cherchent à les détruire.
En voulant se simplifier la vie, Friedman ne se rend pas compte qu’il se la complique. Multiplier les voyages et les voyageurs c’est multiplier les incohérences et les questions.
Puisqu’il est aussi facile de voyager, pourquoi Skynet n’a pas envoyé 3 ou 4 robots pour tuer John ou Sarah en 84 et 95 ? Pourquoi ne pas avoir envoyé de Terminator pour protéger Miles Dyson son concepteur par exemple, ça aurait été plus profitable que d’envoyer ses soldats à la recherche de planque de résistant. Et par la même, si Cameron et Sarah ne savent pas qui a construit le nouveau Skynet, le réseau doit le savoir, s’il n’y a pas une armée de Terminator pour protéger le site de construction, ou l’usine, ou quoi que ce soit, ça prouvera que le réseau d’intelligence artificielle a le QI de George Bush. En même temps, vu la taille des codes barres sur les résistants, Skynet n’a pas inventé la poudre ni la miniaturisation.
Et tient en parlant de Bush, le monologue sur 9/11 c’était pas génial, la série aurait très bien pu s’en passer.
Je n’attends pas que Sarah Connor Chronicles soit au niveau d’un Carnival ou d’un Farscape, mais si c’est pour rester au niveau d’un smallville ou Stargate, on va pas rester pote très longtemps. Alors M. Friedman , on revient vite fait aux fondamentaux de la saga !

Summer est cool

Je sais que ça va faire hurler Blackie mais l’élément le plus intéressant de la série est Cameron. Friedman a établit très vite que le modele de Terminator n’était pas répertorié et que celui-ci avait une faculté d’adaptation. Je trouve, pour ma part, Summer Glau très bien dans son rôle. Elle ne fait certes que du Summer Glau, mais ses manières pour mimer les attitudes de la fille des gangs ou le ton monocorde pour débiter Why diamonds are the girls best friends, ou Please remain calm au travers d’un pare-brise, m’éclatent complètement.

Supporting Cast

Je n’ai toujours aucun avis dur Headey en tant que Sarah Connor. Ça serait bien de la voir dans une vraie scène d’action, plus que conduire une moto pour faire du bowling sur un robot qui court, pour voir comment elle s’en sortirait. Là pour l’instant sa prestation est juste honorable.
Thomas Dekker n’a pas grand chose à faire lui aussi. En même temps la série ne s’appelle pas John Connor Chronicles, je ne dois donc pas m’étonner. Mais j’avoue que son intrigue du jour était bien stupide, et même si c’était pour revoir Dean Winter et Sonya Walger (passer de perso principale dans Tell Me You Love Me à 30 secondes dans Sarah Connor ça doit faire drôle, faut bien bouffer vous allez me dire !) faudra rapidement lui trouver autre chose à faire au futur sauveur de l’humanité. En espérant que ce ne soit pas une intrigue pourrie au lycée avec une certaine Kathy Brewster.