En janvier 1998, France 2 donne la possibilité à Kad et Olivier, alors jeunes membres de l’équipe de Réservoir Prod, la boîte de Jean-Luc Delarue, de produire leur propre série. Racontant les coulisses d’une émission de télévision, « Les 30 dernières minutes » [1]part sur un malentendu. Non, elle ne raconte pas les 30 dernières minutes avant le lancement de l’émission mais la journée complète. Et elle ne dure pas 30, mais 26 minutes…
Si « Les 30 dernières minutes » possède la durée d’une sitcom standard, elle n’en embrasse pas les mauvais réflexes français. En effet, et avant que le public s’ouvre au genre dans son format américain, Sitcom voulait dire série télé fauchée avec de mauvais acteurs, des rires enregistrés, dans des décors carton pâte se résumant à deux chambres d’étudiants, une salle de sport ou un garage… et une cafèt. Mais en cette année 1998, et alors que dans le même temps, Canal+ sort « H » et « Blague à Part », sitcoms maison, l’évènement c’est bien la diffusion de « Friends » sur France 2, à une heure de grande écoute (en VF hélàs). Et le grand public de se rendre compte qu’une sitcom, ça peut aussi être quelque chose de bien écrit, bien joué, dans des décors pas trop mal réalisés, toujours avec des rires, mais provenant d’un public… et une cafèt… ah non, un coffee shop. Chez Reservoir Prod, c’est une certitude, « Friends », on aime. Pour preuve, cette émission spéciale diffusée à 20h50 avec débat et projection du double épisode « The One After The Superbowl (Celui qui avait perdu son singe) », présentée par Delarue. Pour autre preuve, ces petits teasers, enregistrés des coulisses de l’émission quotidienne de l’époque de Delarue « C’est l’heure », animés par les chroniqueurs de l’émission, résumant l’épisode à venir.
Kaddour Merad et Olivier Baroux, trublions de l’émission (bandes-annonces détournées, sketches divers), aidés en cela par Florian Gazan, à l’écriture, et Tania de Montaigne, au casting (chroniqueurs chez Delarue), lancent le projet « Les 30 dernières minutes ». Mais France 2, déjà frileuse quand il s’agit de diffuser des séries étrangères qui ne se passent pas dans un hôpital avec George Clooney dans le rôle principal, s’avère encore l’être encore plus pour une production maison. « Les 30 dernières minutes » sera diffusée aux alentours de minuit, le samedi soir. De cet horaire tardif, l’équipe en tire un avantage considérable, la liberté de ton, et un désavantage tout aussi énorme, presque personne ne va regarder cet OVNI télévisuel bourré de qualités et qui préfigure la suite de la carrière de Kad et O. En fait, la situation des « 30 dernières minutes » se résume par un fait tout simple : si elle a vu le jour, c’est que l’émission de Delarue avait été amputée de 30 minutes pour faute d’audiences correctes. Devant ce temps à la chaîne, Réservoir Prod décide, sous l’impulsion de Kad, Olivier, Florian Gazan et Christophe Janin, réalisateur, de fournir ce temps en fiction.
Hervé Eparvier, Fred Le Bolloc’h (le frère d’Yvan), Kaddour Merad, Olivier Barroux et Florian Gazan sont les auteurs de la série. Toujours cités au générique, la série a été écrite de manière collégiale, même si Florian Gazan a surtout été présent aux prémices et si Hervé Eparvier, sans être crédité comme tel, agissait comme un directeur de collection, prenant la série très à coeur. La réalisation est confiée à Christophe Janin, un réal de sujets télé, qui réalisera le tout avec les moyens du bord, n’évitant pas de frôler le cheap de temps à autres, mais toujours en essayant de mettre le tout en image de manière inventive, une vraie volonté de filmer comme du cinéma et pas comme une sitcom traditionnelle.
Les personnages récurrents sont tous interprétés par des inconnus, en dehors de Kad, Olivier, Florian Gazan et Tania de Montaigne.
Kad est Darius, animateur vedette de l’émission phare, ancien bonimenteur sur les marchés, remarquable VRP, il est plus embauché pour son bagout et sa faculté à vendre n’importe quoi à n’importe qui que pour son CV. Kad maîtrise son sujet, alors qu’il n’est pas encore devenu ce comédien que tout le monde s’arrache aujourd’hui. Dans « Les 30 dernières minutes », il surjoue, en fait des tonne, mais sert le propos ouvertement parodique de l’ouvrage. Kad interprêtera aussi des rôles d’intervenants dans les reportages de l’émission, dans des structures de sketches bien connus des fans de Kad et O.
Olivier est Benoît « Ben » Coudraux, le rédacteur en chef de l’émission, celui qui fait tampon avec le grand boss, qui motive ses troupes et valide le contenu. Olivier s’en sort très bien dans un rôle sur mesure, même si la qualité première du garçon n’est pas tant le jeu que l’écriture. Lui aussi participe à ces faux reportages et prête sa voix pour les bande annonces détournées.
Florian Gazan est Florian (Gazan ?). Florian repère les sites internets les plus farfelus (gobage de flambys, site sur le pet…) pour en parler dans l’émission. Florian est tout sauf un comédien. Il s’en sort cependant pas trop mal, et bénéficie surtout du capital sympathie du casting qui aide à ne pas trop prêter attention au jouer faux ambiant. Et en même temps, il joue son propre rôle, quelque part, donc…
Tania de Montaigne est Tania (de Montaigne ?... vous avez compris), chroniqueuse dans l’émission dont la spécialité est de diffuser des extraits de films pornographiques où il ne se passe justement rien de porno. Elle est dans le même cas de figure que Florian. Chroniqueuse d’abord chez Bonaldi, puis chez Delarue, elle livre une copie loin d’être mauvaise.
Stéphane Troadec est Patrick Mermoz, le reporter de l’extrême, celui qui va chercher les intervenants les plus connus (Plastic Bertrand, si-si) ou pathétiques (cf tous les personnages interprétés par Kad et O). Il est aussi un fan absolu de Dolly Parton (pour les ignares ou les chanceux, Dolly Parton est une chanteuse de country aux protubérances mammaires tout bonnement ahurissantes). Stéphane est comédien venant à la base du théâtre.
Fanny Paliard est Lisa. Ancienne dame pipi de la maison de la radio, c’est elle qui assure la programmation de l’émission, car grâce à son ancien métier, elle connaît tout le monde. Elle est amoureuse de Ben et veut appeler son psy à n’importe quel moment un peu compliqué de la journée. La jolie Fanny est comédienne, et après les tâtonnements du début, deviendra plus à l’aise avec son personnage avec le temps, réussissant progressivement à adhérer au ton de ses collègues, dans l’excès et la parodie.
Florence Maury est Agrippine (- Agri ?... – Pine ! Agrippine !), est la secrétaire de rédaction de l’émission. Totalement nymphomane, elle voue un culte à Yvan Le Bolloc’h et possède sur son bureau un cactus qui ressemble à s’y méprendre à des attributs génitaux masculins. Florence est elle aussi comédienne et se sort très bien de son rôle, réussissant à donner de la vie à un personnage très caricatural au départ (femme à lunette, nympho… je vous laisse faire le calcul).
Eric-Laurent Lecouffe est Robert Jafar, le producteur de l’émission. Le méchant de la série. Sans éthique, prêt à tout pour l’argent, il est aussi l’ogre que tout le monde craint et à qui il est impossible de réclamer quelque chose. Eric-Laurent est tout le temps dans l’outrance, nécessaire à un personnage qui fait plus penser à un méchant de James Bond qu’à un être humain réaliste. Il quittera la série assez tôt.
Mathieu Lagarrigue est Jean-Marc Vador, le remplaçant de Jafar. Vador est un redresseur fiscal qui récupère la boite de production après la fuite de Jafar pendant l’épisode 7. Rongé par les tics, n’y connaissant rien à la télé, il n’est cependant pas aussi méchant que Jafar, bien que son nom puisse le suggérer. Lagarrigue est tout aussi caricatural que Lecouffe, appuyant un tic facial presque continuellement.
Thomas Baudry est Gamin, le stagiaire, qui passe son temps à réclamer des tickets restaurant, en vain. Pas grand-chose d’autre à dire de son côté, le rôle étant très secondaire si ce n’est que le garçon (qui était réellement stagiaire à Réservoir Prod à l’époque), après des débuts très moyens, s’en tirera plutôt bien au final, ne donnant pas l’impression d’être devenu un comédien en 26 épisodes, mais transmettant bien son enthousiasme de participer à telle aventure.
La série, si elle est menée par des quasi inconnus, multiplie les guests, comédiens comme animateurs. On a le droit à Yvan le Bolloch’ en preneur d’otages, l’excellent Tom Novembre, Karl Zéro, Plastic Bertrand, le pas du tout à l’aise en comédie Pierre Sled… Des caméos très appréciables et pas mal gérés, qui respirent bon le carnet d’adresses rempli et le « ça te dirait de faire l’imbécile avec nous deux trois jours ou plus ?... ».
La marque de Kad et Olivier est énorme sur ce projet. Ils ont semblé prendre « Les 30 dernières minutes » comme un laboratoire pour sketches et autres formats. En dehors de références directes aux influences des deux auteurs, très américaines, les reportages de Patrick Mermoz leur offrent la possibilité de passer une belle collection de ratés et autres personnages pathétiques (l’homme qui sent mauvais des pieds, l’homme qui vit avec un extra terrestre), qu’ils réutiliseront plus ou moins dans leurs émissions suivantes, qu’il s’agisse de « La Grosse Emission » sur comédie, ou « Hypershow », sur Canal+. Ils offrent aussi des performances rapprochant de leur travail chez Delarue, le redoublage d’images détournées, qu’ils mettent en application sur des bandes annonces de films de l’époque. Dans le ton aussi, leur touche est présente, dans cette façon systématique de citer des personnages publics pour déclencher le rire. Anne Roumanoff, pour ne citer qu’elle, en prend pour son grade dans à peu près un épisode sur quatre.
La structure est immuable. On démarre sur un face caméra d’un personnage de l’épisode qui introduit ce qui va se passer, finissant invariablement son intervention par la phrase « les 30 dernières minutes ». Le générique, signé Vincent Belle, un acteur compositeur, est très percutant et réussi, mettant tout de suite dans l’ambiance. L’épisode raconte la journée avant la diffusion de l’émission, se déroulant à 95% dans les bureaux de Réservoir Prod. Le récit est parsemé d’autres face caméra en aparté, certains se permettant le luxe de continuer après le « coupez », insérant donc des éléments de bêtisier en plein milieu de l’histoire. L’épisode se termine sur Darius, entrant sur le plateau (baigné dans une lumière aveuglante).
Les épisodes sont au nombre de 26, et leur qualité varie du pas mal au vraiment drôle. Le côté systématique de certains épisodes (Ben va voir un à un les intervenants pour recueillir leurs idées pour l’émission), se perd assez rapidement pour offrir des axes de narrations différents. Dès le 1x02 Prise d’otages à la rédaction, on a le droit à un caméo de luxe, Yvan le Bolloc’h. Yvan prend en otage l’équipe pour retrouver du temps d’antenne. Elle fait écho à la carrière du bonhomme, qui à l’époque connaissait une période noire, et offre de bons moments d’humour. Le départ de Jafar 1x07 Le meurtre de Jafar, offre une belle démonstration d’humour référentiel, chaque membre de l’équipe, cherchant à élucider la disparition de leur chef, s’inspire d’un grand flic de la télé. Le 1x08 Darius et Lisa séquestrés, nous montre Kad et Fanny Paliard aux prises avec des paysans mongoloïdes, trop contents d’avoir un animateur rien que pour eux. Dans 1x13 Darius invisible, Darius disparaît aux yeux de ses collègues après avoir bu un liquide étrange. Après tout un départ jouant sur son inivisibilité, le réalisateur Christophe Janin apparaît à l’écran pour nous annoncer qu’à partir de maintenant, Darius sera visible à nos yeux… et coloré en bleu. Un procèdé qui confine au ridicule et provoque de beaux éclats de rires. Hélàs, trop peu d’épisodes sont disponibles au visionnage et les plus grands fans de la série cherchent encore des enregistrements de la période France 2, c’est-à-dire, sans rires enregistrés.
L’ensemble forme un tout assez cahotique et très variable dans la qualité. L’épisode 1x12 Le Journaliste sportif, traduit assez bien les défauts de la série. Afin d’obtenir le poste de journaliste sportif, Agripine se grime en homme. Le sujet de base est ultra-bateau, très convenu pour une sitcom, et donne lieu à des scènes assez moyennes, excepté un gros morceau de bravoure : le match de foot, qui donne des petits bijoux de moments burlesques et non-sensiques. Pour certains épisodes, la structure l’emporte sur le gag de manière réciproque à l’exemple pré-cité. Mais comment en demander plus à une série qui possédait un rythme de tournage calqué à celui des américains, le tout avec un budget ridicule et un manque cruel de retour sur expérience (à l’époque c’était encore plus flagrant qu’aujourd’hui) sur le format 26x26 du point de vue de la production ? Sans parler du fait que la chaîne ne donnait pas le dixième de ce que donnait Canal à « H » ou « Blague à Part » en terme de structure de travail. En ça, et aussi parce que la série est majoritairement drôle et bien écrite, c’est un petit exploit qu’a réussi cette équipe, créer une sitcom faite de bric et de broc, arrivant à faire partager leur enthousiasme et leur bonne humeur.
La série ne méritait pas de passer à l’heure ou certaines chaînes diffusent des films érotiques ou des reportages animaliers. Reste de la série un ton libre, frais et un véritable capital sympathie pour le casting doublé à un vrai sens comique. Bien plus que « H », la série phare des sitcoms de Canal, ou que « Blague à Part » (qui fût pourtant loin d’être un ratage), « Les 30 dernières minutes » aurait pu, si la confiance avait été présente, offrir un nouvel élan à la comédie française dans les séries.
France 2 ne rediffusa jamais « Les 30 dernières minutes », Comédie s’occupant de saborder toute tentative de la refaire passer sur le devant de la scène en collant d’ignobles rires enregistrés dont la présence désamorce souvent l’hilarité du spectateur, lors d’une rediffusion en 2001. A noter qu’un épisode (le 8ème), se moque allégrement de ces rires enregistrés (l’équipe créative était fondamentalement contre ce procédé). Donc voir 7 épisodes avec des rires enregistrés traditionnels, puis un qui s’en moque, puis de nouveau des rires traditionnels ne traduit en aucun cas une ligne éditoriale cohérente de la part de « la chaîne de l’humour ».
Le 22 août signe l’arrêt de mort de la série, France 2 ne comprenant pas son intérêt et prenant peur face à cette liberté de ton dont elle fait preuve. Elle ignore les pétitions. Ben, Darius et les autres vont donc être assassinés par Anne Roumanoff et quitteront l’antenne, non sans avoir laissé derrière eux un groupe de fans, quand même nombreux pour l’heure et surtout, fidèles.
Aujourd’hui, que reste-t-il de cette aventure ? Kad et Olivier sont des valeurs sûres, aussi bien à la télé qu’au cinéma. Kad est un acteur que tout le monde s’arrache, en comédie comme en drame, Olivier s’apprête à sortir son premier film en tant que réalisateur (avec Kad en tête d’affiche). Florian Gazan continue l’animation et sévit sur la matinale de NRJ. Stéphane Troadec est toujours comédien, mais surtout au théâtre et dans les pubs. Eric-Laurent Lecouffe semble avoir disparu de la circulation. Mathieu Lagarrigue a été à l’affiche, en 2004, du film « TIC » (tiens donc), réalisé par Phillipe Locquet, traitant du cas de personnes souffrant de Troubles Obsessionnels compulsifs. Le trio de charme Tania de Montaigne, Fanny Paliard et Florence Maury furent les co-animatrices de S.L.I.P., une émission de Comédie. Tania a publié 4 romans (’Patch’, ’Le Quart d’heure islandais’, ’Geneviève et la théorie du cinq’ et ’Tokyo c’est loin’), en plus de participer à l’émission de radio « Les Fous du Roi » sur France Inter et feu-« Nous ne sommes pas des anges », sur Canal+. Fanny est toujours comédienne, tournant entre théâtre et téléfilms (elle a notamment joué dans « Le Temps des Secrets / Le Temps des Amours », adaptation de Pagnol, pour France 2). Florence Maury continue le théâtre, elle qui fût comédienne régulière du café de la gare. Elle a, il y a peu, joué dans une pièce radiophonique de John Dickson-Carr « La perruque Pourpre », sur France Culture. Elle a participé au projet « So what… et alors… », blog contant les coulisse du tournage du pilote d’une série télévisée… qui visiblement n’a pas fonctionné. Et sinon, il paraît que Thomas Baudry a acheté un vidéo-club…
On est en droit de se demander pourquoi, alors que Kad et Olivier sont aujourd’hui des stars reconnues, cette série n’est pas éditée en DVD. Plusieurs pistes sont possibles (Delarue récalcitrant, Kad et Olivier pas chauds…), mais celle qui semble être la plus crédible, c’est que c’est le format même de la série qui rend la chose impossible. En effet, « Les 30 dernières minutes » sont un fourre-tout, un bazar qui mélange sketches, histoires fil rouge, mais aussi vraies bandes-annonces, vrais reportages détournés, extraits de vidéos et autres films pornographiques, passages musicaux… en bref, « Les 30 dernières minutes » ne peut pas, légalement, être vendue en DVD, à moins de payer des droits astronomiques. Diffusée à la télé avec redistribution à la SACEM, oui, mais vendue non.
On pourra dire que le grand public n’était pas prêt pour « Les 30 dernières minutes » . On pourra aussi dire qu’il n’était pas présent, ou si peu. Mais ce qui est sûr, c’est que dix ans après, il ne reste que peu de choses de cette série. Et qu’avoir vu « Les 30 dernières minutes » à l’époque, c’était faire partie d’une bande à part, un peu privilégiée… ou un peu insomniaque.
Merci au Site Officieux Les 30 Dernières Minutes, qui regroupe des fans de la série et qui m’a permis d’avoir accès à une bonne poignée d’épisodes pour me rafraîchir la mémoire, et qui m’a surtout servi de base pour élaborer mon dossier.
Dernière mise à jour
le 16 février 2011 à 21h57
[1]
1x01 : Ben recrute l’équipe des 30 dernières minutes
Benoît Coudraux doit former une équipe de journalistes pour créer une émission intitulée « Les 30 Dernières Minutes ».
1x02 : Prise d’otages à la rédaction
Yvan le Bolloc’h prend en otage l’équipe après avoir vu ses projets d’émissions tous refusés les uns après les autres.
Avec Yvan le Bolloc’h, Tom Novembre
1x03 : Des chiffres et des lettres, le retour
Des évènements paranormaux touchent la rédaction, dont les locaux abritaient autrefois Les chiffres et les lettres.
Avec Bertrand Renard, Pierre-François Martin-Laval
1x04 : Une taupe à la rédaction
Un être étrange prend les traits des membres de l’émissions afin de les débaûcher pour le compte d’une organisation secrète.
Avec Karl Zéro
1x05 : Darius a une extinction de voix
...Le titre parle pour lui-même. L’équipe va devoir trouver un remplaçant.
Avec Patrice Laffont
1x06 : L’Extraterrestre
Jafar va vendre les locaux à un boucher gras et vulgaire. Sauf si l’équipe fournit un scoop.
Avec Dieudonné
1x07 : Le Meurtre de Jafar
La canne de Jafar a été retrouvée cassée dans le parking. Tout le monde croit à un meurtre.
Avec Laure Sinclair
1x08 : Darius et Lisa séquestrés
Jean-Marc Vador, le nouveau patron, décide de faire appel à un pro pour améliorer l’émission… à coups de rires enregistrés.
1x09 : Ben retombe en enfance
Ben chute des escaliers et régresse à l’âge de 12 ans. Darius veut prendre les rênes de l’émission.
Avec Plastic Bertrand et Thierry Beccaro
1x10 : Magazine télé
Une chaine de télé de pro de la télévision vient interviewer l’équipe.
Avec Christian Vadim et Emmanuelle Cosso
1x11 : Une journée d’enfer
Alors que la journée s’engage de la pire des façons, le Diable leur propose un pacte afin de tout arranger.
1x12 : Le Journaliste sportif
Alors que la coupe du monde approche, Vador veut engager un journaliste sportif.
Avec Pierre Sled
1x13 : Darius invisible
Darius devient invisible après avoir ingurgité une bouteille bien étrange.
Avec Christophe Janin
1x14 : Les Prostituées karaoké
Afin de remplacer des témoins de son reportage, mortes, Ben, Darius et Mermoz se travestissent.
Avec Mouss Diouf et Gérard Vivès
1x15 : Dalaï Florian part au Tibet
Darius se voit proposer un rôle pour un film alors que deux tibétains viennent à Paris pour trouver le nouveau Dalaï Lama.
Avec Bruno Solo
1x16 : Les Aventures de Teddy porc fidèle
Darius touche un héritage considérable à la suite du décès de son oncle d’amérique.
Avec Emmanuelle Cosso
1x17 : Darius est kidnappé par Rico
Rico, le frère de Ben, prend Darius en otage et réclame 10 millions avant la fin de la journée.
1x18 : Clowns sur la ville
En essayant de prendre un raccourci, Ben et Darius tombe sur une bande de clowns qui veulent gouverner le monde.
Avec André Pousse et Elie Semoun
1x19 : Cacahuète-man
Darius apprend de la bouche d’un dénommé docteur Choukroun que son ADN n’est pas humain.
Avec Django Edwards et Maïté
1x20 : Molambakais
Pas d’invité à se mettre sous la dent. Lisa propose à Ben d’inviter Anne Roumanoff.
1x21 : Darius Junior
Darius apprend qu’il a un fils de 14 ans, Darius junior.
1x22 : Mondes parallèles
Alors qu’ils reviennent d’une réunion des accrocs au canard en plastique, Darius et Ben reviennent à la rédaction… qui est devenu un bureau de compagnie d’assurance.
Avec Jean Luc Delarue et Christian Vadim
1x23 : Brigades d’intervention multispécialistes
L’équipe crée la Brigade d’Intervention Estivale, pour aider les gens en difficultés.
Avec Virginie Lemoine
1x24 : Le Maniaque capillaire
Ben déprime après que Lisa l’ai quitté pour vivre une histoire d’amour avec Jean Réno.
1x25 : Le Tueur en série
Un tueur en série a décidé d’assassiner l’équipe complète des trente dernières minutes.
Avec Sandrine Alexis
1x26 : Le Jugement dernier
Prétexte au bêtisier et aux coulisses, l’épisode nous conte comment Kad et Olivier, pour avoir bousculé le genre du sitcom en France, passent en jugement.